Odienné - Plusieurs acheteurs d'Odienné et de Kaniasso ont déclaré, vendredi, lors d’un entretien avec l'AIP, avoir fermé leurs magasins à cause de la mévente des noix de cajou, au port d’Abidjan.
«J’ai arrêté les achats depuis quelques semaines. La raison, c’est que le prix au port n’est pas intéressant (575 – 580/kg). Quand vous tenez compte de la commission des pisteurs (10f à 15f), nous ne pouvons plus acheter les noix de cajou à 500 f bord champ comme arrêté par le gouvernement », a indiqué Soro Fougnigué, acheteur d’anacarde à Kaniasso.
Comme lui, certains acheteurs, à Odienné, faute de financement en raison des bas prix du port, ont choisi de fermer leurs magasins et arrêter tout achat pour observer un tant soit peu. Ils accusent le gouvernement de "compliquer les achats avec trop de taxes", ce qui a fait fuir plusieurs exportateurs d’où le manque de financement sur le terrain.
Depuis la réforme de la filière cajou en 2013, le prix est allé de 225 en 2014 à 500f en 2018, mais sur le terrain, le prix réel pratiqué dépassait largement le double du prix officiel. Mais en 2018, producteurs et acheteurs reconnaissent que les achats se déroulent difficilement en raison du manque de financement.
En conséquence, une bonne quantité du produit ivoirien est vendue dans des pays voisins. Plus de 25 tonnes en partance pour le Mali, ont été saisies par les forces de l’ordre et les agents du conseil du coton et de l’anacarde, dans le département de Kanaisso.
ss/fmo
«J’ai arrêté les achats depuis quelques semaines. La raison, c’est que le prix au port n’est pas intéressant (575 – 580/kg). Quand vous tenez compte de la commission des pisteurs (10f à 15f), nous ne pouvons plus acheter les noix de cajou à 500 f bord champ comme arrêté par le gouvernement », a indiqué Soro Fougnigué, acheteur d’anacarde à Kaniasso.
Comme lui, certains acheteurs, à Odienné, faute de financement en raison des bas prix du port, ont choisi de fermer leurs magasins et arrêter tout achat pour observer un tant soit peu. Ils accusent le gouvernement de "compliquer les achats avec trop de taxes", ce qui a fait fuir plusieurs exportateurs d’où le manque de financement sur le terrain.
Depuis la réforme de la filière cajou en 2013, le prix est allé de 225 en 2014 à 500f en 2018, mais sur le terrain, le prix réel pratiqué dépassait largement le double du prix officiel. Mais en 2018, producteurs et acheteurs reconnaissent que les achats se déroulent difficilement en raison du manque de financement.
En conséquence, une bonne quantité du produit ivoirien est vendue dans des pays voisins. Plus de 25 tonnes en partance pour le Mali, ont été saisies par les forces de l’ordre et les agents du conseil du coton et de l’anacarde, dans le département de Kanaisso.
ss/fmo