Odienné- L’inspecteur de l’enseignement primaire et préscolaire de Gbéléban, Yéo Torna, a déploré vendredi, lors d’une cérémonie dans le village de Kabala (sous-préfecture de Seydougou, département de Gbéléban), le retrait de 40 élèves du système éducatif conventionnel au profit de l’école coranique, réduisant l’effectif de 135 élève à 91 en fin d’année.
« Je ne peux pas comprendre que pendant que l’on s’évertue à vous construire des bâtiments scolaires, que des parents d’élèves se permettent de retirer leurs enfants pour les scolariser à l’enseignement islamique. Nous sommes tous des croyants, mais nous n’allons pas encourager de tels comportements. Je vous invite à faire en sorte que l’année prochaine, ces enfants puissent reprendre le chemin de l’école », a dénoncé Yéo Torna.
Selon l’inspecteur, l’effectif minimum accepté est de 50 enfants par classe mais à Kabala, l’effectif total de l’école est passé de 135 à la rentrée des classes à 91 élèves après le retrait des enfants.
Les enseignants du village, démotivés par le retrait des enfants pendant l’année scolaire 2017-2018, ont organisé une fête de l’école pour sensibiliser les parents à scolariser massivement leurs enfants.
L’école primaire publique de Kabala, ouverte en 1998, avait un seul bâtiment de trois classes. Tombé en ruine, il a été réhabilité par la ministre Kaba Nialé. Un second bâtiment est en construction, sur financement de la mairie de Seydougou.
« Je ne peux pas comprendre que pendant que l’on s’évertue à vous construire des bâtiments scolaires, que des parents d’élèves se permettent de retirer leurs enfants pour les scolariser à l’enseignement islamique. Nous sommes tous des croyants, mais nous n’allons pas encourager de tels comportements. Je vous invite à faire en sorte que l’année prochaine, ces enfants puissent reprendre le chemin de l’école », a dénoncé Yéo Torna.
Selon l’inspecteur, l’effectif minimum accepté est de 50 enfants par classe mais à Kabala, l’effectif total de l’école est passé de 135 à la rentrée des classes à 91 élèves après le retrait des enfants.
Les enseignants du village, démotivés par le retrait des enfants pendant l’année scolaire 2017-2018, ont organisé une fête de l’école pour sensibiliser les parents à scolariser massivement leurs enfants.
L’école primaire publique de Kabala, ouverte en 1998, avait un seul bâtiment de trois classes. Tombé en ruine, il a été réhabilité par la ministre Kaba Nialé. Un second bâtiment est en construction, sur financement de la mairie de Seydougou.