Gagnoa - Les Etats-Unis d’Amérique, depuis Gagnoa, exhortent l’opposition ivoirienne à ne pas boycotter le processus électoral, notamment la révision de la liste électorale, indiquant que le boycott des élections ne profite pas.
« Vous ne faites que vous faire du mal », a déclaré vendredi, la chargée d’affaires de l’ambassade des Usa en Côte d’Ivoire, Kathérine Brucker, estimant, à l’occasion d’une conférence débat, animée par l’Ong Playdoo et portant sur l’enregistrement des jeunes dans le cadre de la révision de la liste électorale, que « le boycott est contre-productif ».
Depuis la prise du pouvoir par l’actuel Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, en mai 2011, l’opposition Ivoirienne, notamment une tendance du Front Populaire Ivoirien (FPI-opposition), proche d’Aboudramane Sangaré, boycotte le processus électoral.
Argumentant que la Commission électorale indépendante (CEI), est illégale et illégitime, elle veut renoncer à prendre part à la révision de la liste électorale, prévue se tenir du 17 au 24 juin, sur toute l’étendue du territoire national.
Boycotter le processus ou une élection, et espérer justifier l’illégitimité du pouvoir en place et son président élu avec un faible taux de participation, ne nuit pas au gouvernement sortant. Bien au contraire, assure Mme Brucker, les boycotts confèrent au gagnant, un mandat sous la forme d’un large pourcentage des suffrages exprimés.
« Les boycotts électoraux sont une impasse », a-t-elle affirmé, indiquant que la seule façon d’assurer un avenir pacifique à la Côte d’Ivoire et d’éviter de retomber dans les conflits du passé, est que tous les citoyens fassent leur part pour renforcer la démocratie dans ce pays, en prenant part au processus électoral, notamment le recensement électoral.
dd/fmo
« Vous ne faites que vous faire du mal », a déclaré vendredi, la chargée d’affaires de l’ambassade des Usa en Côte d’Ivoire, Kathérine Brucker, estimant, à l’occasion d’une conférence débat, animée par l’Ong Playdoo et portant sur l’enregistrement des jeunes dans le cadre de la révision de la liste électorale, que « le boycott est contre-productif ».
Depuis la prise du pouvoir par l’actuel Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, en mai 2011, l’opposition Ivoirienne, notamment une tendance du Front Populaire Ivoirien (FPI-opposition), proche d’Aboudramane Sangaré, boycotte le processus électoral.
Argumentant que la Commission électorale indépendante (CEI), est illégale et illégitime, elle veut renoncer à prendre part à la révision de la liste électorale, prévue se tenir du 17 au 24 juin, sur toute l’étendue du territoire national.
Boycotter le processus ou une élection, et espérer justifier l’illégitimité du pouvoir en place et son président élu avec un faible taux de participation, ne nuit pas au gouvernement sortant. Bien au contraire, assure Mme Brucker, les boycotts confèrent au gagnant, un mandat sous la forme d’un large pourcentage des suffrages exprimés.
« Les boycotts électoraux sont une impasse », a-t-elle affirmé, indiquant que la seule façon d’assurer un avenir pacifique à la Côte d’Ivoire et d’éviter de retomber dans les conflits du passé, est que tous les citoyens fassent leur part pour renforcer la démocratie dans ce pays, en prenant part au processus électoral, notamment le recensement électoral.
dd/fmo