ABIDJAN - La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Aboudramane Sangaré a salué mercredi “une perspective heureuse’’ pour son leader, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, au lendemain de la liberté provisoire accordée par la Cour pénale internationale (CPI) au Congolais Jean Pierre Bemba
“Nous n’allons pas bouder la perspective heureuse qui s’annonce en ce sens que si M. Bemba qui avait écopé de 18 ans de prison a été acquitté, à plus forte raison celui qu’on aurait jamais dû arrêter’’, a déclaré Boubacar Koné, porte-parole de cette frange du FPI, lors d’une conférence de presse.
Pour le FPI Sangaré “la CPI a donné un petit signal’’ en ordonnant mardi la remise en liberté provisoire de l'ancien vice-président congolais, acquitté, vendredi, des charges de “crimes de guerre’’ et de “crimes contre l'humanité’’ pour lesquelles il avait été condamné en 2016 à 18 ans de prison.
Alors que la CPI a récemment autorisé M. Gbagbo à plaider le non-lieu, ses partisans espèrent que son procès suivra le même destin que celui de M. Bemba.
“Nous attendons que la CPI confirme sa capacité à dire le droit. Nous n’allons pas jubiler avant. La CPI va dire le droit en septembre et le président Gbagbo sera légitimement mis en liberté’’, a conclu M. Koné, ancien directeur de protocole de l’ex-chef de l’Etat.
Arrêté en avril 2011 au terme de plusieurs mois d’une crise post-électorale qui a fait plus de 3 000 morts et transféré sept mois plus tard à La Haye, l’ancien président ivoirien fait face aux juges de la CPI depuis janvier 2016.
SKO
“Nous n’allons pas bouder la perspective heureuse qui s’annonce en ce sens que si M. Bemba qui avait écopé de 18 ans de prison a été acquitté, à plus forte raison celui qu’on aurait jamais dû arrêter’’, a déclaré Boubacar Koné, porte-parole de cette frange du FPI, lors d’une conférence de presse.
Pour le FPI Sangaré “la CPI a donné un petit signal’’ en ordonnant mardi la remise en liberté provisoire de l'ancien vice-président congolais, acquitté, vendredi, des charges de “crimes de guerre’’ et de “crimes contre l'humanité’’ pour lesquelles il avait été condamné en 2016 à 18 ans de prison.
Alors que la CPI a récemment autorisé M. Gbagbo à plaider le non-lieu, ses partisans espèrent que son procès suivra le même destin que celui de M. Bemba.
“Nous attendons que la CPI confirme sa capacité à dire le droit. Nous n’allons pas jubiler avant. La CPI va dire le droit en septembre et le président Gbagbo sera légitimement mis en liberté’’, a conclu M. Koné, ancien directeur de protocole de l’ex-chef de l’Etat.
Arrêté en avril 2011 au terme de plusieurs mois d’une crise post-électorale qui a fait plus de 3 000 morts et transféré sept mois plus tard à La Haye, l’ancien président ivoirien fait face aux juges de la CPI depuis janvier 2016.
SKO