APA – Un projet de développement de bas-fonds rizicoles d’un coût de 1,7 milliard Fcfa au profit de la Côte d'Ivoire et du Ghana a été lancé mardi au siège de AfricaRice à Abidjan, lors d’un atelier qui a réuni environ 35 experts de ces pays, ainsi que des Pays-Bas et d’autres organismes.
«Ce projet vise à capitaliser les bas-fonds pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest » et à « exploiter au maximum la capacité des bas-fonds pour améliorer les systèmes rizicoles », a dit à la presse le directeur général de AfricaRice, Harold Roy-Macauley.
Doté d’un portefeuille de 3 millions de dollars (1,702 milliard de Fcfa), le projet va durer sur une période de quatre ans et portera essentiellement sur la recherche, a fait savoir M. Roy-Macauley, indiquant qu'il va permettre d’exploiter les capacités des bas-fonds actuellement utilisés à 2%.
Il consistera à sélectionner les « bons bas-fonds pour la culture du riz », d’optimiser leur utilisation, a précisé Paul Kiepe, responsable de la planification de la recherche à AfricaRice, soulignant que sur ces espaces seront impliquées aussi les cultures vivrières et maraîchères pour pérenniser le projet.
Dr Camille Koffi, agroéconomiste et chercheur au Centre national de recherche agronomique de Côte d'Ivoire (CNRA), coordonnateur national de ce projet, a relevé que sur les 100.000 hectares de bas-fonds que compte la Côte d'Ivoire, il s’agira de mettre l’accent sur la qualité de l’aménagement.
En Côte d'Ivoire, les bas-fonds sans maîtrise de l’eau constituent 60%, soit 60.000 ha des bas-fonds non aménagés. Les bas-fonds aménagés avec une maîtrise partielle de l’eau sont estimés à 25%, tandis que moins de 10% des bas-fonds sont aménagés avec une maîtrise totale de l’eau.
Ce projet dénommé CIPA (Capitaliser le potentiel des bas-fonds pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des petits agriculteurs en Afrique de l’Ouest) est exécuté par AfricaRice avec l’appui du Fonds international de développement agricole (Fida).
Les bénéficiaires potentiels du projet sont les petits producteurs et utilisateurs des ressources de bas-fonds, des commerçants, des transformateurs et des entrepreneurs ruraux. Il s’agira pour AfricaRice de faire des aménagements de cet écosystème pour favoriser l’irrigation et le drainage en cas d’inondation.
La production actuelle de riz en Côte d'Ivoire se situe « autour de 700.000 tonnes de riz blanchis, représentant entre 40% et 50% des besoins », ce qui fait que le pays importe énormément de riz.
AP/ls/APA
«Ce projet vise à capitaliser les bas-fonds pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest » et à « exploiter au maximum la capacité des bas-fonds pour améliorer les systèmes rizicoles », a dit à la presse le directeur général de AfricaRice, Harold Roy-Macauley.
Doté d’un portefeuille de 3 millions de dollars (1,702 milliard de Fcfa), le projet va durer sur une période de quatre ans et portera essentiellement sur la recherche, a fait savoir M. Roy-Macauley, indiquant qu'il va permettre d’exploiter les capacités des bas-fonds actuellement utilisés à 2%.
Il consistera à sélectionner les « bons bas-fonds pour la culture du riz », d’optimiser leur utilisation, a précisé Paul Kiepe, responsable de la planification de la recherche à AfricaRice, soulignant que sur ces espaces seront impliquées aussi les cultures vivrières et maraîchères pour pérenniser le projet.
Dr Camille Koffi, agroéconomiste et chercheur au Centre national de recherche agronomique de Côte d'Ivoire (CNRA), coordonnateur national de ce projet, a relevé que sur les 100.000 hectares de bas-fonds que compte la Côte d'Ivoire, il s’agira de mettre l’accent sur la qualité de l’aménagement.
En Côte d'Ivoire, les bas-fonds sans maîtrise de l’eau constituent 60%, soit 60.000 ha des bas-fonds non aménagés. Les bas-fonds aménagés avec une maîtrise partielle de l’eau sont estimés à 25%, tandis que moins de 10% des bas-fonds sont aménagés avec une maîtrise totale de l’eau.
Ce projet dénommé CIPA (Capitaliser le potentiel des bas-fonds pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des petits agriculteurs en Afrique de l’Ouest) est exécuté par AfricaRice avec l’appui du Fonds international de développement agricole (Fida).
Les bénéficiaires potentiels du projet sont les petits producteurs et utilisateurs des ressources de bas-fonds, des commerçants, des transformateurs et des entrepreneurs ruraux. Il s’agira pour AfricaRice de faire des aménagements de cet écosystème pour favoriser l’irrigation et le drainage en cas d’inondation.
La production actuelle de riz en Côte d'Ivoire se situe « autour de 700.000 tonnes de riz blanchis, représentant entre 40% et 50% des besoins », ce qui fait que le pays importe énormément de riz.
AP/ls/APA