Bouna- Kambiré Katiré, 50 ans, cultivateur à Zanzé, dans le département de Téhini (Bou kani Nord -est), a été condamné, mercredi, par la section de tribunal de Bouna, à deux ans de prison ferme pour détention illégale d'arme à feu de la cinquième catégorie et d'homicide involontaire.
Chez les peuples lobi, il très souvent donné de constater des tirs sporadiques lancés en l'air à l'aide de fusil de type calibre 12, pendant des obsèques, signe de douleur devant la perte d'un être cher. Ce rite funéraire est très répandu dans la zone Nord du Bounkani.
Et, c'est justement à ce rituel qu'a voulu se prêter le maladroit Kambiré Katiré, le 12 mai, lors des obsèques de sa belle-sœur dans le village de Zanzé.
Le jour des faits, Kambiré Katiré, avançant sur des jambes trop tremblantes, dû à son émotion pour sa défunte belle-sœur, s'était muni d'un fusil de chasse au beau milieu du village.
Mais celui-ci, englouti par la forte émotion, tremblotte de tout son corps. Et c'est dans ces occurrences de non maitrise de soi, que cet indélicat va faire entendre des tirs nourris qui, contre toute attente, abattent sur-le-champ, Hien Djoumaté, un villageois venu pleurer la défunte.
Selon la section de tribunal de Bouna, une telle pratique culturelle expose dangereusement les populations à la mort et est donc à bannir. Kambiré Katiré qui dit pourtant avoir tiré en l'air, a donc été condamné à deux ans de prison ferme et à 500 000 francs CFA d'amende à payer au Trésor public.
on/fmo
Chez les peuples lobi, il très souvent donné de constater des tirs sporadiques lancés en l'air à l'aide de fusil de type calibre 12, pendant des obsèques, signe de douleur devant la perte d'un être cher. Ce rite funéraire est très répandu dans la zone Nord du Bounkani.
Et, c'est justement à ce rituel qu'a voulu se prêter le maladroit Kambiré Katiré, le 12 mai, lors des obsèques de sa belle-sœur dans le village de Zanzé.
Le jour des faits, Kambiré Katiré, avançant sur des jambes trop tremblantes, dû à son émotion pour sa défunte belle-sœur, s'était muni d'un fusil de chasse au beau milieu du village.
Mais celui-ci, englouti par la forte émotion, tremblotte de tout son corps. Et c'est dans ces occurrences de non maitrise de soi, que cet indélicat va faire entendre des tirs nourris qui, contre toute attente, abattent sur-le-champ, Hien Djoumaté, un villageois venu pleurer la défunte.
Selon la section de tribunal de Bouna, une telle pratique culturelle expose dangereusement les populations à la mort et est donc à bannir. Kambiré Katiré qui dit pourtant avoir tiré en l'air, a donc été condamné à deux ans de prison ferme et à 500 000 francs CFA d'amende à payer au Trésor public.
on/fmo