Abidjan - Plusieurs pays d'Afrique ont affiché une hausse de leur PIB en dépit des craintes d'une hausse de la dette, selon le dernier rapport de l'ICAEW (Institute of Chartered Accountants in England and Wales) publié vendredi et concernant les régions de l'Afrique de l'Est, l'Afrique australe, Afrique centrale et de l'Ouest, et la zone franc.
Dans "Perspectives Économiques : Afrique 2e Trimestre 2018 (Economic Insight: Africa Q2-2018)", l'organisme de comptabilité et de finance donne des prévisions de croissance du PIB pour diverses régions, dont l'Afrique de l'Est, qui devrait croître de 6,1 %, l'Afrique australe dont la croissance sera de 2,3%, l'Afrique centrale et occidentale, avec une croissance de 3,6%, et 4,5 % pour la zone Franc.
D’après African Media Agency (AMA, le rapport, commandité par l'ICAEW et réalisé par le cabinet de prévisionnistes Oxford Economics, fournit un aperçu de la performance économique de la région Afrique.
Selon le rapport, la croissance du PIB de l'Afrique de l'Est est principalement due à l'Ethiopie, dont la croissance réelle du PIB de 8,1 % devrait résulter de la poursuite des investissements publics. Le même type d'investissement en Égypte, rendu possible par le respect des réformes proposées par le Fonds monétaire international (FMI), portera la croissance à 5,0 %, ce qui en fait le principal moteur de la croissance de 3,9 % du PIB de l'Afrique du Nord cette année.
En Afrique centrale et de l'Ouest, la croissance devrait augmenter sensiblement à 3,6 %, contre 2,3% en 2017. L'économie dominante dans cette région sera le Ghana, où la croissance réelle du PIB de 7,2 % en 2018 devrait provenir en partie de la hausse de l'investissement public, et de l'amélioration qui en découlera pour les secteurs de la construction et de la fabrication.
Michael Armstrong, directeur régional de ICAEW pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie du Sud, fait ressortir que malgré les craintes de la dette, la plupart des régions africaines ont enregistré une croissance économique positive, principalement grâce aux investissements publics et aux ressources en hydrocarbures. Toutefois, les gouvernements doivent maintenir cette dynamique positive tout en équilibrant leur dette publique.
La situation dans la zone Franc est légèrement plus positive qu'en 2017, avec une croissance du PIB régional de 4,5 %. Cependant, la croissance de la plupart des régions sera assurée par les deux économies qui ne dépendent pas du pétrole. Il s'agit de la Côte d'Ivoire (croissance de 7,0 %) et du Sénégal (6,7 %), où les dépenses gouvernementales continues en matière d'infrastructures et les améliorations continues de l'environnement des affaires sont des facteurs clés.
La croissance de l'Afrique australe restera limitée par une croissance modeste en Afrique du Sud. Le PIB de la région devrait croître de 2,3 % en 2018, soit le taux de croissance régionale le plus lent du continent.
Le rapport met également en évidence les dépenses courantes financées par la dette par les gouvernements. Il fait valoir que les craintes de surendettement en Afrique sont largement exagérées. La reprise de la croissance amorcée en 2017 permettra de réduire le fardeau réel de la dette à moyen terme, ce qui signifie que le fardeau de la dette tendra à devenir plus supportable avec le temps.
(AIP)
cmas
Dans "Perspectives Économiques : Afrique 2e Trimestre 2018 (Economic Insight: Africa Q2-2018)", l'organisme de comptabilité et de finance donne des prévisions de croissance du PIB pour diverses régions, dont l'Afrique de l'Est, qui devrait croître de 6,1 %, l'Afrique australe dont la croissance sera de 2,3%, l'Afrique centrale et occidentale, avec une croissance de 3,6%, et 4,5 % pour la zone Franc.
D’après African Media Agency (AMA, le rapport, commandité par l'ICAEW et réalisé par le cabinet de prévisionnistes Oxford Economics, fournit un aperçu de la performance économique de la région Afrique.
Selon le rapport, la croissance du PIB de l'Afrique de l'Est est principalement due à l'Ethiopie, dont la croissance réelle du PIB de 8,1 % devrait résulter de la poursuite des investissements publics. Le même type d'investissement en Égypte, rendu possible par le respect des réformes proposées par le Fonds monétaire international (FMI), portera la croissance à 5,0 %, ce qui en fait le principal moteur de la croissance de 3,9 % du PIB de l'Afrique du Nord cette année.
En Afrique centrale et de l'Ouest, la croissance devrait augmenter sensiblement à 3,6 %, contre 2,3% en 2017. L'économie dominante dans cette région sera le Ghana, où la croissance réelle du PIB de 7,2 % en 2018 devrait provenir en partie de la hausse de l'investissement public, et de l'amélioration qui en découlera pour les secteurs de la construction et de la fabrication.
Michael Armstrong, directeur régional de ICAEW pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie du Sud, fait ressortir que malgré les craintes de la dette, la plupart des régions africaines ont enregistré une croissance économique positive, principalement grâce aux investissements publics et aux ressources en hydrocarbures. Toutefois, les gouvernements doivent maintenir cette dynamique positive tout en équilibrant leur dette publique.
La situation dans la zone Franc est légèrement plus positive qu'en 2017, avec une croissance du PIB régional de 4,5 %. Cependant, la croissance de la plupart des régions sera assurée par les deux économies qui ne dépendent pas du pétrole. Il s'agit de la Côte d'Ivoire (croissance de 7,0 %) et du Sénégal (6,7 %), où les dépenses gouvernementales continues en matière d'infrastructures et les améliorations continues de l'environnement des affaires sont des facteurs clés.
La croissance de l'Afrique australe restera limitée par une croissance modeste en Afrique du Sud. Le PIB de la région devrait croître de 2,3 % en 2018, soit le taux de croissance régionale le plus lent du continent.
Le rapport met également en évidence les dépenses courantes financées par la dette par les gouvernements. Il fait valoir que les craintes de surendettement en Afrique sont largement exagérées. La reprise de la croissance amorcée en 2017 permettra de réduire le fardeau réel de la dette à moyen terme, ce qui signifie que le fardeau de la dette tendra à devenir plus supportable avec le temps.
(AIP)
cmas