Divo– Agbaou Gold Operation (AGO), qui opère la mine d’or d’Agbaou, a offert mercredi, une visite de travail aux journalistes et communicateurs de la région du Lôh-Djiboua, en vue de leur permettre de s’imprégner de l’environnement de travail et mieux comprendre l’activité d’extraction d’or, partant le dispositif sécuritaire qui l’entoure pour les travailleurs, les communautés riveraines et les visiteurs.
Journalistes et hommes de médias locaux ont ainsi pu accéder à deux sites névralgiques de l’activité, les carrières, gigantesques fosses béantes suite aux prélèvements de minerais et le ROMPAD qui est la zone de stockage des minerais avant l’entrée à l’usine pour suivre le circuit de traitement.
Dans les carrières comme au ROMPAD les responsables d’opération ont instruit les journalistes sur le mécanisme complexe de production de l’or non sans insister sur les différentes précautions prises pour préserver l’intégrité des travailleurs aussi bien ceux qui manipulent de gros engins que ceux qui accomplissent d’autres taches.
En effet, contrairement aux pépites d’or observables sur les sites d’orpaillage clandestin, ici le minerai est traité sous forme de poudre dans un système d’extraction très complexe . C’est pourquoi à toutes les étapes du processus, la sécurité est le maître-mot.
L’objectif de production affiché par AGO est de 150.000 onces l’an, complètement tenable, selon le Manager du Département Environnement, Santé et Sécurité au travail, Ouattara Ekra Kassoum.
A condition toutefois que l’environnement qui entoure la mine reste apaisé. C’est pourquoi le Manager général, Christo Viljoen maintient le dialogue permanent avec les communautés riveraines.
Par ailleurs, chaque année, ce sont environ 600 millions francs CFA qui sont mis à la disposition du Comité de développement local minier (CDLM), présidé par le préfet de région du Lôh Djiboua, préfet du département de Divo et composé de représentants des cinq villages impactés par l’activité de la mine et de représentants de l’Etat.
Ce montant représente 0,5 % du chiffre d’affaire de l’entreprise et est décaissé conformément aux dispositions du Code Minier de Côte d’Ivoire.
En février 2018 déjà toutes les parties prenantes s’engageaient lors d’un séminaire, à apaiser leurs rapports et à régler par la voie du dialogue, tous les différends éventuels.
Le village d’Agbahou dont l’entreprise minière porte le nom est situé à quelques kilomètres et reste visible depuis le haut des carrières. Mais à la vérité il est bien à l’abri.
« Le seul danger qu’il pourrait y avoir pour les populations du village, c’est lorsqu’on met des explosifs ou dynamitage pour extraire le minerais rocheux plus en profondeur. Mais là aussi, des testeurs sont installés à plusieurs endroits y compris dans le village pour mesurer les paramètres du dynamitage (le bruit, la vibration et la distance) qui sont ensuite comparés aux normes nationales et internationales en la matière.
"Tout cela est bien contrôlé", ont indiqué les responsables de la mine.
« De toutes les façons, la limite du vide par rapport aux zones habitées est très bien respectée, il n’y a donc pas de problème », ont-ils ajouté.
C’est à la demande de l’union des journalistes du Lôh-Djiboua que AGO a ouvert les vannes aux professionnels des média.
« C’est un acte de transparence que nous saluons à sa juste valeur. La mine nous a assurés qu’elle nous donnera les informations sur ses activités chaque fois qu’il sera de besoin et cela est une bonne chose pour tous les journalistes », a déclaré le président de l’Union, Sylvain Gonéty.
Le voyage sur Agbaou s’inscrit dans le cadre des activités annexes de la nuit de la communication que les journalistes de la région ont instituée et dont la première édition aura lieu le 14 juillet, a-t-on appris.
Il s’agit d’un diner-gala de la presse du Lôh-Djiboua précédé d’activités éducatives comme des voyages d’études et des séances de mise à niveau au profit des agents de la presse.
gso/fmo
Journalistes et hommes de médias locaux ont ainsi pu accéder à deux sites névralgiques de l’activité, les carrières, gigantesques fosses béantes suite aux prélèvements de minerais et le ROMPAD qui est la zone de stockage des minerais avant l’entrée à l’usine pour suivre le circuit de traitement.
Dans les carrières comme au ROMPAD les responsables d’opération ont instruit les journalistes sur le mécanisme complexe de production de l’or non sans insister sur les différentes précautions prises pour préserver l’intégrité des travailleurs aussi bien ceux qui manipulent de gros engins que ceux qui accomplissent d’autres taches.
En effet, contrairement aux pépites d’or observables sur les sites d’orpaillage clandestin, ici le minerai est traité sous forme de poudre dans un système d’extraction très complexe . C’est pourquoi à toutes les étapes du processus, la sécurité est le maître-mot.
L’objectif de production affiché par AGO est de 150.000 onces l’an, complètement tenable, selon le Manager du Département Environnement, Santé et Sécurité au travail, Ouattara Ekra Kassoum.
A condition toutefois que l’environnement qui entoure la mine reste apaisé. C’est pourquoi le Manager général, Christo Viljoen maintient le dialogue permanent avec les communautés riveraines.
Par ailleurs, chaque année, ce sont environ 600 millions francs CFA qui sont mis à la disposition du Comité de développement local minier (CDLM), présidé par le préfet de région du Lôh Djiboua, préfet du département de Divo et composé de représentants des cinq villages impactés par l’activité de la mine et de représentants de l’Etat.
Ce montant représente 0,5 % du chiffre d’affaire de l’entreprise et est décaissé conformément aux dispositions du Code Minier de Côte d’Ivoire.
En février 2018 déjà toutes les parties prenantes s’engageaient lors d’un séminaire, à apaiser leurs rapports et à régler par la voie du dialogue, tous les différends éventuels.
Le village d’Agbahou dont l’entreprise minière porte le nom est situé à quelques kilomètres et reste visible depuis le haut des carrières. Mais à la vérité il est bien à l’abri.
« Le seul danger qu’il pourrait y avoir pour les populations du village, c’est lorsqu’on met des explosifs ou dynamitage pour extraire le minerais rocheux plus en profondeur. Mais là aussi, des testeurs sont installés à plusieurs endroits y compris dans le village pour mesurer les paramètres du dynamitage (le bruit, la vibration et la distance) qui sont ensuite comparés aux normes nationales et internationales en la matière.
"Tout cela est bien contrôlé", ont indiqué les responsables de la mine.
« De toutes les façons, la limite du vide par rapport aux zones habitées est très bien respectée, il n’y a donc pas de problème », ont-ils ajouté.
C’est à la demande de l’union des journalistes du Lôh-Djiboua que AGO a ouvert les vannes aux professionnels des média.
« C’est un acte de transparence que nous saluons à sa juste valeur. La mine nous a assurés qu’elle nous donnera les informations sur ses activités chaque fois qu’il sera de besoin et cela est une bonne chose pour tous les journalistes », a déclaré le président de l’Union, Sylvain Gonéty.
Le voyage sur Agbaou s’inscrit dans le cadre des activités annexes de la nuit de la communication que les journalistes de la région ont instituée et dont la première édition aura lieu le 14 juillet, a-t-on appris.
Il s’agit d’un diner-gala de la presse du Lôh-Djiboua précédé d’activités éducatives comme des voyages d’études et des séances de mise à niveau au profit des agents de la presse.
gso/fmo
