Abidjan- Liviu Dragnea, chef du Parti social-démocrate (PSD) et homme fort de la gauche au pouvoir en Roumanie, a été condamné jeudi, à trois ans et demi de prison ferme par la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest, pour abus de pouvoir dans une affaire d’emplois fictifs.
« M. Dragnea doit quitter la vie publique. Un homme politique condamné par la justice ne peut pas rester à la tête de la Roumanie», affirme Dacian Ciolos, ancien premier ministre, technocrate et commissaire européen à l’agriculture.
Malgré la victoire du PSD aux élections législatives en 2016, Liviu Dragnea, 55 ans, n’a pas pu être premier ministre en raison d’une condamnation pénale, en avril, à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale. Président de la Chambre des députés, il a essayé à plusieurs reprises de modifier les lois concernant la justice afin de blanchir son casier judiciaire, mais il s’est heurté à une vague de manifestations antigouvernementales.
Lundi, les sociaux-démocrates ont modifié le code pénal afin de tenter de plus de sauver leur chef. « La majorité a voté des lois destinées à favoriser M. Dragnea et à mettre fin aux enquêtes des procureurs. Les sociaux-démocrates veulent limiter les pouvoirs de la justice, ce qui est très grave», a affirmé le président libéral, Klaus Iohannis. L’opposition libérale a également contesté le projet devant la Cour constitutionnelle.
Plus de 10 000 roumains ont manifesté jeudi soir pour demander la démission de Liviu Dragnea, ainsi que celle du gouvernement. Ils réclament un référendum pour la justice et des élections anticipées.
tls/akn/fmo
« M. Dragnea doit quitter la vie publique. Un homme politique condamné par la justice ne peut pas rester à la tête de la Roumanie», affirme Dacian Ciolos, ancien premier ministre, technocrate et commissaire européen à l’agriculture.
Malgré la victoire du PSD aux élections législatives en 2016, Liviu Dragnea, 55 ans, n’a pas pu être premier ministre en raison d’une condamnation pénale, en avril, à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale. Président de la Chambre des députés, il a essayé à plusieurs reprises de modifier les lois concernant la justice afin de blanchir son casier judiciaire, mais il s’est heurté à une vague de manifestations antigouvernementales.
Lundi, les sociaux-démocrates ont modifié le code pénal afin de tenter de plus de sauver leur chef. « La majorité a voté des lois destinées à favoriser M. Dragnea et à mettre fin aux enquêtes des procureurs. Les sociaux-démocrates veulent limiter les pouvoirs de la justice, ce qui est très grave», a affirmé le président libéral, Klaus Iohannis. L’opposition libérale a également contesté le projet devant la Cour constitutionnelle.
Plus de 10 000 roumains ont manifesté jeudi soir pour demander la démission de Liviu Dragnea, ainsi que celle du gouvernement. Ils réclament un référendum pour la justice et des élections anticipées.
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