L’ancienne ministre ivoirienne de la Communication, Affoussiata Bamba Lamine, proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a démontré jeudi que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara "n’est pas éligible en 2020", contrairement à ce qu’il a affirmé récemment.
Dans une interview accordée dans la nouvelle parution du magazine Jeune Afrique, M. Ouattara dont le second mandat à la tête de la Côte d’Ivoire s’achève dans deux ans, a affirmé que "la nouvelle constitution (l’) autorise à faire (encore) deux (autres) mandats à partir de 2020".
Une déclaration qui a fait l’effet d’un séisme en Côte d’Ivoire où partisans et adversaires du chef de l’Etat n’arrivent pas à s’accorder sur la légalité constitutionnelle d’un (éventuel) troisième mandat.
"L’actuel président de la République n’est pas éligible en 2020, (et) ne peut prétendre à un troisième mandat", a indiqué d’entré Mme Bamba Lamine, sur son compte FaceBook, ajoutant qu’Alassane Ouattara "ne peut donc être candidat".
Pour son explication, l’ex-ministre a mis en exergue trois "dispositions et principes généraux du droit" de la Constitution ivoirienne de 2016 qui disqualifie selon elle M. Ouattara en 2020.
Affoussiata Bamba a avancé l’énoncé de l’article 55 de la Constitution relative à l’élection du président de la République, le principe de la continuité de l’État et celui de sa lettre et de son esprit.
S’agissant de l’article 55, indiquant que "le président de la République est élu au suffrage universel direct pour 5 ans et il n’est rééligible qu’une fois", a-t-elle rappelé, soutenant qu’"à aucun moment, il n’y ait fait mention d’un troisième mandat".
Pour ce qui est du principe de la continuité de l’Etat, Mme Bamba Lamine estime que "c’est méconnaître ce principe, en vertu duquel il n’y a pas de rupture dans la législation malgré l’avènement d’une nouvelle Constitution", que "de penser qu’il serait possible" pour Alassane Ouattara de vouloir briguer un nouveau mandat.
Selon l’ex-ministre,"'cette continuité de l’Etat" s’appuie sur une "lettre et un esprit" qui sont ceux des engagements pris par M. Ouattara, vis-à-vis des Ivoiriens".
"En 2015 le président de la République (Alassane Ouattara) a indiqué qu’il ne finirait pas son second mandat et qu’il laisserait son vice-président le terminer en raison d’un besoin de repos, propos qu’il a réitéré en 2016", a-t-elle rappelé, convaincu que le chef de l’Etat ne peut se détourner de cet "engagement moral qui le lie aux Ivoiriens".
Ange TIEMOKO
Dans une interview accordée dans la nouvelle parution du magazine Jeune Afrique, M. Ouattara dont le second mandat à la tête de la Côte d’Ivoire s’achève dans deux ans, a affirmé que "la nouvelle constitution (l’) autorise à faire (encore) deux (autres) mandats à partir de 2020".
Une déclaration qui a fait l’effet d’un séisme en Côte d’Ivoire où partisans et adversaires du chef de l’Etat n’arrivent pas à s’accorder sur la légalité constitutionnelle d’un (éventuel) troisième mandat.
"L’actuel président de la République n’est pas éligible en 2020, (et) ne peut prétendre à un troisième mandat", a indiqué d’entré Mme Bamba Lamine, sur son compte FaceBook, ajoutant qu’Alassane Ouattara "ne peut donc être candidat".
Pour son explication, l’ex-ministre a mis en exergue trois "dispositions et principes généraux du droit" de la Constitution ivoirienne de 2016 qui disqualifie selon elle M. Ouattara en 2020.
Affoussiata Bamba a avancé l’énoncé de l’article 55 de la Constitution relative à l’élection du président de la République, le principe de la continuité de l’État et celui de sa lettre et de son esprit.
S’agissant de l’article 55, indiquant que "le président de la République est élu au suffrage universel direct pour 5 ans et il n’est rééligible qu’une fois", a-t-elle rappelé, soutenant qu’"à aucun moment, il n’y ait fait mention d’un troisième mandat".
Pour ce qui est du principe de la continuité de l’Etat, Mme Bamba Lamine estime que "c’est méconnaître ce principe, en vertu duquel il n’y a pas de rupture dans la législation malgré l’avènement d’une nouvelle Constitution", que "de penser qu’il serait possible" pour Alassane Ouattara de vouloir briguer un nouveau mandat.
Selon l’ex-ministre,"'cette continuité de l’Etat" s’appuie sur une "lettre et un esprit" qui sont ceux des engagements pris par M. Ouattara, vis-à-vis des Ivoiriens".
"En 2015 le président de la République (Alassane Ouattara) a indiqué qu’il ne finirait pas son second mandat et qu’il laisserait son vice-président le terminer en raison d’un besoin de repos, propos qu’il a réitéré en 2016", a-t-elle rappelé, convaincu que le chef de l’Etat ne peut se détourner de cet "engagement moral qui le lie aux Ivoiriens".
Ange TIEMOKO