Abidjan – Meubles et effets flottant sur les eaux, morts, dégâts matériels importants : les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville d’Abidjan, ont plongé dans une détresse générale les populations de la Riviera (Cocody), l’un des quartiers les plus touchés par cette catastrophe.
« J’ai été réveillé par les cris des dames et des enfants vers 3h du matin. Les appareils, les meubles, tout a été endommagé. Toute l’économie de plus de 40 ans est partie avec l’eau d’une hauteur de plus d’un mètre, défonçant les fenêtres vitrées », s’écœure Ehouman Gnigoli, dont la villa a été complètement dévastée par le sinistre. Il est totalement abattu, à l’image des autres victimes.
Du quartier 9 kilo à la cité Allabra, en passant par la Riviera Palmeraie, le constat est le même. Des personnes ont été tuées, soit coincées dans leurs véhicules, soit emportées le très fort courant de l’eau de ruissellement.
Dans les habitations construites sur les passages d’eaux ou en bordure des voies, des fauteuils flottent dans les salons, des appareils électroménagers et autres biens endommagés sont perceptibles, tandis que l’eau continue d’élire domicile dans bon nombre de maisons.
Dans leurs amertumes, des victimes pointent l’engorgement des caniveaux comme étant à l’origine du drame. « Depuis la Riviera Golf, les caniveaux sont bouchés. Si les caniveaux avaient été curés correctement avant le début de la saison pluvieuse, tout cela n’allait pas arriver », déplore Olivier Kra, un riverain
D’autres par contre attaquent l’attitude de certains promoteurs immobiliers qui, « voulant se faire de l’argent, construisent sur le passage naturel de l’eau ».
Le bilan provisoire de ces fortes pluies s’établissait à 17 morts à la mi-journée de mardi.
ra/raz/akn/tm
« J’ai été réveillé par les cris des dames et des enfants vers 3h du matin. Les appareils, les meubles, tout a été endommagé. Toute l’économie de plus de 40 ans est partie avec l’eau d’une hauteur de plus d’un mètre, défonçant les fenêtres vitrées », s’écœure Ehouman Gnigoli, dont la villa a été complètement dévastée par le sinistre. Il est totalement abattu, à l’image des autres victimes.
Du quartier 9 kilo à la cité Allabra, en passant par la Riviera Palmeraie, le constat est le même. Des personnes ont été tuées, soit coincées dans leurs véhicules, soit emportées le très fort courant de l’eau de ruissellement.
Dans les habitations construites sur les passages d’eaux ou en bordure des voies, des fauteuils flottent dans les salons, des appareils électroménagers et autres biens endommagés sont perceptibles, tandis que l’eau continue d’élire domicile dans bon nombre de maisons.
Dans leurs amertumes, des victimes pointent l’engorgement des caniveaux comme étant à l’origine du drame. « Depuis la Riviera Golf, les caniveaux sont bouchés. Si les caniveaux avaient été curés correctement avant le début de la saison pluvieuse, tout cela n’allait pas arriver », déplore Olivier Kra, un riverain
D’autres par contre attaquent l’attitude de certains promoteurs immobiliers qui, « voulant se faire de l’argent, construisent sur le passage naturel de l’eau ».
Le bilan provisoire de ces fortes pluies s’établissait à 17 morts à la mi-journée de mardi.
ra/raz/akn/tm