L’élaboration de la stratégie nationale REDD+ adoptée par le gouvernement ivoirien en Conseil des ministres le 3 novembre, fait de la Côte d’Ivoire le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à avoir une stratégie nationale REDD+ et se trouve parmi les cinq pays africains ayant une stratégie REDD+, a fait savoir le représentant de la FAO Germain Dasylva lors de la dernière réunion du comité de pilotage du programme ONU-REDD organisé à Yamoussoukro.
La réunion bilan du programme ONU-REDD+ a permis de relever de nombreux acquis à savoir le renforcement de l’engagement des parties prenantes, en particulier le secteur privé et la société civile dans la mise en œuvre du mécanisme REDD+ avec la mise en place d’une plateforme de la société civile, et la signature de convention de partenariat avec la filière agricole.
Au nombre des acquis, il y a l’élaboration du niveau d’émission des forêts soumis à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques en janvier 2017. Ce niveau de référence est estimé selon les experts à environ 41 giga-tonnes d’équivalent CO2 émis chaque année sur la période 2000-2015 ».
Le renforcement des capacités des acteurs nationaux, sur diverses thématiques dont plusieurs en matière de télédétection, la mise en place d’une cellule de mesure, rapportage et vérification aujourd’hui opérationnelle et apte à suivre l’évolution du couvert forestier à travers le système national de surveillance des forêts conçu avec un géoportail.
La mise à disposition du ministère de l’Économie et des finances d’un outil d’évaluation de l’impact des actions sur les différents secteurs d’activités, et la conception d’un système d’information sur les sauvegardes font parties des résultats enregistrés.
Le représentant de la FAO a fait toutefois remarquer que la conduite du mécanisme REDD+ "hautement technique" dépend d’une large participation des toutes les parties prenantes concernées par la gestion des ressources forestières.
Le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable Anne Désirée Ouloto présidant la dernière réunion du comité de pilotage du programme ONU-REDD+ a salué la volonté des partenaires d’assister la Côte d’Ivoire. Elle a exhorté à la mobilisation de financements additionnels afin de renforcer le programme d’assistance de la Côte d’Ivoire en matière de REDD+.
La Côte d’Ivoire s’est engagé depuis 2011 dans le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) afin d’assurer un modèle de développement durable et résilient aux changements climatiques.
(AIP)
nam/kam
La réunion bilan du programme ONU-REDD+ a permis de relever de nombreux acquis à savoir le renforcement de l’engagement des parties prenantes, en particulier le secteur privé et la société civile dans la mise en œuvre du mécanisme REDD+ avec la mise en place d’une plateforme de la société civile, et la signature de convention de partenariat avec la filière agricole.
Au nombre des acquis, il y a l’élaboration du niveau d’émission des forêts soumis à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques en janvier 2017. Ce niveau de référence est estimé selon les experts à environ 41 giga-tonnes d’équivalent CO2 émis chaque année sur la période 2000-2015 ».
Le renforcement des capacités des acteurs nationaux, sur diverses thématiques dont plusieurs en matière de télédétection, la mise en place d’une cellule de mesure, rapportage et vérification aujourd’hui opérationnelle et apte à suivre l’évolution du couvert forestier à travers le système national de surveillance des forêts conçu avec un géoportail.
La mise à disposition du ministère de l’Économie et des finances d’un outil d’évaluation de l’impact des actions sur les différents secteurs d’activités, et la conception d’un système d’information sur les sauvegardes font parties des résultats enregistrés.
Le représentant de la FAO a fait toutefois remarquer que la conduite du mécanisme REDD+ "hautement technique" dépend d’une large participation des toutes les parties prenantes concernées par la gestion des ressources forestières.
Le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable Anne Désirée Ouloto présidant la dernière réunion du comité de pilotage du programme ONU-REDD+ a salué la volonté des partenaires d’assister la Côte d’Ivoire. Elle a exhorté à la mobilisation de financements additionnels afin de renforcer le programme d’assistance de la Côte d’Ivoire en matière de REDD+.
La Côte d’Ivoire s’est engagé depuis 2011 dans le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) afin d’assurer un modèle de développement durable et résilient aux changements climatiques.
(AIP)
nam/kam