En retrait de l’actualité depuis plusieurs années, Karim Ouattara, ex-Conseiller spécial chargé de la jeunesse du président de la défunte Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) a décidé de revenir au devant de la scène pour lancer un appel aux jeunes.
Absence qu’il justifie par le fait "qu’il y avait un Gouvernement au travail et la période n’était pas propice.
Ce mardi, dans un hôtel d’Abidjan, face aux journalistes, ce proche du président du parlement ivoirien, Guillaume Soro a décidé de sortir, "à titre personnel" afin de s’adresser aux jeunes ivoiriens sur l’alternance 2020 qui est une actualité brulante et l’enrôlement.
Primo, pour lui, il faut renforcer les liens au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), car dira-t-il, "je ne peux pas militer pour la scission."
"Le président Alassane Ouattara a dit que c’est le meilleur d’entre eux qui portera le flambeau en 2020, je soutiens cette position du président car il faut l’alternance mais pas à n’importe quel prix " assurant que "le président Ouattara ne sera pas candidat car il doit donner un exemple aux jeunes."
Secundo, l’alternance doit se faire selon la "méritocratie" qui sera un bel exemple pour les jeunes qui "doivent encourager la classe politique à mettre fin à l’ère du Legs pour que puisse émerger l’ère de la "méritocratie" qui va profiter à toute la Côte d’Ivoire.
"Que les présidents Bédié et Ouattara se retrouvent comme à leur habitude pour se parler et penser à nous léger la paix (...) Nous avions une approche différente du parti unifié car on pensait que ce serait une fusion de tous les partis. Mais aux différents congrès des partis membres, on a compris que chaque entité ne voulait pas disparaître (...) J’encourage le renforcement du RHDP quelque soit la forme que cela prendra, mais il faut que la famille reste soudée car la scission du RHDP peut créer plusieurs autres problèmes sociaux économiques importants " a-t-il exhorté, soutenant qu’il ne faut pas faire une fixation PDCI ou RDR mais qu’il faut aussi mettre en avant d’autres partis du RHDP comme l’UDPCI et du MFA.
Pour finir, en ce qui concerne la jeunesse, il l’a invitée à rester en retrait des pactes et accords auxquels elle n’a pris part : "Je voudrais amener les jeunes à comprendre qu’ils doivent se mettre à distance de certaines questions dont on a pas été partie prenante. A ne pas chercher à s’immiscer dans un palabre dont on n’était pas à l’origine. Il faut avoir l’écoute active et lire entre les lignes de ce qui est dit" a-t-il conseillé.
Sur la question de l’enrôlement prévu du 18 au 24 juin prochain, Karim Ouattara déplore un faible engouement de la part des jeunes : " On ne sent pas l’effervescence de la jeunesse à se faire enrôler. Tout ce que je peux dire à ces jeunes qui ont 18 ans aujourd’hui et 20 ans en 2020, c’est de se mobiliser, de motiver leurs camarades afin de quitter les plateformes virtuelles pour aller se faire enrôler dans le réel. Ceux qui ne vont pas se faire enrôler et qui vont se mettre en marge se seront eux même auto-exclus du processus électoral. Ne pas s’inscrire sur la liste électorale s’est aussi s’inscrire sur la lite des indifférents de l’avenir de la Côte d’Ivoire" a-t-il lancé, invitant les jeunes à ne pas se laisser gagner par la paresse, pas l’indifférence et surtout par la manipulation.
Poursuivant, il martèle qu’aucun argument ne doit pouvoir tenir pour justifier la non-inscription sur la liste électorale car "quand on a pas la carte d’électeur en poche, on a aucun autre choix que de se faire manipuler ou de descendre dans la rue. Alors qu’aujourd’hui, les troubles ne peuvent plus prospérer."
"Que la jeunesse dans sont ensemble sorte des grins, des agoras et des réseaux sociaux pour aller se faire enrôler afin de participer au processus électoral pour que vive la démocratie en Côte d’Ivoire" a-t-il conclu.
