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NTIC Publié le vendredi 22 juin 2018 | L’intelligent d’Abidjan

Utilisation des Tic dans l’agriculture : Ce que la Banque mondiale propose

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Référendum : Lacina OUATTARA dit ‘’Lass PR’’ sensibilise les populations à Korhogo
Samedi 08 octobre 2016. Profitant d’un bref séjour à Korhogo, Lacina OUATTARA dit ‘’Lass PR’’ a eu une rencontre de sensibilisation avec les jeunes de l’Union de la Jeunesse de Soba (UJS), un quartier qui abrite l’un des plus grands centre de vote de la cité. En outre, Ouattara Lacina a fait le déplacement jusque dans les champs de coton, d’anacarde, d’arachides, dans les rizières etc., à la rencontre de ces parents cultivateurs et éleveurs.
La capitale politique ivoirienne a abrité récemment un atelier de validation des études préparatoires du projet de solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et e-agriculture (PSNDEA).

Financé entièrement par le groupe de la Banque Mondiale, à un montant de 70 millions de dollar US, ce projet vise à allier TIC et agriculture. Selon M. Danon Henri, coordonnateur du PSNDEA, il s’agit d’utiliser les moyens des TIC, pour apporter aux communautés rurales vulnérables, aux jeunes agriculteurs et aux femmes en particulier, des solutions numériques pour le développement. « Nous voulons opérer à une introduction massive des TIC dans le secteur agricole. Le projet va veiller dans un premier temps au niveau de la collectivité que le téléphone arrive dans ces zones rurales. En plus, du téléphone mobile on va veiller à ce que l’internet arrive dans ces régions-là. Pour que, une fois, ces deux composantes établies, les paysans puissent recevoir en ligne des services. Des E-service qui vont concerner les prix des produits, la météo, les informations sur le sol, sur les marchés, en un mot les informations qui les concernent directement. Et de disposer des informations dont ils ont besoin en temps réel » a-t-il indiqué.

Pour ce faire, Dix (10) régions notamment Le Poro, Kabadougou, Boukani, Loh –Djiboua….) ont été sélectionnées, pour la phase actuelle du projet. « Dans une première phase, nous allons procéder à l’enrôlement des producteurs agricoles. Quand on l’enrôle, l’élément le plus important, c’est la spéculation. Ce qu’il cultive et un contact auquel, on peut le joindre directement. De sorte que le système qui sera mis en place lui envoie des informations directement. Soit par la voix, soit par le texte, l’information qui concerne sa production. Cela permettra aux producteurs d’avoir plusieurs interlocuteurs pour pouvoir vendre son produit. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui » a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Quand il y’a plusieurs interlocuteurs, il a le choix et le temps de spéculer sur le prix auquel, il veut vendre son produit. Et cela permet aux producteurs surtout le plus petit producteur d’accroitre considérablement son revenu, améliorer son cadre de vie.(…) Aussi , il permettra surtout à offrir aux jeunes et aux femmes, de nouvelles opportunités d’emploi, en renforçant la résilience des communautés.» a-t-il fait remarquer. Ce projet se décline en quatre principales composantes : connectivité rurale ; e-Service aux agriculteurs ; réhabilitation des routes rurales et gestion du projet. Et les spéculations concernées sont le riz, l’igname, la banane plantain, la volaille, les maraîchers et le karité. Il s’agit donc, au cours de ces assises, de valider les études préparatoires du projet, afin d’avoir une bonne lisibilité, qui permet d’aller à l’essentiel. Pour sa part, M. André Apettè, Directeur de cabinet au ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, au nom du ministre Koné Bruno Nabagné, s’est félicité de la mise en place de ce projet, six (6) ans après sa mise en forme. Pour lui, il sera d’un apport très important pour le développement des zones pilotes. Bien plus il permettra d’accélérer leur modernisation. « Ce projet non seulement va permettre de désenclaver les zones rurales qui de ce fait auront accès aux ressources de télécommunication, à l’internet, mais également va créer des centres de proximité. C’est –à-dire des grands cybercafés où l’agriculteur vient faire ses transactions. Nous commençons essentiellement par les zones du nord. Parce que jusqu’à là, c’est elles qui sont les plus enclavées. Et après nous allons descendre progressivement vers les zones du centre et du sud, et toutes les régions de Côte d’Ivoire. Et faire en sorte que les TIC qui sont un instrument transversal de développement puissent irriguer l’ensemble des secteurs de notre économie nationale. » dira –t-il . Il a salué vivement le geste du groupe de la Banque Mondiale. Avant d’inviter les participants à s’approprier ledit projet. Notons que ce projet démarre effectivement courant Août –Septembre 2018.

Harry Diallo, à Yamoussoukro
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