La 2ème édition de la Conférence Risque Pays Côte d’Ivoire organisée par l’Agence panafricaine de Notation financière Bloomfield Investment Corporation dirigée par Stanislas Zézé a révélé une relative bonne santé de la Côte d’Ivoire au niveau macro-économique et une solidité de son système financier.
Selon ce rapport de Bloomfield, la Côte d’Ivoire obtient une note de 6,1 sur 10. Ce qui signifie des perspectives stable à court terme et positives à long terme. Sur le climat des Affaires, le rapport indique que l’Etat ivoirien fait preuve d’une forte volonté dans l’amélioration de l’environnement des affaires. Avec des réformes en cours dans le cadre de la dématérialisation des services et actes administratifs. En somme, précise le rapport, la Côte d’Ivoire demeure attractive pour les affaires, même si les efforts doivent êtres poursuivis.
S’agissant des performances macro-économiques, le taux de croissance enregistré en 2017, quoiqu’en baisse, demeure important à 7,8% contre 8,2% en 2016. Considéré comme l’un des plus élevés en Afrique subsaharienne, ce taux de croissance traduit la bonne résilience de l’économie ivoirienne face aux différents chocs qu’a connu le pays. Toutefois, recommande le rapport, la diversification de l’économie doit être accélérée pour renforcer cette résilience.
Au niveau de la gestion des finances publiques, il ressort une bonne réactivité des autorités ivoiriennes au cours de l’année 2017, tenant compte des chocs internes et externes dans l’exécution du budget. Toutefois, le déficit budgétaire s’est creusé passant de 3,9% en 2016 à 4,3% en 2017. La dette publique continue également de croître à un rythme modéré mais reste soumise au risque taux de change, car dominée par la dette extérieure qui se situe à 57,4%.
Le taux d’inflation est demeuré faible en 2017, en dessous de la norme communautaire de 3%. Le marché bancaire est marqué par une faible progression des nouveaux crédits à l’économie. Quand le marché boursier s’est vu fragiliser par la chute de ses principaux indices. Cependant les actions en vue de son attractivité se sont poursuivies. Et l’ouverture du troisième compartiment contribuera à le renforcer.
Si tous ces efforts sont importants, il n’en demeure pas moins que tout pourrait être hypothéqué si l’environnement sociopolitique fragilisé par la faible amélioration du niveau de vie des populations n’est pas adressé. Le rapport relève une montée de tensions politiques à l’approche de la présidentielle de 2020, même si une dégradation significative de l’environnement n’est pas anticipée.
En réponse au rapport, le ministre de l’Economie et des Finances Adama Koné a rappelé les efforts faits par le Gouvernement ces sept dernières années. Il en veut pour preuve le PIB par tête d’habitant qui a accru de plus de 60% sur la période. Adama Koné est revenu sur les investissements dans les secteurs du logement, de la santé, de l’éducation, au niveau de l’eau etc, qui ont permis une amélioration notable des conditions de vie des populations. S’il reconnaît que beaucoup reste à faire, le Ministre de l’Economie et des Finances a réaffirmé ‘’l’engagement du gouvernement à faire en sorte que chaque citoyen vive bien et mieux en Côte d’Ivoire’’.
Les enjeux de l’industrialisation de l’Economie ivoirienne face aux objectifs du Développement durable – l’Energie comme vecteur du développement économique et social – Transformation de l’environnement économique, politique et social en Afrique face aux exigences des populations sont les différents panels qui ont meublé cette édition de la conférence risque pays Côte d’Ivoire dont la notoriété va grandissante.
Elisée B.
Selon ce rapport de Bloomfield, la Côte d’Ivoire obtient une note de 6,1 sur 10. Ce qui signifie des perspectives stable à court terme et positives à long terme. Sur le climat des Affaires, le rapport indique que l’Etat ivoirien fait preuve d’une forte volonté dans l’amélioration de l’environnement des affaires. Avec des réformes en cours dans le cadre de la dématérialisation des services et actes administratifs. En somme, précise le rapport, la Côte d’Ivoire demeure attractive pour les affaires, même si les efforts doivent êtres poursuivis.
S’agissant des performances macro-économiques, le taux de croissance enregistré en 2017, quoiqu’en baisse, demeure important à 7,8% contre 8,2% en 2016. Considéré comme l’un des plus élevés en Afrique subsaharienne, ce taux de croissance traduit la bonne résilience de l’économie ivoirienne face aux différents chocs qu’a connu le pays. Toutefois, recommande le rapport, la diversification de l’économie doit être accélérée pour renforcer cette résilience.
Au niveau de la gestion des finances publiques, il ressort une bonne réactivité des autorités ivoiriennes au cours de l’année 2017, tenant compte des chocs internes et externes dans l’exécution du budget. Toutefois, le déficit budgétaire s’est creusé passant de 3,9% en 2016 à 4,3% en 2017. La dette publique continue également de croître à un rythme modéré mais reste soumise au risque taux de change, car dominée par la dette extérieure qui se situe à 57,4%.
Le taux d’inflation est demeuré faible en 2017, en dessous de la norme communautaire de 3%. Le marché bancaire est marqué par une faible progression des nouveaux crédits à l’économie. Quand le marché boursier s’est vu fragiliser par la chute de ses principaux indices. Cependant les actions en vue de son attractivité se sont poursuivies. Et l’ouverture du troisième compartiment contribuera à le renforcer.
Si tous ces efforts sont importants, il n’en demeure pas moins que tout pourrait être hypothéqué si l’environnement sociopolitique fragilisé par la faible amélioration du niveau de vie des populations n’est pas adressé. Le rapport relève une montée de tensions politiques à l’approche de la présidentielle de 2020, même si une dégradation significative de l’environnement n’est pas anticipée.
En réponse au rapport, le ministre de l’Economie et des Finances Adama Koné a rappelé les efforts faits par le Gouvernement ces sept dernières années. Il en veut pour preuve le PIB par tête d’habitant qui a accru de plus de 60% sur la période. Adama Koné est revenu sur les investissements dans les secteurs du logement, de la santé, de l’éducation, au niveau de l’eau etc, qui ont permis une amélioration notable des conditions de vie des populations. S’il reconnaît que beaucoup reste à faire, le Ministre de l’Economie et des Finances a réaffirmé ‘’l’engagement du gouvernement à faire en sorte que chaque citoyen vive bien et mieux en Côte d’Ivoire’’.
Les enjeux de l’industrialisation de l’Economie ivoirienne face aux objectifs du Développement durable – l’Energie comme vecteur du développement économique et social – Transformation de l’environnement économique, politique et social en Afrique face aux exigences des populations sont les différents panels qui ont meublé cette édition de la conférence risque pays Côte d’Ivoire dont la notoriété va grandissante.
Elisée B.