Séguéla, 19 juin (AIP) - Face aux difficultés de commercialisation rencontrées dans la filière cajou, plusieurs acteurs ont exprimé samedi à Massalla, à 28 km de Séguéla (Nord-Ouest, région du Worodougou) leur souhait d’obtenir des crédits bancaires pour financer l’achat de la noix, au lieu des avances faites par les exportateurs qui entraînent, selon eux, la rareté de la liquidité sur le terrain.
« L’Etat peut faire un effort pour nous mettre dans le circuit des banques au lieu de nous laisser dans les mains des exportateurs qui ne nous donnent pas assez d’argent pour acheter le produit », a relevé Traoré Vamissa, un acheteur qui n’exclut pas d’apporter des garanties, comme c’est aujourd’hui le cas avec les exportateurs.
La sous-préfecture de Massalla, autrefois réputée pour sa production d’ignames, est actuellement l’une des plus grandes productrices de noix de cajou dans le département de Séguéla, relève-t-on.
« Aujourd’hui, il y a plusieurs personnes qui veulent travailler, mais elles n’ont pas de liquidité. C’est ça qui nous fatigue », a fait savoir Traoré Aboulaye, le président de la coopérative BJM, regroupant plus de 200 planteurs.
Premier producteur de noix de cajou, la Côte d’Ivoire s’attelle à la transformation locale avec l’installation d’unités industrielles dans les régions du pays pour apporter une plus-value à cette spéculation qui est la première pourvoyeuse de devises pour les populations du Nord.
(AIP)
Kkp/kp
« L’Etat peut faire un effort pour nous mettre dans le circuit des banques au lieu de nous laisser dans les mains des exportateurs qui ne nous donnent pas assez d’argent pour acheter le produit », a relevé Traoré Vamissa, un acheteur qui n’exclut pas d’apporter des garanties, comme c’est aujourd’hui le cas avec les exportateurs.
La sous-préfecture de Massalla, autrefois réputée pour sa production d’ignames, est actuellement l’une des plus grandes productrices de noix de cajou dans le département de Séguéla, relève-t-on.
« Aujourd’hui, il y a plusieurs personnes qui veulent travailler, mais elles n’ont pas de liquidité. C’est ça qui nous fatigue », a fait savoir Traoré Aboulaye, le président de la coopérative BJM, regroupant plus de 200 planteurs.
Premier producteur de noix de cajou, la Côte d’Ivoire s’attelle à la transformation locale avec l’installation d’unités industrielles dans les régions du pays pour apporter une plus-value à cette spéculation qui est la première pourvoyeuse de devises pour les populations du Nord.
(AIP)
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