Abidjan (Côte d’Ivoire) - Quelque 132 éléments des forces armées ivoiriennes ont été jugés par le Tribunal militaire d’Abidjan pour 84 dossiers en cinq ans pour des faits de corruption et de racket, a révélé mardi le Procureur militaire Ange Bernard Kessi Kouamé.
« En cinq ans, de 2012 à 2017, nous avons jugés 132 racketteurs issus des forces armées pour 84 dossiers », a fait savoir M. Kessi soulignant que sur ces 84 dossiers sur la corruption et le racket, 54 portent sur des escroqueries aux concours d’entrée dans des écoles militaires.
Le commissaire du gouvernement s’exprimait face à la presse pour faire le point trimestriel de la «bonne gouvernance » au sein de son institution, le Tribunal militaire d’Abidjan. A cette occasion, le procureur militaire a longuement expliqué dans un premier temps, la détermination du parquet militaire à lutter contre l’impunité au sein de l’armée avant d’énumérer l’état d’avancement d’une série de procédures pendantes devant cette institution.
« Nous sommes tenus de respecter la loi. Car un parquet qui ne respecte pas la loi est un parquet voyou», a-t-il soutenu assurant les populations de ce que « les crimes commis par les hommes en uniforme ne restent pas impunis».
Poursuivant, il a invité avec insistance les hommes de médias et les populations à se rapprocher de ses services pour savoir l’état des procédures estimant que si « certains reprochent à la justice tous les maux, c’est parce qu’ils ne savent pas comment elle fonctionne ».
Pour éviter la suspicion des uns et des autres envers son institution, le procureur militaire a estimé que «l’information sur la suite de nos procédures est primordiale ». C’est pourquoi, M. Kessi a fait la lumière sur plusieurs dossiers portant sur des crimes et la corruption pendants devant sa juridiction.
Au nombre de ceux-ci, il a entre autres cité les affaires de «deux policiers qui ont donné la mort à un jeune homme à Katiola (Centre-Nord du pays) et des gendarmes anciennement en service chez l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié qui ont battu à mort leur collègues».
Pour la plupart des affaires citées par le procureur militaire, les suspects arrêtés, seront jugés en octobre prochain. « Les procédures post-crise, nous n’en avons plus. Tout a été jugé », a précisé le commissaire du gouvernement.
LB/ls
« En cinq ans, de 2012 à 2017, nous avons jugés 132 racketteurs issus des forces armées pour 84 dossiers », a fait savoir M. Kessi soulignant que sur ces 84 dossiers sur la corruption et le racket, 54 portent sur des escroqueries aux concours d’entrée dans des écoles militaires.
Le commissaire du gouvernement s’exprimait face à la presse pour faire le point trimestriel de la «bonne gouvernance » au sein de son institution, le Tribunal militaire d’Abidjan. A cette occasion, le procureur militaire a longuement expliqué dans un premier temps, la détermination du parquet militaire à lutter contre l’impunité au sein de l’armée avant d’énumérer l’état d’avancement d’une série de procédures pendantes devant cette institution.
« Nous sommes tenus de respecter la loi. Car un parquet qui ne respecte pas la loi est un parquet voyou», a-t-il soutenu assurant les populations de ce que « les crimes commis par les hommes en uniforme ne restent pas impunis».
Poursuivant, il a invité avec insistance les hommes de médias et les populations à se rapprocher de ses services pour savoir l’état des procédures estimant que si « certains reprochent à la justice tous les maux, c’est parce qu’ils ne savent pas comment elle fonctionne ».
Pour éviter la suspicion des uns et des autres envers son institution, le procureur militaire a estimé que «l’information sur la suite de nos procédures est primordiale ». C’est pourquoi, M. Kessi a fait la lumière sur plusieurs dossiers portant sur des crimes et la corruption pendants devant sa juridiction.
Au nombre de ceux-ci, il a entre autres cité les affaires de «deux policiers qui ont donné la mort à un jeune homme à Katiola (Centre-Nord du pays) et des gendarmes anciennement en service chez l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié qui ont battu à mort leur collègues».
Pour la plupart des affaires citées par le procureur militaire, les suspects arrêtés, seront jugés en octobre prochain. « Les procédures post-crise, nous n’en avons plus. Tout a été jugé », a précisé le commissaire du gouvernement.
LB/ls