ABIDJAN - Le président du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), Félicien Sékongo, par ailleurs conseiller du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, a qualifié mardi de “pavés dans une marre’’ les propos du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui a récemment affirmé que "la nouvelle constitution (l’) autorise à faire deux mandats à partir de 2020".
“Pour ce qui est du débat en rapport avec la prétendue candidature de monsieur Ouattara en 2020, le MVCI invite les Ivoiriens à se concentrer sur l'essentiel contenu uniquement dans la sauvegarde de la démocratie, l’amélioration des conditions de vie du peuple (…), et laisser M. Ouattara assis seul devant la marre à s'amuser à y lancer des pavés’’, a dénoncé M. Sékongo, dont le mouvement politique est proche de M. Soro, dans un communiqué.
Dans une interview accordée dans la nouvelle parution du magazine Jeune Afrique, M. Ouattara dont le second mandat à la tête de la Côte d’Ivoire s’achève dans deux ans, a affirmé que "la nouvelle constitution (l’) autorise à faire (encore) deux (autres) mandats à partir de 2020".
Une déclaration qui a fait l’effet d’un séisme en Côte d’Ivoire où partisans et adversaires du chef de l’Etat n’arrivent pas à s’accorder sur la légalité constitutionnelle d’un (éventuel) troisième mandat.
Abordant le sujet de la révision de la liste électorale, M. Sekongo, qui a repris à son compte les critiques de l’opposition, a jugé la Commission électorale indépendante (CEI) “illégale’’ et “caduque dans sa composition actuelle’’.
Le gouvernement a donné une fin de non recevoir à l’opposition ivoirienne qui appelle depuis de longs mois à une reforme de la CEI, qu’elle juge inféodée au pouvoir.
Selon Félicien Sékongo, le gouvernement “ répond (à la revendication de l’opposition) par une indifférence désobligeante et une malsaine ruse’’ pour la “pousser à s’auto-exclure de la vie politique’’.
Tout en appelant les Ivoiriens à se faire enrôler, il a, à mots couverts, invité une partie de l’opposition à sursoir à son boycott du recensement électoral, estimant qu’un tel mot d’ordre “ facilite la tâche’’.
SKO
“Pour ce qui est du débat en rapport avec la prétendue candidature de monsieur Ouattara en 2020, le MVCI invite les Ivoiriens à se concentrer sur l'essentiel contenu uniquement dans la sauvegarde de la démocratie, l’amélioration des conditions de vie du peuple (…), et laisser M. Ouattara assis seul devant la marre à s'amuser à y lancer des pavés’’, a dénoncé M. Sékongo, dont le mouvement politique est proche de M. Soro, dans un communiqué.
Dans une interview accordée dans la nouvelle parution du magazine Jeune Afrique, M. Ouattara dont le second mandat à la tête de la Côte d’Ivoire s’achève dans deux ans, a affirmé que "la nouvelle constitution (l’) autorise à faire (encore) deux (autres) mandats à partir de 2020".
Une déclaration qui a fait l’effet d’un séisme en Côte d’Ivoire où partisans et adversaires du chef de l’Etat n’arrivent pas à s’accorder sur la légalité constitutionnelle d’un (éventuel) troisième mandat.
Abordant le sujet de la révision de la liste électorale, M. Sekongo, qui a repris à son compte les critiques de l’opposition, a jugé la Commission électorale indépendante (CEI) “illégale’’ et “caduque dans sa composition actuelle’’.
Le gouvernement a donné une fin de non recevoir à l’opposition ivoirienne qui appelle depuis de longs mois à une reforme de la CEI, qu’elle juge inféodée au pouvoir.
Selon Félicien Sékongo, le gouvernement “ répond (à la revendication de l’opposition) par une indifférence désobligeante et une malsaine ruse’’ pour la “pousser à s’auto-exclure de la vie politique’’.
Tout en appelant les Ivoiriens à se faire enrôler, il a, à mots couverts, invité une partie de l’opposition à sursoir à son boycott du recensement électoral, estimant qu’un tel mot d’ordre “ facilite la tâche’’.
SKO