Abidjan (Côte d'Ivoire) - Ensemble pour la democratie et la souverraineté (EDS), une coalition de l'opposition estime que l'idée d'un 3è mandat du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara est «une provocation contre le peuple ivoirien», l'invitant plutôt à «la mise en place d'une CEI consuelle» pour des élections libres, justes et transparentes, rapporte un communiqué transmis, dimanche, APA.
Citant l'Agence France Presse qui rapporte l'information, «le Chef de l'Etat n'exclurait plus du tout l’idée d’un 3ème, voire un 4ème mandat à partir de 2020», écrit Pr Georges Armand Ouégnin, président d'EDS.
«Pour EDS, cette déclaration désormais ouverte n’est que pure provocation contre le peuple ivoirien. L’idée d’un 3ème mandat, le chef de l’Etat actuel le sait, est anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable en Côte d’Ivoire», prévient le président d'EDS.
Cette sortie du chef de l'Etat, poursuit-t-il, conforte davantage la justesse du combat d’EDS pour la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l'arrêt de la Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples du 16 novembre 2016.
«Le chef de l’Etat actuel devrait donc se résoudre, dès maintenant, à la mise en place d’une CEI consensuelle pour des élections libres, justes et transparentes, élections auxquelles il ne peut se présenter en 2020, mais qui doivent être le gage d'une alternance démocratique et pacifique dans notre pays», conclut M.Ouégnin.
Les médias rapportent que dans une interview à paraître, ce lundi, dans les colonnes de Jeune Afrique, le président ivoirien annonce que la Constitution de 2016 lui permettrait «un 3è et 4è mandat à partir de 2020».
HS/ls
Citant l'Agence France Presse qui rapporte l'information, «le Chef de l'Etat n'exclurait plus du tout l’idée d’un 3ème, voire un 4ème mandat à partir de 2020», écrit Pr Georges Armand Ouégnin, président d'EDS.
«Pour EDS, cette déclaration désormais ouverte n’est que pure provocation contre le peuple ivoirien. L’idée d’un 3ème mandat, le chef de l’Etat actuel le sait, est anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable en Côte d’Ivoire», prévient le président d'EDS.
Cette sortie du chef de l'Etat, poursuit-t-il, conforte davantage la justesse du combat d’EDS pour la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l'arrêt de la Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples du 16 novembre 2016.
«Le chef de l’Etat actuel devrait donc se résoudre, dès maintenant, à la mise en place d’une CEI consensuelle pour des élections libres, justes et transparentes, élections auxquelles il ne peut se présenter en 2020, mais qui doivent être le gage d'une alternance démocratique et pacifique dans notre pays», conclut M.Ouégnin.
Les médias rapportent que dans une interview à paraître, ce lundi, dans les colonnes de Jeune Afrique, le président ivoirien annonce que la Constitution de 2016 lui permettrait «un 3è et 4è mandat à partir de 2020».
HS/ls