P. R
Absence qu’il justifie par le fait "qu’il y avait un Gouvernement au travail et la période n’était pas propice.
Ce mardi, dans un hôtel d’Abidjan, face aux journalistes, ce proche du président du parlement ivoirien, Guillaume Soro a décidé de sortir, "à titre personnel" afin de s’adresser aux jeunes ivoiriens sur l’alternance 2020 qui est une actualité brulante et l’enrôlement.
Primo, pour lui, il faut renforcer les liens au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), car dira-t-il, "je ne peux pas militer pour la scission."
"Le président Alassane Ouattara a dit que c’est le meilleur d’entre eux qui portera le flambeau en 2020, je soutiens cette position du président car il faut l’alternance mais pas à n’importe quel prix " assurant que "le président Ouattara ne sera pas candidat car il doit donner un exemple aux jeunes."
Secundo, l’alternance doit se faire selon la "méritocratie" qui sera un bel exemple pour les jeunes qui "doivent encourager la classe politique à mettre fin à l’ère du Legs pour que puisse émerger l’ère de la "méritocratie" qui va profiter à toute la Côte d’Ivoire.
"Que les présidents Bédié et Ouattara se retrouvent comme à leur habitude pour se parler et penser à nous léger la paix (...) Nous avions une approche différente du parti unifié car on pensait que ce serait une fusion de tous les partis. Mais aux différents congrès des partis membres, on a compris que chaque entité ne voulait pas disparaître (...) J’encourage le renforcement du RHDP quelque soit la forme que cela prendra, mais il faut que la famille reste soudée car la scission du RHDP peut créer plusieurs autres problèmes sociaux économiques importants " a-t-il exhorté, soutenant qu’il ne faut pas faire une fixation PDCI ou RDR mais qu’il faut aussi mettre en avant d’autres partis du RHDP comme l’UDPCI et du MFA.
Pour finir, en ce qui concerne la jeunesse, il l’a invitée à rester en retrait des pactes et accords auxquels elle n’a pris part : "Je voudrais amener les jeunes à comprendre qu’ils doivent se mettre à distance de certaines questions dont on a pas été partie prenante. A ne pas chercher à s’immiscer dans un palabre dont on n’était pas à l’origine. Il faut avoir l’écoute active et lire entre les lignes de ce qui est dit" a-t-il conseillé.
Sur la question de l’enrôlement prévu du 18 au 24 juin prochain, Karim Ouattara déplore un faible engouement de la part des jeunes : " On ne sent pas l’effervescence de la jeunesse à se faire enrôler. Tout ce que je peux dire à ces jeunes qui ont 18 ans aujourd’hui et 20 ans en 2020, c’est de se mobiliser, de motiver leurs camarades afin de quitter les plateformes virtuelles pour aller se faire enrôler dans le réel. Ceux qui ne vont pas se faire enrôler et qui vont se mettre en marge se seront eux même auto-exclus du processus électoral. Ne pas s’inscrire sur la liste électorale s’est aussi s’inscrire sur la lite des indifférents de l’avenir de la Côte d’Ivoire" a-t-il lancé, invitant les jeunes à ne pas se laisser gagner par la paresse, pas l’indifférence et surtout par la manipulation.
Poursuivant, il martèle qu’aucun argument ne doit pouvoir tenir pour justifier la non-inscription sur la liste électorale car "quand on a pas la carte d’électeur en poche, on a aucun autre choix que de se faire manipuler ou de descendre dans la rue. Alors qu’aujourd’hui, les troubles ne peuvent plus prospérer."
"Que la jeunesse dans sont ensemble sorte des grins, des agoras et des réseaux sociaux pour aller se faire enrôler afin de participer au processus électoral pour que vive la démocratie en Côte d’Ivoire" a-t-il conclu.
P. R