Afin d’impliquer l’ensemble des parties prenantes dans les actions de préservation des ressources en eau de la lagune Aghien, une étude a été menée. Les résultats de cette étude ont été restitués ce jeudi à Abidjan.
Pour rappel, dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), trois études ont été conduites sur la lagune Aghien par le Ministère des Eaux et Forêts avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD).
Ces études avaient pour objectif principal la connaissance de la ressource et de l’environnement du bassin de la lagune Aghien dans la perspective de son utilisation à des fins d’exploitation pour l’approvisionnement en eau potable.
Les résultats obtenus ont fait l’objet de validation par le Comité Scientifique mis sur pied à cet effet. Les principales recommandations connaissent un début de mise en œuvre au niveau du Ministère des Eaux et Forêts, à travers la matérialisation des périmètres de protection du champ captant d’Agorankoi (Rive sud d’Aghien), afin de le préserver des nuisances et y réglementer et/ou y interdire certaines activités et la mise en place d’un observatoire des ressources en eau.
Cet atelier a donc été l’occasion de sensibiliser les différents acteurs du secteur de l’eau en général et ceux appartenant au bassin versant de la lagune Aghien en particulier sur les bonnes pratiques en matière de gestion durable des ressources en eau.
La production actuelle des neuf unités de traitement d’eau se situe autours de 13 millions de m3 tandis que le volume maximal de prélèvement sans danger pour la nappe est de 130 millions de m3 et les besoins des populations de la ville d’Abidjan sont évalués à 170 millions et nécessitent de croître.
« Il est donc nécessaire de recourir à d’autres sources en eau dont l’exploitation pourrait permettre de faire face aux besoins grandissants en eau potable des populations du district d’Abidjan » a proposé le représentant du ministre des eaux et forêts, le directeur de cabinet adjoint, le colonel Kouamé Martial, qui, du fait du grand enjeu que revêt l’approvisionnement en eau de la capitale, a indiqué que le Gouvernement place un grand intérêt au présent atelier.
Rappelant le cadre dans lequel s’inscrit les trois études conduites sur la lagune Aghien, Col Ehoussou Niamzou, directeur Général des Ressources en eau a invité les participants à engager des actions rapides en vue de garantir aux différents usages la disponibilité des ressources en eau, tant en quantité qu’en qualité.
Quant à M. Kouakou, responsable suivi/évaluation du C2D, il a indiqué que la tenue de ce séminaire est la réponse à une recommandation de la revue sectorielle 2016 des projets du C2D en vue de permettre l’approbation des enjeux dudit projet.
Plus de 90 personnes issues de toutes les parties prenantes au projet à savoir Ministères, ONG, villages riverains, Autorités coutumières, Comité des Attributaires des lots dans le Bassin Versant, Autorités Administratives et politiques, Opérateurs économiques, Leaders d’opinions ont pris part à cet atelier.
Atapointe
Pour rappel, dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), trois études ont été conduites sur la lagune Aghien par le Ministère des Eaux et Forêts avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD).
Ces études avaient pour objectif principal la connaissance de la ressource et de l’environnement du bassin de la lagune Aghien dans la perspective de son utilisation à des fins d’exploitation pour l’approvisionnement en eau potable.
Les résultats obtenus ont fait l’objet de validation par le Comité Scientifique mis sur pied à cet effet. Les principales recommandations connaissent un début de mise en œuvre au niveau du Ministère des Eaux et Forêts, à travers la matérialisation des périmètres de protection du champ captant d’Agorankoi (Rive sud d’Aghien), afin de le préserver des nuisances et y réglementer et/ou y interdire certaines activités et la mise en place d’un observatoire des ressources en eau.
Cet atelier a donc été l’occasion de sensibiliser les différents acteurs du secteur de l’eau en général et ceux appartenant au bassin versant de la lagune Aghien en particulier sur les bonnes pratiques en matière de gestion durable des ressources en eau.
La production actuelle des neuf unités de traitement d’eau se situe autours de 13 millions de m3 tandis que le volume maximal de prélèvement sans danger pour la nappe est de 130 millions de m3 et les besoins des populations de la ville d’Abidjan sont évalués à 170 millions et nécessitent de croître.
« Il est donc nécessaire de recourir à d’autres sources en eau dont l’exploitation pourrait permettre de faire face aux besoins grandissants en eau potable des populations du district d’Abidjan » a proposé le représentant du ministre des eaux et forêts, le directeur de cabinet adjoint, le colonel Kouamé Martial, qui, du fait du grand enjeu que revêt l’approvisionnement en eau de la capitale, a indiqué que le Gouvernement place un grand intérêt au présent atelier.
Rappelant le cadre dans lequel s’inscrit les trois études conduites sur la lagune Aghien, Col Ehoussou Niamzou, directeur Général des Ressources en eau a invité les participants à engager des actions rapides en vue de garantir aux différents usages la disponibilité des ressources en eau, tant en quantité qu’en qualité.
Quant à M. Kouakou, responsable suivi/évaluation du C2D, il a indiqué que la tenue de ce séminaire est la réponse à une recommandation de la revue sectorielle 2016 des projets du C2D en vue de permettre l’approbation des enjeux dudit projet.
Plus de 90 personnes issues de toutes les parties prenantes au projet à savoir Ministères, ONG, villages riverains, Autorités coutumières, Comité des Attributaires des lots dans le Bassin Versant, Autorités Administratives et politiques, Opérateurs économiques, Leaders d’opinions ont pris part à cet atelier.
Atapointe