Une conférence internationale sur le financement de la croissance verte en Afrique s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème, « le financement de la croissance verte en Afrique », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette conférence se veut une plateforme pour discuter des options de financement des actions favorables à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique et de l’impact de la réglementation afférente sur le développement de nouveaux produits et services pour les particuliers et les Petites et moyennes entreprises (PME).
Elle a pour objectif de fournir aux pays africains une expertise renforcée dans la recherche de financements pour un développement sobre en carbone.
« La problématique du financement de la croissance verte dans les pays africains reste encore une question épineuse», a fait remarquer la directrice de cabinet adjointe du ministère ivoirien de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Kaba Masséré qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette conférence, déplorant que « malgré les nombreux efforts des pays africains, on note une faible innovation en matière de fiscalité verte, un faible tissu industriel dans les filières vertes et un faible engagement du secteur bancaire et des fonds de garantie ».
Poursuivant, elle s’est félicitée du renforcement du cadre législatif et réglementaire des investissements verts en Côte d’Ivoire « ces dernières années » citant notamment, le vote en 2014 de la loi d’orientation sur le développement durable, du code d’investissement et du code de l’électricité. «Un texte sur la fiscalité environnementale incitative est en cours d’élaboration», a-t-elle fait savoir.
La représentante du ministre Anne Ouloto a également regretté qu’au niveau international, « malgré les embellies récentes des fonds dédiés aux financements climatiques, la disponibilité de ceux-ci et leurs critères d’accès restent encore flous et souvent méconnus par une frange importante des acteurs économiques dans nos pays».
Pour le directeur général de African Guaranteed Fund ( AGF), structure co-organisatrice de cette conférence, Félix Bikpo, la question principale des rencontres d’Abidjan est « comment financer la croissance économique respectueuse de l’environnement, et visant par des actions ou des innovations spécifiques à remédier aux atteintes qui lui sont portées, tout cela avec un contenu local poussé, croissance qualifiée par les experts de « verte et inclusive ».
Cette conférence internationale sur le financement de la croissance verte est co-organisée par le Centre du commerce international (ITC), l’African Guaranteed Fund ( AGF), le Nordic developpment fund (NDF), la Banque africaine de développement (BAD) et l’État de Côte d’Ivoire. C’est la quatrième conférence du genre après celles de Lusaka en Zambie, de Nairobi au Kenya et d’Accra au Ghana.
LB/ls/APA
Cette conférence se veut une plateforme pour discuter des options de financement des actions favorables à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique et de l’impact de la réglementation afférente sur le développement de nouveaux produits et services pour les particuliers et les Petites et moyennes entreprises (PME).
Elle a pour objectif de fournir aux pays africains une expertise renforcée dans la recherche de financements pour un développement sobre en carbone.
« La problématique du financement de la croissance verte dans les pays africains reste encore une question épineuse», a fait remarquer la directrice de cabinet adjointe du ministère ivoirien de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Kaba Masséré qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette conférence, déplorant que « malgré les nombreux efforts des pays africains, on note une faible innovation en matière de fiscalité verte, un faible tissu industriel dans les filières vertes et un faible engagement du secteur bancaire et des fonds de garantie ».
Poursuivant, elle s’est félicitée du renforcement du cadre législatif et réglementaire des investissements verts en Côte d’Ivoire « ces dernières années » citant notamment, le vote en 2014 de la loi d’orientation sur le développement durable, du code d’investissement et du code de l’électricité. «Un texte sur la fiscalité environnementale incitative est en cours d’élaboration», a-t-elle fait savoir.
La représentante du ministre Anne Ouloto a également regretté qu’au niveau international, « malgré les embellies récentes des fonds dédiés aux financements climatiques, la disponibilité de ceux-ci et leurs critères d’accès restent encore flous et souvent méconnus par une frange importante des acteurs économiques dans nos pays».
Pour le directeur général de African Guaranteed Fund ( AGF), structure co-organisatrice de cette conférence, Félix Bikpo, la question principale des rencontres d’Abidjan est « comment financer la croissance économique respectueuse de l’environnement, et visant par des actions ou des innovations spécifiques à remédier aux atteintes qui lui sont portées, tout cela avec un contenu local poussé, croissance qualifiée par les experts de « verte et inclusive ».
Cette conférence internationale sur le financement de la croissance verte est co-organisée par le Centre du commerce international (ITC), l’African Guaranteed Fund ( AGF), le Nordic developpment fund (NDF), la Banque africaine de développement (BAD) et l’État de Côte d’Ivoire. C’est la quatrième conférence du genre après celles de Lusaka en Zambie, de Nairobi au Kenya et d’Accra au Ghana.
LB/ls/APA