Les entreprises cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ( UEMOA) qui ne se font pas encore notées par les agences de notation financière, ont jusqu’à fin 2019 pour le faire, a indiqué jeudi à Abidjan, Ripert Bossoukpé, directeur des émetteurs au secrétariat général du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), l’autorité de régulation des marchés financiers de l’UEMOA.
« Les entreprises cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) qui ne se sont pas encore fait noter ont un délai qui arrive à échéance d’ici la fin de l’année 2019. C’est quelque chose qu’on suit assez rigoureusement et je pense que les agences de notation font beaucoup d’efforts pour amener les entreprises à se faire noter», a affirmé M. Bossoukpé soulignant que la notation financière est « obligatoire » pour les entreprises cotées.
M. Bossoukpé s’exprimait dans un entretien à APA en marge d’un séminaire sur le rôle de la notation dans le développement des marchés des capitaux à l’initiative de l’agence de notation S & P et de la BRVM.
« Aujourd’hui, on a quasiment la moitié des sociétés cotées qui sont notées», a-t-il fait savoir expliquant que la notation financière « a été introduite en 2009. Les premières agences ont été agréées en 2012 et ont commencé à délivrer leurs notes en 2013. Naturellement on a donné un délai de souplesse aux sociétés existantes pour se conformer à la réglementation».
Poursuivant, M. Bossoukpé a révélé qu’en quatre ans d’exercice, les agences de notation agréées par son institution, ont délivré 63 notations. Bien qu’il trouve « formidable » cette performance des agences de notation agréées par le CREPMF, il a affirmé que le régulateur est favorable à la venue d’autres agences de notation.
« On pense qu’il y a de la place pour les agences de notation internationales. Le régulateur souhaite toujours la compétition car elle offre le choix aux investisseurs », a-t-il soutenu.
Justifiant cependant l’absence desdites agences internationales de notation sur le marché financier de l’UEMOA, il a expliqué que celles-ci s’implantent en général dans une zone qui a un vivier de 200 à 300 entreprises qu’elles doivent noter.
« Si elles n’ont pas ce nombre d’entreprises, elles estiment que si elles viennent dans la zone, elles vont tourner à perte», a-t-il ajouté.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, créée en 1996 est une bourse commune aux huit pays de l’UEMOA. Elle a notamment pour missions, l’organisation du marché boursier, la cotation et la négociation des valeurs mobilières, la diffusion des informations boursières et la promotion et le développement du marché. A fin janvier 2018, la BRVM comptait 45 sociétés cotées exerçant dans divers domaines d’activités.
LB/ls/APA
« Les entreprises cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) qui ne se sont pas encore fait noter ont un délai qui arrive à échéance d’ici la fin de l’année 2019. C’est quelque chose qu’on suit assez rigoureusement et je pense que les agences de notation font beaucoup d’efforts pour amener les entreprises à se faire noter», a affirmé M. Bossoukpé soulignant que la notation financière est « obligatoire » pour les entreprises cotées.
M. Bossoukpé s’exprimait dans un entretien à APA en marge d’un séminaire sur le rôle de la notation dans le développement des marchés des capitaux à l’initiative de l’agence de notation S & P et de la BRVM.
« Aujourd’hui, on a quasiment la moitié des sociétés cotées qui sont notées», a-t-il fait savoir expliquant que la notation financière « a été introduite en 2009. Les premières agences ont été agréées en 2012 et ont commencé à délivrer leurs notes en 2013. Naturellement on a donné un délai de souplesse aux sociétés existantes pour se conformer à la réglementation».
Poursuivant, M. Bossoukpé a révélé qu’en quatre ans d’exercice, les agences de notation agréées par son institution, ont délivré 63 notations. Bien qu’il trouve « formidable » cette performance des agences de notation agréées par le CREPMF, il a affirmé que le régulateur est favorable à la venue d’autres agences de notation.
« On pense qu’il y a de la place pour les agences de notation internationales. Le régulateur souhaite toujours la compétition car elle offre le choix aux investisseurs », a-t-il soutenu.
Justifiant cependant l’absence desdites agences internationales de notation sur le marché financier de l’UEMOA, il a expliqué que celles-ci s’implantent en général dans une zone qui a un vivier de 200 à 300 entreprises qu’elles doivent noter.
« Si elles n’ont pas ce nombre d’entreprises, elles estiment que si elles viennent dans la zone, elles vont tourner à perte», a-t-il ajouté.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, créée en 1996 est une bourse commune aux huit pays de l’UEMOA. Elle a notamment pour missions, l’organisation du marché boursier, la cotation et la négociation des valeurs mobilières, la diffusion des informations boursières et la promotion et le développement du marché. A fin janvier 2018, la BRVM comptait 45 sociétés cotées exerçant dans divers domaines d’activités.
LB/ls/APA