Les membres du Comité de pilotage du Projet REDD+ de la Mé (PRM) ont effectué le mardi 19 Juin, une visite de parcelles reboisées dans le cadre dudit projet à Adzopé.
L’objectif principal du PRM est de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation dans la Région de la Mé tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts.
La mise en œuvre de ce projet se fait à travers diverses activités de développement territorial (aménagement du territoire, sécurisation foncière) et sectorielles (agriculture zéro déforestation, gestion durable des forêts et reboisement, énergie domestique durable).
Selon Romuald Vaudry, Chef du Projet REDD+ de la Mé et Représentant de l’ONG ETC TERRA-RONGEAD en Côte d’Ivoire, 50 hectares ont été reboisés en 2017 conformément aux prévisions de l’annéev: « On a été confronté à un manque d’engouement des planteurs de la région pour cette activité » , a-t-il déploré avant d’ajouter que l’implication des planteurs pour le reboisement reste un défi à relever.
Selon lui, il faudrait pour cela que, les planteurs connaissent mieux la valeur des bois sur pied et les gains économiques que cette activité pourrait générer. En attendant la définition des prix du bois sur pied (de la responsabilité du Ministère des Eaux et Forêts (MINEF)), le Projet REDD+ de la Mé a réussi à convaincre les principaux industriels du bois de la région (Inprobois, Tropical Bois, la Fabrique Ivoirienne de Parquets et Tranchivoire) de s’engager d’ores et déjà dans la définition de prix minimum d’achat à terme pour les essences actuellement les plus plantées en Côte d’Ivoire (teck, gmelina, cedrela, framiré, etc). Rappelons ici que la filière bois génère 2200 emplois directs rien qu’à Adzopé, chef-lieu de Région.
Grâce à cet engagement sur les prix, le Projet REDD+ de la Mé et ces entreprises ont ainsi pu développer de nouveaux modèles de reboisement pour les planteurs.
Dans ce cadre, après l’identification des planteurs intéressés par cette activité, le Projet REDD+ de la Mé délivre un certificat foncier sur la parcelle concernée, ce qui permet à l’industriel du bois d’être sécurisé dans son investissement. Il prend alors à sa charge l’intégralité des coûts de plantation et de la gestion future du peuplement (éclaircies et élagages). Le seul engagement du planteur réside dans la signature d’un protocole d’accord avec l’entreprise qui stipule que les bois seront bel et bien vendus à la dite entreprise à un prix minimum garanti qui pourra être revu à la hausse selon les prix fixés par le MINEF ou selon les cours internationaux.
Parallèllement, Zana Ouattara , Point focal du Projet REDD+ de la Mé au Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ a tenu également à souligner que le Projet REDD+ de la Mé soutient activement les initiatives de la société civile régionale et que 63 hectares sont ainsi en cours de planting par 4 ONG locales, sélectionnées en 2017 par un appel à projet qui leur avait été spécialement dédié.
Cette visite de terrain a précédé la 2e réunion annuelle du Comité de Pilotage (COPIL) Régional du Projet REDD+ de la Mé, tenue le Mercredi 20 Juin 2018 et présidée par Kouassi Kouakou Christophe, Secretaire Géneral de la Préfecture d’Adzopé, représentant le Préfet de Région de la Mé, Préfet du Département d’Adzopé.
« A mi-parcours, les activités planifiées pour l’année 2018 ont été exécutées au delà de 50% » se réjouit Kouadio Kouakou Parfait, Conseiller Technique du Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, Responsable de la Cellule de Suivi des projets C2D dudit Ministère.
Il note toutefois quelques efforts à poursuivre, notamment en termes de sensibilisation des populations au reboisement, d’entretien des parcelles déjà reboisées et d’appropriation par les populations des activitées prévues à leur attention dans le cadre de ce projet de développement local.
Cette réunion du COPIL a permis d’examiner le rapport d’activités du premier semestre soumis par Etc Terra-Rongead. Parmi les activités notables réalisées au cours de ce semestre, l’on peut noter la définition des Plans d’Actions Prioritaires qui constituent l’aboutissement du processus d’élaboration des Plans de Développement Locaux (PDL), la finalisation de la sensibilisation de proximité sur les législations foncière et forestière qui aura touché au final plus de 4000 personnes via 64 séances et le démarrage des opérations de délimitation des territoires de village et de préparation de la délivrance des certificats fonciers, l’accompagnement technique de 700 planteurs sur 2000 ha et la réalisation de la première phase de tests de carbonisation améliorée.
Le COPIL est composé entre autres, de Représentants du Conseil régional de la Mé , des Ministères en charge de l’Environnement, de l’Agriculture, des Eaux et forêts, de la SODEFOR, de la Chefferie traditionnelle, des communautés locales, de la Société civile , du Secteur privé et du Sécretariat Exécutif Permanent REDD+.
Afin de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire s’est engagée en 2011 dans le mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+).
C’est dans ce contexte que le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD) à travers le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP REDD+) a bénéficié d’un appui au titre du premier et du deuxième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) conclus entre la République de Côte d’Ivoire et la République Française pour la mise en œuvre d’un Projet pilote REDD+ dans la Région de la Mé (PRM) dans le domaine rural en périphérie des forêts classées de Mabi et Yaya.
Ce projet d’une durée de 3 ans bénéficie d’un financement de 1 milliard 600 000 F CFA et est exécuté par ETC TERRA-RONGEAD en étroite collaboration avec le SEP REDD+. Il s’achève à la fin de l’année 2019.
