Séguéla – L’Aïd el-fitr, la célébration de la fin du mois de jeûne musulman, n’a pas eu lieu ce jeudi chez les populations autochtones de Séguéla dont des membres des trois grandes familles qui disposent du pouvoir religieux, à savoir les Binaté, les Timité et les Bakayoko, ont expliqué cet état de fait par diverses raisons, a relevé l’AIP qui est allée à leur rencontre.
« Pour le carême, Dieu a dit que si vous ne voyez pas la lune le 29e jour, alors vous complétez à 30. Aujourd’hui, c’est le trentième jour. On est dans le carême. Demain, qu’on voit la lune ou pas, on va faire la fête », a déclaré Lassina Binaté, le porte-parole des membres de la grande famille Binaté réunis dans la concession du doyen d’âge Binaté Souhalio.
Pour l’un des intervenants, alors qu’ils ont attendu mercredi de 18 heures à 20 heures, espérant voir la lune ou s’entendre dire qu’elle a été aperçue ailleurs, ce n’est qu’après 22 heures qu’une annonce a été faite dans ce sens. « Voir la lune à 22 h, c’est impossible », a-t-il estimé, ajoutant que ce n’est pas une loi islamique, mais une décision politique.
« Séguéla a décidé de faire la fête vendredi. Là, ça fait 30 jours bien comptés », a pour sa part fait savoir Bakayoko Mamadou dit Capi, le porte-voix des Bakayoko.
« Le problème, c’est que on nous a annoncé ça tardivement », a justifié Timité Sindou, au nom de la grande famille Timité, disant s’appuyer sur les principes du coran qui recommandent de se référer au croissant lunaire.
Outre ces grandes familles qui gèrent le pouvoir religieux à Séguéla, deux autres, en l’occurrence les Diomandé et les Soumahoro, ont, elles, pour prérogative, la chefferie traditionnelle, précise-t-on.
Une autre frange de la communauté musulmane composée des allochtones et des allogènes a observé à la lettre la recommandation du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM) qui a annoncé la célébration de l’Aïd-el fitr ce jeudi sur toute l’étendue du territoire national, selon un communiqué lu sur les antennes de la première chaîne de la télévision nationale, après que le croissant lunaire a été aperçu dans des localités du pays, à savoir Ouattaradougou, Duékoué, Zou, à Bangolo, Fanfala, et Madinani.
kkp/kam
« Pour le carême, Dieu a dit que si vous ne voyez pas la lune le 29e jour, alors vous complétez à 30. Aujourd’hui, c’est le trentième jour. On est dans le carême. Demain, qu’on voit la lune ou pas, on va faire la fête », a déclaré Lassina Binaté, le porte-parole des membres de la grande famille Binaté réunis dans la concession du doyen d’âge Binaté Souhalio.
Pour l’un des intervenants, alors qu’ils ont attendu mercredi de 18 heures à 20 heures, espérant voir la lune ou s’entendre dire qu’elle a été aperçue ailleurs, ce n’est qu’après 22 heures qu’une annonce a été faite dans ce sens. « Voir la lune à 22 h, c’est impossible », a-t-il estimé, ajoutant que ce n’est pas une loi islamique, mais une décision politique.
« Séguéla a décidé de faire la fête vendredi. Là, ça fait 30 jours bien comptés », a pour sa part fait savoir Bakayoko Mamadou dit Capi, le porte-voix des Bakayoko.
« Le problème, c’est que on nous a annoncé ça tardivement », a justifié Timité Sindou, au nom de la grande famille Timité, disant s’appuyer sur les principes du coran qui recommandent de se référer au croissant lunaire.
Outre ces grandes familles qui gèrent le pouvoir religieux à Séguéla, deux autres, en l’occurrence les Diomandé et les Soumahoro, ont, elles, pour prérogative, la chefferie traditionnelle, précise-t-on.
Une autre frange de la communauté musulmane composée des allochtones et des allogènes a observé à la lettre la recommandation du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM) qui a annoncé la célébration de l’Aïd-el fitr ce jeudi sur toute l’étendue du territoire national, selon un communiqué lu sur les antennes de la première chaîne de la télévision nationale, après que le croissant lunaire a été aperçu dans des localités du pays, à savoir Ouattaradougou, Duékoué, Zou, à Bangolo, Fanfala, et Madinani.
kkp/kam