APA - Le maire de Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo a exhorté la communauté musulmane à poursuivre les prières jusqu’au rétablissement de l’eau potable dans les robinets de cette région du Centre-Nord ivoirien traversée depuis plusieurs mois par d’énormes difficultés d’approvisionnement de cette source de vie.
M. Djibo s’exprimait à la fin de la cérémonie officielle marquant l’Aid El Fitr ou fête de Ramadan à la grande mosquée de Bouaké. « Nous avons demandé des prières pour Bouaké, particulièrement à cette période où Bouaké manque d’eau », a fait remarquer Nicolas Djibo, soulignant une période particulièrement difficile pour les populations qui « souffrent ».
« Il suffit de voir les files d’attente aux points de distribution d’eau pour voir comment les populations attendent avec impatience les camions de livraison. Il faut que ce spectacle disparaisse rapidement et que les Bouakéens puissent vivre normalement» a souhaité le premier magistrat de la deuxième ville ivoirienne, avant de demander « que les prières se poursuivent pour que ce problème soit réglé rapidement ».
Se prononçant sur ce sujet, début juin, le préfet par intérim du département de Bouaké, Mme Loboué née Amani Michelle Hortense, a relevé que cette pénurie d’eau observée depuis quelques mois à Bouaké est due au «changement climatique» et à «l’action de l’homme».
Cette pénurie d’eau est «due à deux facteurs, le premier, c’est le problème du changement climatique qui a occasionné la mauvaise pluviométrie », avait-elle indiqué, expliquant qu’ « il ne pleut pas beaucoup donc du coup le lac qui alimente la station de la Sodeci (Société de distribution d’eau de Côte d'Ivoire) a tari ».
Le deuxième facteur, avait expliqué Mme Amani « est dû à l’action de l’homme », tout en faisant savoir que « dans le bassin versant de la Loka, il y a des carrières clandestines de sable qui creusent le lit et empêchent en cas de pluie l’eau d’arriver au lac, ce qui fait que le lac n’est pas approvisionné ».
La commune de Bouaké est alimentée par deux barrages, celui de Kan et de la Loka. « Le barrage de Kan alimente le tiers de la ville et à ce niveau il n’y a pas de problème, mais ce sont les deux tiers restant qui sont alimentés par le barrage de la Loka qui connaissent actuellement la pénurie d’eau », avait conclu la patronne du département de Bouaké.
Depuis fin février-début mars, les deux tiers des populations concernées par ce manque d’eau ont recours à des puits ou à des forages privés pour leur quotidien.
Le gouvernement, saisi de cette situation, « travaille » à trouver des solutions à court et long terme afin d’approvisionner en eau potable la ville de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, abritant quelque 1,5 million d’habitants, avait assuré son porte-parole Bruno Koné, au terme d’un conseil de ministres.
Le 25 mai dernier, les ministres Amedé Kouakou Koffi (Infrastructures économiques) et Amadou Koné (Transports) ont entrepris une visite d’inspection sur quelques chantiers de construction d’infrastructures lancées mi-mai par le gouvernement ivoirien.
Cette visite de terrain a été l’occasion pour la mission gouvernementale venue d’Abidjan de constater l’avancement des travaux sur le chantier du lac Gonfreville (Nord-Ouest) et celui de la station de forage de Djamourou au Nord de la ville.
Une vingtaine de forages, une usine de traitement ainsi que des travaux d’aménagement de la Loka constituent l’ensemble de ces nouvelles infrastructures financées à hauteur de 5 milliards de francs CFA par la Banque mondiale.
CK/ls/APA
M. Djibo s’exprimait à la fin de la cérémonie officielle marquant l’Aid El Fitr ou fête de Ramadan à la grande mosquée de Bouaké. « Nous avons demandé des prières pour Bouaké, particulièrement à cette période où Bouaké manque d’eau », a fait remarquer Nicolas Djibo, soulignant une période particulièrement difficile pour les populations qui « souffrent ».
« Il suffit de voir les files d’attente aux points de distribution d’eau pour voir comment les populations attendent avec impatience les camions de livraison. Il faut que ce spectacle disparaisse rapidement et que les Bouakéens puissent vivre normalement» a souhaité le premier magistrat de la deuxième ville ivoirienne, avant de demander « que les prières se poursuivent pour que ce problème soit réglé rapidement ».
Se prononçant sur ce sujet, début juin, le préfet par intérim du département de Bouaké, Mme Loboué née Amani Michelle Hortense, a relevé que cette pénurie d’eau observée depuis quelques mois à Bouaké est due au «changement climatique» et à «l’action de l’homme».
Cette pénurie d’eau est «due à deux facteurs, le premier, c’est le problème du changement climatique qui a occasionné la mauvaise pluviométrie », avait-elle indiqué, expliquant qu’ « il ne pleut pas beaucoup donc du coup le lac qui alimente la station de la Sodeci (Société de distribution d’eau de Côte d'Ivoire) a tari ».
Le deuxième facteur, avait expliqué Mme Amani « est dû à l’action de l’homme », tout en faisant savoir que « dans le bassin versant de la Loka, il y a des carrières clandestines de sable qui creusent le lit et empêchent en cas de pluie l’eau d’arriver au lac, ce qui fait que le lac n’est pas approvisionné ».
La commune de Bouaké est alimentée par deux barrages, celui de Kan et de la Loka. « Le barrage de Kan alimente le tiers de la ville et à ce niveau il n’y a pas de problème, mais ce sont les deux tiers restant qui sont alimentés par le barrage de la Loka qui connaissent actuellement la pénurie d’eau », avait conclu la patronne du département de Bouaké.
Depuis fin février-début mars, les deux tiers des populations concernées par ce manque d’eau ont recours à des puits ou à des forages privés pour leur quotidien.
Le gouvernement, saisi de cette situation, « travaille » à trouver des solutions à court et long terme afin d’approvisionner en eau potable la ville de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, abritant quelque 1,5 million d’habitants, avait assuré son porte-parole Bruno Koné, au terme d’un conseil de ministres.
Le 25 mai dernier, les ministres Amedé Kouakou Koffi (Infrastructures économiques) et Amadou Koné (Transports) ont entrepris une visite d’inspection sur quelques chantiers de construction d’infrastructures lancées mi-mai par le gouvernement ivoirien.
Cette visite de terrain a été l’occasion pour la mission gouvernementale venue d’Abidjan de constater l’avancement des travaux sur le chantier du lac Gonfreville (Nord-Ouest) et celui de la station de forage de Djamourou au Nord de la ville.
Une vingtaine de forages, une usine de traitement ainsi que des travaux d’aménagement de la Loka constituent l’ensemble de ces nouvelles infrastructures financées à hauteur de 5 milliards de francs CFA par la Banque mondiale.
CK/ls/APA