Tiassalé- Le préfet du département de Tiassalé, Jules Gouessé a interpellé les populations riveraines du fleuve Bandama, surtout les chefs, sur leurs responsabilités dans la persistance de l'orpaillage clandestin dans la localité.
Réuni en urgence, jeudi, en son cabinet sur la persistance de l'orpaillage clandestin dans le département, surtout dans le lit vif du fleuve Bandama, suite à un courrier à lui adressé par une entreprise agricole spécialisée dans la production de banane dessert, le préfet a exposé "les craintes que le phénomène (l'orpaillage clandestin) dans le fleuve en raison des sérieuses menaces, notamment environnementales qu'il fait peser sur cette activité".
Au regard de cette menace, le préfet Jules Gouessé a demandé aux chefs de villages et aux présidents de jeunes de ne point se rendre complices des orpailleurs clandestins. Le préfet a donc demandé une collaboration plus accrue entre les populations riveraines et les autorités administratives et sécuritaires pour enrayer le phénomène.
Face à cette interpellation, Nanan Assi Ettien, chef de Tiassalékro et Nanan Ettimou René, chef de Niamoué ont, au nom de leurs pairs, nié toute complicité des chefs de villages dans l'intensification et la persistance de l'orpaillage clandestin dans le département.
Toutefois, ils ont admis que certains propriétaires terriens se rendent complices des orpailleurs. Mais, les chefs ne sont pas toujours informés. Et, quand ils le sont, le propriétaire terrien répond que "c'est mon champ et j'en fais ce que je veux ". Que peut donc faire à un chef dans ce cas", s'est interrogé le chef Assi Ettien. Ils ont aussi à leur tour dénoncé la passivité de l'Etat qui réagit lentement et timidement quand les autorités sont informées.
Ils ont dénoncé, par ailleurs, le fait que les clandestins arrêtés et emprisonnés reviennent deux mois après pour les narguer. Enfin, les chefs du village ont indiqué qu'ils sont souvent l'objet de tromperie de la part des orpailleurs clandestins qui leur brandissant des documents administratifs.
Courant mars, les orpailleurs clandestins sont revenus sur le Bandama alors que l'an dernier, ils en avaient été chassés par les gendarmes et leurs matériels détruits, rappelle-t-on.
kd/kkf/akn/kam
Réuni en urgence, jeudi, en son cabinet sur la persistance de l'orpaillage clandestin dans le département, surtout dans le lit vif du fleuve Bandama, suite à un courrier à lui adressé par une entreprise agricole spécialisée dans la production de banane dessert, le préfet a exposé "les craintes que le phénomène (l'orpaillage clandestin) dans le fleuve en raison des sérieuses menaces, notamment environnementales qu'il fait peser sur cette activité".
Au regard de cette menace, le préfet Jules Gouessé a demandé aux chefs de villages et aux présidents de jeunes de ne point se rendre complices des orpailleurs clandestins. Le préfet a donc demandé une collaboration plus accrue entre les populations riveraines et les autorités administratives et sécuritaires pour enrayer le phénomène.
Face à cette interpellation, Nanan Assi Ettien, chef de Tiassalékro et Nanan Ettimou René, chef de Niamoué ont, au nom de leurs pairs, nié toute complicité des chefs de villages dans l'intensification et la persistance de l'orpaillage clandestin dans le département.
Toutefois, ils ont admis que certains propriétaires terriens se rendent complices des orpailleurs. Mais, les chefs ne sont pas toujours informés. Et, quand ils le sont, le propriétaire terrien répond que "c'est mon champ et j'en fais ce que je veux ". Que peut donc faire à un chef dans ce cas", s'est interrogé le chef Assi Ettien. Ils ont aussi à leur tour dénoncé la passivité de l'Etat qui réagit lentement et timidement quand les autorités sont informées.
Ils ont dénoncé, par ailleurs, le fait que les clandestins arrêtés et emprisonnés reviennent deux mois après pour les narguer. Enfin, les chefs du village ont indiqué qu'ils sont souvent l'objet de tromperie de la part des orpailleurs clandestins qui leur brandissant des documents administratifs.
Courant mars, les orpailleurs clandestins sont revenus sur le Bandama alors que l'an dernier, ils en avaient été chassés par les gendarmes et leurs matériels détruits, rappelle-t-on.
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