Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le secteur bancaire ivoirien travaille à « structurer » ses crédits pour accompagner les PME dans le cadre d’une convention avec l’Etat en vue de faciliter la commande publique, a indiqué jeudi à APA le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), Guy Koizan.
« Nous allons structurer nos crédits et les mettre en forme (afin de) rendre ces demandes de crédits bancables pour accompagner les PME et nous sommes prêts », a dit M. Guy Koizan, en marge la 7ème édition des Journées nationales promotionnelles des PME et de l’artisanat (JNPPME).
Le secteur bancaire attend qu'un « ensemble d’éléments soit réuni pour qu'on démarre en force avec ces PME », a ajouté M. Guy Koizan, soulignant que ce projet intervient dans le cadre d’une « discussion en cours », engagée depuis 2012 entre l’Etat et l’APBEF-CI.
Pour mieux adresser la question, il faut connaître les besoins des PME, a-t-il poursuivi, témoignant qu’avec un volume de 12 milliards Fcfa accordé aux PME, Versus Bank (public) dont il est le directeur général a atteint en 2017 un montant de 70 milliards Fcfa en créant des produits spécifiques pour ces PME.
Ces réflexions, dira-t-il, sont menées avec le trésor public et l’ensemble des banques ivoiriennes qui ont paraphé en 2017 « une convention sur la commande publique » et qui devrait permettre d’ « accompagner les PME qui sont bénéficiaires des marchés publics ».
En Côte d'Ivoire, la commande publique constitue le plus gros des marchés. Pour réfléchir sur l’accès des PME aux marchés publics, la Fédération ivoirienne des PME (Fipme), a retenu comme thème pour ces journées : « Sous-traitance, cotraitance et commande publique : quels impacts sur le développement des PME ivoiriennes et la création d’emplois ? ».
La Fipme a initié la bourse de sous-traitance pour accompagner les PME dans la commande publique, a fait savoir Joseph Boguifo, président de l’organisation, qui a annoncé la mise en place d’incubateurs pour coacher les dirigeants d’entreprises, un projet qui devrait être bientôt amplifié.
L’Etat ivoirien entend créer à horizon 2020 une masse critique de PME compétitives et qui devrait permettre « une forte augmentation du PIB, à hauteur de 3.000 à 5.000 milliards FCFA représentant à terme plus de 30-40% du PIB de la Côte d’Ivoire, contre environ 20% aujourd’hui », a dit le ministre du Commerce, de l’artisanat et des PME, Souleymane Diarrassouba.
Cela devrait en outre favoriser « la création d’emplois formels et de qualité à hauteur de 300.000 à 400.000 emplois additionnels qui auront un fort effet d’entraînement sur l’économie nationale, grâce à l’augmentation du niveau de vie des ménages et de leur consommation », a-t-il relevé.
« Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, les PME constituent 98% du tissu des entreprises et représentent une part importante de l’économie avec 20% du PIB et 12% de l’investissement national. Elles jouent également un rôle déterminant dans le domaine social avec 23% des emplois modernes », a fait observer M. Diarrassouba.
En vue d’améliorer l’accès des PME aux financements, le gouvernement ivoirien a fixé un quota des marchés publics à hauteur de 20% au profit des PME et introduit une marge de préférence de 5% pour la sous-traitance locale.
AP/ls
« Nous allons structurer nos crédits et les mettre en forme (afin de) rendre ces demandes de crédits bancables pour accompagner les PME et nous sommes prêts », a dit M. Guy Koizan, en marge la 7ème édition des Journées nationales promotionnelles des PME et de l’artisanat (JNPPME).
Le secteur bancaire attend qu'un « ensemble d’éléments soit réuni pour qu'on démarre en force avec ces PME », a ajouté M. Guy Koizan, soulignant que ce projet intervient dans le cadre d’une « discussion en cours », engagée depuis 2012 entre l’Etat et l’APBEF-CI.
Pour mieux adresser la question, il faut connaître les besoins des PME, a-t-il poursuivi, témoignant qu’avec un volume de 12 milliards Fcfa accordé aux PME, Versus Bank (public) dont il est le directeur général a atteint en 2017 un montant de 70 milliards Fcfa en créant des produits spécifiques pour ces PME.
Ces réflexions, dira-t-il, sont menées avec le trésor public et l’ensemble des banques ivoiriennes qui ont paraphé en 2017 « une convention sur la commande publique » et qui devrait permettre d’ « accompagner les PME qui sont bénéficiaires des marchés publics ».
En Côte d'Ivoire, la commande publique constitue le plus gros des marchés. Pour réfléchir sur l’accès des PME aux marchés publics, la Fédération ivoirienne des PME (Fipme), a retenu comme thème pour ces journées : « Sous-traitance, cotraitance et commande publique : quels impacts sur le développement des PME ivoiriennes et la création d’emplois ? ».
La Fipme a initié la bourse de sous-traitance pour accompagner les PME dans la commande publique, a fait savoir Joseph Boguifo, président de l’organisation, qui a annoncé la mise en place d’incubateurs pour coacher les dirigeants d’entreprises, un projet qui devrait être bientôt amplifié.
L’Etat ivoirien entend créer à horizon 2020 une masse critique de PME compétitives et qui devrait permettre « une forte augmentation du PIB, à hauteur de 3.000 à 5.000 milliards FCFA représentant à terme plus de 30-40% du PIB de la Côte d’Ivoire, contre environ 20% aujourd’hui », a dit le ministre du Commerce, de l’artisanat et des PME, Souleymane Diarrassouba.
Cela devrait en outre favoriser « la création d’emplois formels et de qualité à hauteur de 300.000 à 400.000 emplois additionnels qui auront un fort effet d’entraînement sur l’économie nationale, grâce à l’augmentation du niveau de vie des ménages et de leur consommation », a-t-il relevé.
« Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, les PME constituent 98% du tissu des entreprises et représentent une part importante de l’économie avec 20% du PIB et 12% de l’investissement national. Elles jouent également un rôle déterminant dans le domaine social avec 23% des emplois modernes », a fait observer M. Diarrassouba.
En vue d’améliorer l’accès des PME aux financements, le gouvernement ivoirien a fixé un quota des marchés publics à hauteur de 20% au profit des PME et introduit une marge de préférence de 5% pour la sous-traitance locale.
AP/ls