La chambre Présidentielle de la Cour d’Appel d’Abidjan a ordonné, jeudi, l’interdiction du congrès extraordinaire du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), devant se tenir, samedi, à Yamoussoukro, rapporte une déclaration dudit parti, transmise vendredi soir à APA.
« La chambre Présidentielle de la Cour d’Appel d’Abidjan, en audience de référé d’heure en heure, du jeudi 17 mai 2018, a ordonné l’interdiction du congrès du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), devant se tenir à Yamoussoukro, le 19 mai 2018, au motif qu’il y’a de réels risques d’affrontement qui pourraient résulter de l’organisation de ce congrès », précise le texte signé par Azoumana Moutayé, président du MFA.
Le MFA, parti politique, épris des valeurs républicaines et démocratiques, poursuit M. Moutayé, « prend acte de cette décision de justice », s’étonne, cependant que « l’interdiction d’un congrès, c’est-à-dire d’une réunion, liberté constitutionnellement définie dont le régime juridique procède moins d’une autorisation que d’une déclaration, soit prise par une autorité judiciaire et non par une autorité administrative ».
« Le MFA s’indigne que le principe de la compétence territoriale n’ait pas été respecté en l’espèce. En effet, pour une réunion prévue se tenir à Yamoussoukro, la cour d’appel de Bouaké est, en principe, la seule compétente en la matière », fait remarquer Azoumana, s’interrogeant sur « les réelles motivations d’une telle décision ».
En attendant « la date d’une date ultérieure qui leur sera communiquée » pour la tenue de congrès qui doit « se prononcer librement sur le projet de création du Parti unifié », le MFA invite ses militants à « demeurer sereins et à rester à l’écoute de la Haute direction du parti », conclut le président Moutayé.
Le MFA, membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP, coalition au pouvoir) est secoué par une crise de leadership depuis août 2017 suite à la suspension du président Azoumana Moutayé par un bureau politique pour « manquements graves ».
Depuis, Siaka Ouattara, confirmé président du parti par un congrès tenu en avril à Bondoukou et le président Moutayé qui ne reconnait pas ce congrès, se disputent la présidence du MFA. Les deux parties sont devant la justice.
HS/ls/APA
« La chambre Présidentielle de la Cour d’Appel d’Abidjan, en audience de référé d’heure en heure, du jeudi 17 mai 2018, a ordonné l’interdiction du congrès du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), devant se tenir à Yamoussoukro, le 19 mai 2018, au motif qu’il y’a de réels risques d’affrontement qui pourraient résulter de l’organisation de ce congrès », précise le texte signé par Azoumana Moutayé, président du MFA.
Le MFA, parti politique, épris des valeurs républicaines et démocratiques, poursuit M. Moutayé, « prend acte de cette décision de justice », s’étonne, cependant que « l’interdiction d’un congrès, c’est-à-dire d’une réunion, liberté constitutionnellement définie dont le régime juridique procède moins d’une autorisation que d’une déclaration, soit prise par une autorité judiciaire et non par une autorité administrative ».
« Le MFA s’indigne que le principe de la compétence territoriale n’ait pas été respecté en l’espèce. En effet, pour une réunion prévue se tenir à Yamoussoukro, la cour d’appel de Bouaké est, en principe, la seule compétente en la matière », fait remarquer Azoumana, s’interrogeant sur « les réelles motivations d’une telle décision ».
En attendant « la date d’une date ultérieure qui leur sera communiquée » pour la tenue de congrès qui doit « se prononcer librement sur le projet de création du Parti unifié », le MFA invite ses militants à « demeurer sereins et à rester à l’écoute de la Haute direction du parti », conclut le président Moutayé.
Le MFA, membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP, coalition au pouvoir) est secoué par une crise de leadership depuis août 2017 suite à la suspension du président Azoumana Moutayé par un bureau politique pour « manquements graves ».
Depuis, Siaka Ouattara, confirmé président du parti par un congrès tenu en avril à Bondoukou et le président Moutayé qui ne reconnait pas ce congrès, se disputent la présidence du MFA. Les deux parties sont devant la justice.
HS/ls/APA