Atapointe
L’objectif principal du PRM est de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation dans la Région de la Mé tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts.
La mise en œuvre de ce projet se fait à travers diverses activités de développement territorial (aménagement du territoire, sécurisation foncière) et sectorielles (agriculture zéro déforestation, gestion durable des forêts et reboisement, énergie domestique durable).
Selon Romuald Vaudry, Chef du Projet REDD+ de la Mé et Représentant de l’ONG ETC TERRA-RONGEAD en Côte d’Ivoire, 50 hectares ont été reboisés en 2017 conformément aux prévisions de l’annéev: « On a été confronté à un manque d’engouement des planteurs de la région pour cette activité » , a-t-il déploré avant d’ajouter que l’implication des planteurs pour le reboisement reste un défi à relever.
Selon lui, il faudrait pour cela que, les planteurs connaissent mieux la valeur des bois sur pied et les gains économiques que cette activité pourrait générer. En attendant la définition des prix du bois sur pied (de la responsabilité du Ministère des Eaux et Forêts (MINEF)), le Projet REDD+ de la Mé a réussi à convaincre les principaux industriels du bois de la région (Inprobois, Tropical Bois, la Fabrique Ivoirienne de Parquets et Tranchivoire) de s’engager d’ores et déjà dans la définition de prix minimum d’achat à terme pour les essences actuellement les plus plantées en Côte d’Ivoire (teck, gmelina, cedrela, framiré, etc). Rappelons ici que la filière bois génère 2200 emplois directs rien qu’à Adzopé, chef-lieu de Région.
Grâce à cet engagement sur les prix, le Projet REDD+ de la Mé et ces entreprises ont ainsi pu développer de nouveaux modèles de reboisement pour les planteurs.
Dans ce cadre, après l’identification des planteurs intéressés par cette activité, le Projet REDD+ de la Mé délivre un certificat foncier sur la parcelle concernée, ce qui permet à l’industriel du bois d’être sécurisé dans son investissement. Il prend alors à sa charge l’intégralité des coûts de plantation et de la gestion future du peuplement (éclaircies et élagages). Le seul engagement du planteur réside dans la signature d’un protocole d’accord avec l’entreprise qui stipule que les bois seront bel et bien vendus à la dite entreprise à un prix minimum garanti qui pourra être revu à la hausse selon les prix fixés par le MINEF ou selon les cours internationaux.
Parallèllement, Zana Ouattara , Point focal du Projet REDD+ de la Mé au Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ a tenu également à souligner que le Projet REDD+ de la Mé soutient activement les initiatives de la société civile régionale et que 63 hectares sont ainsi en cours de planting par 4 ONG locales, sélectionnées en 2017 par un appel à projet qui leur avait été spécialement dédié.
Cette visite de terrain a précédé la 2e réunion annuelle du Comité de Pilotage (COPIL) Régional du Projet REDD+ de la Mé, tenue le Mercredi 20 Juin 2018 et présidée par Kouassi Kouakou Christophe, Secretaire Géneral de la Préfecture d’Adzopé, représentant le Préfet de Région de la Mé, Préfet du Département d’Adzopé.
« A mi-parcours, les activités planifiées pour l’année 2018 ont été exécutées au delà de 50% » se réjouit Kouadio Kouakou Parfait, Conseiller Technique du Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, Responsable de la Cellule de Suivi des projets C2D dudit Ministère.
Il note toutefois quelques efforts à poursuivre, notamment en termes de sensibilisation des populations au reboisement, d’entretien des parcelles déjà reboisées et d’appropriation par les populations des activitées prévues à leur attention dans le cadre de ce projet de développement local.
Cette réunion du COPIL a permis d’examiner le rapport d’activités du premier semestre soumis par Etc Terra-Rongead. Parmi les activités notables réalisées au cours de ce semestre, l’on peut noter la définition des Plans d’Actions Prioritaires qui constituent l’aboutissement du processus d’élaboration des Plans de Développement Locaux (PDL), la finalisation de la sensibilisation de proximité sur les législations foncière et forestière qui aura touché au final plus de 4000 personnes via 64 séances et le démarrage des opérations de délimitation des territoires de village et de préparation de la délivrance des certificats fonciers, l’accompagnement technique de 700 planteurs sur 2000 ha et la réalisation de la première phase de tests de carbonisation améliorée.
Le COPIL est composé entre autres, de Représentants du Conseil régional de la Mé , des Ministères en charge de l’Environnement, de l’Agriculture, des Eaux et forêts, de la SODEFOR, de la Chefferie traditionnelle, des communautés locales, de la Société civile , du Secteur privé et du Sécretariat Exécutif Permanent REDD+.
Afin de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire s’est engagée en 2011 dans le mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+).
C’est dans ce contexte que le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD) à travers le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP REDD+) a bénéficié d’un appui au titre du premier et du deuxième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) conclus entre la République de Côte d’Ivoire et la République Française pour la mise en œuvre d’un Projet pilote REDD+ dans la Région de la Mé (PRM) dans le domaine rural en périphérie des forêts classées de Mabi et Yaya.
Ce projet d’une durée de 3 ans bénéficie d’un financement de 1 milliard 600 000 F CFA et est exécuté par ETC TERRA-RONGEAD en étroite collaboration avec le SEP REDD+. Il s’achève à la fin de l’année 2019.
Atapointe