Abidjan-(Côte d’Ivoire) - Le centre éducatif de la Zone 4, au sud d'Abidjan, un puissant lieu de transformation des enfants «difficiles» dont l'éducation relève d'une sinécure pour bon nombre de familles a repris ses activités après quelques années de mise en berne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
«Mes parents trouvaient que j’étais un peu bandit. J’ai fait deux ans (2008-2010) dans ce centre», confie à APA, Charles Gnoléba inscrit à l’Institut tropical d’une université privé à Vridi qui dit avoir appris beaucoup dans ce centre.
« Ils, (faisant allusion aux formateurs), m’ont mis sur la bonne voie », a ajouté M. Gnoléba qui compte apporter en reconnaissance à ce lieu, son soutien quand il sera dans la vie active. L’ancien pensionnaire de ce centre regrette « l'absence d'un second cycle» dans ce centre créé par l’Etat ivoirien en 1967.
Abdoul Ilboudo (11 ans) témoigne, pour sa part, qu’il a été accueilli dans ce centre, par le biais d’une voisine de sa famille. «Mon comportement n’étant pas bon », confesse-t-il, « j’ai été orienté vers ce centre », affirmant, cependant, «se sentir bien» désormais au centre.
Le quotidien du centre, explique Abdoul, est meublé « d’études, de vaisselle, de théâtre ».Toute chose qui contribue à l’éveil des enfants, à un changement profond comme le reconnaît M. Auguste Kato, parent d’élèves, distingué par les responsables de cet établissement spécialisé comme un bel exemple.
Le meilleur parent d’élèves pour l’année scolaire 2017-2018 relate que son fils, Samuel, présentant « des troubles neurologiques », le centre lui a été recommandé par un médecin.
«Il fallait l’enlever de la masse. Je constate, aujourd'hui, qu’au niveau éducatif, il y a une amélioration», se réjouit Auguste Kato qui encourage les parents à ne pas hésiter à solliciter cette école en cas de besoin.
Les performances de l’enseignement sont également saluées par Amadou Ouattara inscrit en classe de CE2 et âgé de 12 ans. Mais ces bons résultats n’occultent pas les difficultés que vivent les pensionnaires de l'établissement.
Selon la Directrice, Marguerrite Zouzou, le centre doit abriter des bâtiments de deux niveaux dont «les travaux ont été arrêtés par manque de financement ».
«Nous pouvons accueillir au minimum 200 enfants. Nous sommes à 77 enfants dont 22 en régime interne», décrit-elle. D’où son appel à l’Etat et aux bonnes volontés pour sauver cette école de référence qui est une première en Afrique de l’ouest.
L’absence d’une bibliothèque est également un frein aux efforts des encadreurs de même qu’un véhicule de liaison que la première responsable appelle de tous ces vœux.
Le Centre éducatif de Zone 4 accueille les enfants caractériels, notamment « ceux qui ne respectent pas les parents, qui fuguent et qui pratiquent l’école buissonnière », précise Mme Zouzou,vendredi, à la faveur de la célébration de la fête de fin d'année de son Centre.
Après des années de mise en berne, le Centre a repris ses activités par la volonté de l’actuelle ministre de la de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Pr Mariatou Koné.
SY/ls
«Mes parents trouvaient que j’étais un peu bandit. J’ai fait deux ans (2008-2010) dans ce centre», confie à APA, Charles Gnoléba inscrit à l’Institut tropical d’une université privé à Vridi qui dit avoir appris beaucoup dans ce centre.
« Ils, (faisant allusion aux formateurs), m’ont mis sur la bonne voie », a ajouté M. Gnoléba qui compte apporter en reconnaissance à ce lieu, son soutien quand il sera dans la vie active. L’ancien pensionnaire de ce centre regrette « l'absence d'un second cycle» dans ce centre créé par l’Etat ivoirien en 1967.
Abdoul Ilboudo (11 ans) témoigne, pour sa part, qu’il a été accueilli dans ce centre, par le biais d’une voisine de sa famille. «Mon comportement n’étant pas bon », confesse-t-il, « j’ai été orienté vers ce centre », affirmant, cependant, «se sentir bien» désormais au centre.
Le quotidien du centre, explique Abdoul, est meublé « d’études, de vaisselle, de théâtre ».Toute chose qui contribue à l’éveil des enfants, à un changement profond comme le reconnaît M. Auguste Kato, parent d’élèves, distingué par les responsables de cet établissement spécialisé comme un bel exemple.
Le meilleur parent d’élèves pour l’année scolaire 2017-2018 relate que son fils, Samuel, présentant « des troubles neurologiques », le centre lui a été recommandé par un médecin.
«Il fallait l’enlever de la masse. Je constate, aujourd'hui, qu’au niveau éducatif, il y a une amélioration», se réjouit Auguste Kato qui encourage les parents à ne pas hésiter à solliciter cette école en cas de besoin.
Les performances de l’enseignement sont également saluées par Amadou Ouattara inscrit en classe de CE2 et âgé de 12 ans. Mais ces bons résultats n’occultent pas les difficultés que vivent les pensionnaires de l'établissement.
Selon la Directrice, Marguerrite Zouzou, le centre doit abriter des bâtiments de deux niveaux dont «les travaux ont été arrêtés par manque de financement ».
«Nous pouvons accueillir au minimum 200 enfants. Nous sommes à 77 enfants dont 22 en régime interne», décrit-elle. D’où son appel à l’Etat et aux bonnes volontés pour sauver cette école de référence qui est une première en Afrique de l’ouest.
L’absence d’une bibliothèque est également un frein aux efforts des encadreurs de même qu’un véhicule de liaison que la première responsable appelle de tous ces vœux.
Le Centre éducatif de Zone 4 accueille les enfants caractériels, notamment « ceux qui ne respectent pas les parents, qui fuguent et qui pratiquent l’école buissonnière », précise Mme Zouzou,vendredi, à la faveur de la célébration de la fête de fin d'année de son Centre.
Après des années de mise en berne, le Centre a repris ses activités par la volonté de l’actuelle ministre de la de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Pr Mariatou Koné.
SY/ls