Le Mouvement des Forces d’avenir (MFA, petit parti de la mouvance présidentielle confronté à une crise interne) dirigé par Anzoumana Moutayé, s’est dit "étonné" que la décision d’interdiction de son congrès initialement prévu samedi à Yamoussoukro (capitale politique), soit prise par la justice et "non par une autorité administrative", dans une note vendredi.
Jeudi, la Cour d’appel d’Abidjan, a ordonné l’interdiction de ce congrès, évoquant des " risques d’affrontement qui pourraient résulter de l’organisation".
"Le MFA, prend acte de cette décision de justice", mais "s’étonne que l’interdiction d’un congrès soit prise par une autorité judiciaire et non par une autorité administrative", indique le communiqué signé du président Anzoumana Moutayé.
M.Moutayé a dénoncé le non-respect du principe de la compétence territoriale, estimant que "pour une réunion prévue pour se tenir à Yamoussoukro, la cour d’appel de Bouaké (Centre) est, en principe, la seule compétente en la matière".
Il s’est "interrogé sur la motivation d’une telle décision, alors que l’objectif du congrès, était de se prononcer librement sur le projet" de parti unifié devant résulter de la fusion des partis de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
L’accord politique pour la création du parti unifié a été paraphé par le leader de l’autre frange du MFA conduite par Siaka Ouattara, dont le camp a adopté les textes, lors d’un congrès fin mars à Bondoukou (Nord-est).
M. Moutayé qui dit être "le seul président du MFA" exige depuis, de ses alliés de la coalition au pouvoir, la correction de la signature du parti sur l’accord de création du parti unifié.
Depuis fin août 2017, le MFA fait face à une nouvelle crise, après qu’un bureau politique de la frange conduite par M.Ouattara a suspendu M. Moutayé pour "manquements graves".
Azoumana Moutayé qui accuse Siaka Ouattara "de faux", a introduit une action en justice pour annuler ce bureau politique, organisé en "violation" des textes du parti.
Mais le Tribunal de première instance a jugé la plainte de M. Moutayé mal fondée, pour insuffisance de preuves. Le président du MFA a alors fait appel de cette décision.
Début mai, Adama Bictogo, l’un des vice-présidents du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) a affirmé que le RHDP, "reconnaît" Siaka Ouattara comme président du MFA.
Azoumana Moutayé a été élu président du MFA en avril 2015, lors d’un congrès extraordinaire, un mois après un bureau politique qui a démis de ses fonctions l’ex-président et fondateur du parti, Anaky Kobena.
EFI
Jeudi, la Cour d’appel d’Abidjan, a ordonné l’interdiction de ce congrès, évoquant des " risques d’affrontement qui pourraient résulter de l’organisation".
"Le MFA, prend acte de cette décision de justice", mais "s’étonne que l’interdiction d’un congrès soit prise par une autorité judiciaire et non par une autorité administrative", indique le communiqué signé du président Anzoumana Moutayé.
M.Moutayé a dénoncé le non-respect du principe de la compétence territoriale, estimant que "pour une réunion prévue pour se tenir à Yamoussoukro, la cour d’appel de Bouaké (Centre) est, en principe, la seule compétente en la matière".
Il s’est "interrogé sur la motivation d’une telle décision, alors que l’objectif du congrès, était de se prononcer librement sur le projet" de parti unifié devant résulter de la fusion des partis de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
L’accord politique pour la création du parti unifié a été paraphé par le leader de l’autre frange du MFA conduite par Siaka Ouattara, dont le camp a adopté les textes, lors d’un congrès fin mars à Bondoukou (Nord-est).
M. Moutayé qui dit être "le seul président du MFA" exige depuis, de ses alliés de la coalition au pouvoir, la correction de la signature du parti sur l’accord de création du parti unifié.
Depuis fin août 2017, le MFA fait face à une nouvelle crise, après qu’un bureau politique de la frange conduite par M.Ouattara a suspendu M. Moutayé pour "manquements graves".
Azoumana Moutayé qui accuse Siaka Ouattara "de faux", a introduit une action en justice pour annuler ce bureau politique, organisé en "violation" des textes du parti.
Mais le Tribunal de première instance a jugé la plainte de M. Moutayé mal fondée, pour insuffisance de preuves. Le président du MFA a alors fait appel de cette décision.
Début mai, Adama Bictogo, l’un des vice-présidents du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) a affirmé que le RHDP, "reconnaît" Siaka Ouattara comme président du MFA.
Azoumana Moutayé a été élu président du MFA en avril 2015, lors d’un congrès extraordinaire, un mois après un bureau politique qui a démis de ses fonctions l’ex-président et fondateur du parti, Anaky Kobena.
EFI