Abidjan -Le cours baril de pétrole Brent a franchi le seuil symbolique des 80 dollars US pour la première fois depuis novembre 2014 dans un marché tendu par les incertitudes autour de l'Iran et du Venezuela.
Le cours du baril est monté à 80,33 dollars, jeudi, peu avant 17 H. Une hausse impressionnante alors que le cours du pétrole évoluait encore autour de 50 dollars en mai 2017, un bond de plus de 50% en une année, ont constaté les observateurs mondiaux.
Pour le PDG du groupe pétrolier français Total, Patrick Pouyanné, le prix du baril pourrait atteindre les 100 dollars US "dans les prochains mois", alors que la présence de son groupe en Iran est devenue plus incertaine.
Depuis plusieurs semaines, les cours ont été tirés par les inquiétudes se rapportant à la production iranienne et vénézuélienne, alors que les Etats-Unis ont décidé de sortir de l'accord sur le nucléaire iranien et rétabli les sanctions contre Téhéran.
"La baisse continue de la production de pétrole au Venezuela est simultanément en train de tirer vers le bas la production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole)", ont souligné les analystes de Commerzbank, sans toutefois avoir une vision très claire sur les prix du pétrole.
"Il y a beaucoup d'anticipation, beaucoup de spéculation. Entre les perturbations de l'Iran et la hausse de la production américaine, l'effet prix pourrait être limité autour de 90 dollars le baril", tempère l'économiste Philippe Crevel, de Lorello Ecodata pour le HuffPost.
Selon lui, la hausse du prix du pétrole est comparable à celle de l’impôt. "La consommation ne baisse pas, mais les dépenses sont transférées au profit des pays pétroliers", conclut Philippe Crevel.
bsp/kp
Le cours du baril est monté à 80,33 dollars, jeudi, peu avant 17 H. Une hausse impressionnante alors que le cours du pétrole évoluait encore autour de 50 dollars en mai 2017, un bond de plus de 50% en une année, ont constaté les observateurs mondiaux.
Pour le PDG du groupe pétrolier français Total, Patrick Pouyanné, le prix du baril pourrait atteindre les 100 dollars US "dans les prochains mois", alors que la présence de son groupe en Iran est devenue plus incertaine.
Depuis plusieurs semaines, les cours ont été tirés par les inquiétudes se rapportant à la production iranienne et vénézuélienne, alors que les Etats-Unis ont décidé de sortir de l'accord sur le nucléaire iranien et rétabli les sanctions contre Téhéran.
"La baisse continue de la production de pétrole au Venezuela est simultanément en train de tirer vers le bas la production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole)", ont souligné les analystes de Commerzbank, sans toutefois avoir une vision très claire sur les prix du pétrole.
"Il y a beaucoup d'anticipation, beaucoup de spéculation. Entre les perturbations de l'Iran et la hausse de la production américaine, l'effet prix pourrait être limité autour de 90 dollars le baril", tempère l'économiste Philippe Crevel, de Lorello Ecodata pour le HuffPost.
Selon lui, la hausse du prix du pétrole est comparable à celle de l’impôt. "La consommation ne baisse pas, mais les dépenses sont transférées au profit des pays pétroliers", conclut Philippe Crevel.
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