Abidjan- Les femmes du point de débarquement de pêche de Lokodjro dans la commune d'Attécoubé ont crié leur colère, mercredi, empêchant son fonctionnement pour exprimer leur ras le bol face au refus des autres acteurs de la pêche de rejoindre le débarcadère.
«On a faim , on veut manger » pouvait-on entendre crier. Selon la présidente de la coopérative des mareyeuses et transformateurs des produits halieutiques d’Abidjan (CMATPHA ), Dion Sompléhi Micheline , cette colère des femmes se justifie par la volonté de la grande majorité des acteurs de la pêche et des pêcheurs de débarquer à Abobodoumé au détriment de Lokodjro. Cette situation , explique-t-elle, crée un véritable manque à gagner et plombe les activités des commerçantes qui ne savent plus à quel saint se vouer.
"Nous voulons qu’il y ait un seul point de débarquement qui est celui de Lokodjro qui nous offre de bonnes conditions de travail. Cela nous évite beaucoup de maladies puisque nous travaillons dans de bonnes conditions hygiéniques", ajoute l’une des manifestantes.
Rejointes par le président de la Fédération nationale des sociétés coopératives et acteurs de la filière pêche de Côte d’Ivoire (FENASCOOP-CI) , Bakayoko Mamadou, les femmes ont affirmé vouloir continuer d’empêcher le fonctionnement du point de débarquement jusqu’à ce que les autres acteurs de la pêche encore à Abobodoumé les rejoignent.
Les manifestantes dénoncent également les désagréments que subissent certaines femmes habitant le village d'Abobodoumé ayant accepté de s'installer au débarcadère de Lokodjro de la part de villageois.
D’un coût global de trois milliards F CFA, le débarcadère de Locodjro,offert par le Roi du Maroc, SEM Mohamed VI est composé de six bâtiments comprenant deux bâtiments de fumage, le hall aux poissons, un bâtiment de froid, un autre de commerce et un bâtiment social qui a en son sein une salle polyvalente, une antenne médicale et une garderie d’enfants. Il a été inauguré le 27 novembre 2017 par Mohamed VI et le Président Alassane Ouattara.
akn/kam
«On a faim , on veut manger » pouvait-on entendre crier. Selon la présidente de la coopérative des mareyeuses et transformateurs des produits halieutiques d’Abidjan (CMATPHA ), Dion Sompléhi Micheline , cette colère des femmes se justifie par la volonté de la grande majorité des acteurs de la pêche et des pêcheurs de débarquer à Abobodoumé au détriment de Lokodjro. Cette situation , explique-t-elle, crée un véritable manque à gagner et plombe les activités des commerçantes qui ne savent plus à quel saint se vouer.
"Nous voulons qu’il y ait un seul point de débarquement qui est celui de Lokodjro qui nous offre de bonnes conditions de travail. Cela nous évite beaucoup de maladies puisque nous travaillons dans de bonnes conditions hygiéniques", ajoute l’une des manifestantes.
Rejointes par le président de la Fédération nationale des sociétés coopératives et acteurs de la filière pêche de Côte d’Ivoire (FENASCOOP-CI) , Bakayoko Mamadou, les femmes ont affirmé vouloir continuer d’empêcher le fonctionnement du point de débarquement jusqu’à ce que les autres acteurs de la pêche encore à Abobodoumé les rejoignent.
Les manifestantes dénoncent également les désagréments que subissent certaines femmes habitant le village d'Abobodoumé ayant accepté de s'installer au débarcadère de Lokodjro de la part de villageois.
D’un coût global de trois milliards F CFA, le débarcadère de Locodjro,offert par le Roi du Maroc, SEM Mohamed VI est composé de six bâtiments comprenant deux bâtiments de fumage, le hall aux poissons, un bâtiment de froid, un autre de commerce et un bâtiment social qui a en son sein une salle polyvalente, une antenne médicale et une garderie d’enfants. Il a été inauguré le 27 novembre 2017 par Mohamed VI et le Président Alassane Ouattara.
akn/kam