La coalition politique Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), une plateforme regroupant plusieurs partis politiques de l'opposition ivoirienne, a appelé vendredi à Abidjan, au boycott des opérations de révision de la liste électorale prévue du 18 au 24 juin prochain.
«Nous appelons tous les ivoiriens épris de paix, de justice, de liberté et de démocratie, à s'abstenir de prendre part de quelque manière que ce soit à ces opérations d'enrôlement à laquelle une institution illégale et illégitime les appelle», a lancé le président de cette organisation, Georges Armand Ouegnin lors d'un point-presse, estimant que la Commission électorale indépendante ( CEI), l'institution en charge de l'organisation des élections en Côte d'Ivoire doit être « réformée ».
M. Ouegnin a cependant soutenu que « la vraie opération d'enrôlement et toutes les opérations électorales interviendront dès que le cadre institutionnel et juridique des élections en Côte d'Ivoire sera réformé » assurant avec insistance que « nous voulons et nous irons aux élections avec un organe électoral réformé ».
Auparavant, le président de EDS a rappelé les raisons pour lesquelles son organisation exige une réforme de la CEI. Pour lui, en effet, l'actuelle Commission électorale indépendante est «déséquilibrée et inféodée » à l'exécutif ivoirien.
«La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a ordonné aux autorités ivoiriennes de modifier dans un délai de 12 mois à compter du 18 novembre 2016, la CEI pour la rendre conforme aux engagements internationaux du pays», a-t-il également rappelé soulignant « que l'actuelle CEI est disqualifiée et il s'en suit qu'elle n'est plus qualifiée pour conduire quelque opération électorale que ce soit dans notre pays ».
Poursuivant, le professeur Ouegnin qui avait à ses côtés la haute direction de EDS, dit comprendre «difficilement que le gouvernement rejette avec autant de suffisance et de dédain l'appel de l'opposition, de la société civile et de la Cour africaine des peuples et des droits de l'homme à la mise en place d'un organe électoral consensuel ».
Il a conclu sa communication en rassurant que sa coalition « jouera toute sa partition » pour que la CEI soit réformée. Depuis plusieurs mois, certains groupements politiques de l’opposition ivoirienne dont EDS plaident pour la recomposition de la CEI jugée selon eux favorable au pouvoir en place.
Des manifestations publiques (marches et meetings) ont même été organisées sans succès à cet effet. Le 09 mai dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé à l'issue d'un conseil des ministres que l'actuelle CEI procédera à la révision de la liste électorale du 18 au 24 juin prochain, une opération qui concerne tous les ivoiriens en âge de voter (18 ans).
La révision de la liste électorale comprend les opérations d'actualisation des données personnelles des électeurs, l'inscription de nouveaux requérants et la radiation des personnes décédées ou privées de leurs droits civiques.
EDS est une coalition de l'opposition ivoirienne créée en avril 2017 par plusieurs organisations de la société civile et quatre partis politiques de l'opposition dont l'aile radicale du Front populaire ivoirien ( FPI), le parti de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
LB/ls/APA
«Nous appelons tous les ivoiriens épris de paix, de justice, de liberté et de démocratie, à s'abstenir de prendre part de quelque manière que ce soit à ces opérations d'enrôlement à laquelle une institution illégale et illégitime les appelle», a lancé le président de cette organisation, Georges Armand Ouegnin lors d'un point-presse, estimant que la Commission électorale indépendante ( CEI), l'institution en charge de l'organisation des élections en Côte d'Ivoire doit être « réformée ».
M. Ouegnin a cependant soutenu que « la vraie opération d'enrôlement et toutes les opérations électorales interviendront dès que le cadre institutionnel et juridique des élections en Côte d'Ivoire sera réformé » assurant avec insistance que « nous voulons et nous irons aux élections avec un organe électoral réformé ».
Auparavant, le président de EDS a rappelé les raisons pour lesquelles son organisation exige une réforme de la CEI. Pour lui, en effet, l'actuelle Commission électorale indépendante est «déséquilibrée et inféodée » à l'exécutif ivoirien.
«La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a ordonné aux autorités ivoiriennes de modifier dans un délai de 12 mois à compter du 18 novembre 2016, la CEI pour la rendre conforme aux engagements internationaux du pays», a-t-il également rappelé soulignant « que l'actuelle CEI est disqualifiée et il s'en suit qu'elle n'est plus qualifiée pour conduire quelque opération électorale que ce soit dans notre pays ».
Poursuivant, le professeur Ouegnin qui avait à ses côtés la haute direction de EDS, dit comprendre «difficilement que le gouvernement rejette avec autant de suffisance et de dédain l'appel de l'opposition, de la société civile et de la Cour africaine des peuples et des droits de l'homme à la mise en place d'un organe électoral consensuel ».
Il a conclu sa communication en rassurant que sa coalition « jouera toute sa partition » pour que la CEI soit réformée. Depuis plusieurs mois, certains groupements politiques de l’opposition ivoirienne dont EDS plaident pour la recomposition de la CEI jugée selon eux favorable au pouvoir en place.
Des manifestations publiques (marches et meetings) ont même été organisées sans succès à cet effet. Le 09 mai dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé à l'issue d'un conseil des ministres que l'actuelle CEI procédera à la révision de la liste électorale du 18 au 24 juin prochain, une opération qui concerne tous les ivoiriens en âge de voter (18 ans).
La révision de la liste électorale comprend les opérations d'actualisation des données personnelles des électeurs, l'inscription de nouveaux requérants et la radiation des personnes décédées ou privées de leurs droits civiques.
EDS est une coalition de l'opposition ivoirienne créée en avril 2017 par plusieurs organisations de la société civile et quatre partis politiques de l'opposition dont l'aile radicale du Front populaire ivoirien ( FPI), le parti de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
LB/ls/APA