APA - La levée des corps des six victimes des inondations à Attecoubé, à l’Ouest d’Abidjan, s’est déroulée jeudi dans une atmosphère de fortes émotions et de recueillement à Ivosep Treichville, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire, située dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.
Dans le déchirement, les familles réunies dans la mythique salle Félix Houphouët-Boigny, avaient à leurs côtés la ministre ivoirienne de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Pr Mariatou Koné, des diplomates et plusieurs personnalités, venues témoigner leur compassion aux victimes.
Dans la nuit du 18 au 19 juin 2018, « un grand cri a déchiré » le cœur de la cité d’Attécoubé, à l’Ouest d’Abidjan, lors de fortes pluies, a rappelé le maire Paulin Danho, souhaitant que Dieu console les familles endeuillées dans cet élan d’ultime séparation, devant près de 1.000 personnes.
« Chers frères, allez en paix, que le Tout-puissant vous accueille dans son paradis », a lancé le premier magistrat de la commune d’Attecoubé, étreint d’émotion face à cette catastrophe qui frappe sa cité, quatre ans après des éboulements ayant occasionné des pertes en vies humaines.
Mme Mariatou Koné a réitéré la « compassion et les sincères condoléances » du gouvernement et de la Nation ivoirienne aux parents et aux familles des victimes des pluies diluviennes de la commune d’Attecoubé, dans un bref discours.
« Ces morts doivent nous interpeler sur nos responsabilités dans la vie en société » et le respect des normes qui réglementent les comportements quotidiens, a dit la ministre, invitant les uns et les autres à savoir tirer les leçons de ce drame afin de ne pas endeuiller leur famille par des « actes inconscients ».
Mariam Fofana, en larme et visiblement en sanglot, dit éprouver une grande douleur suite au décès de sa petite sœur et ses deux enfants qui ont péri dans les eaux de pluie. Avec des pas lourds, se dirige-t-elle vers les siens qui tentent de la réconforter.
L’éboulement survenu à Mossikro où l’on dénombre la plupart des victimes à Attecoubé, a causé la mort d’un jeune nigérian, Michael Odachi, batteur dans un groupe de gospel. Plusieurs de ses amis et proches, vêtus de tee-shirts noirs à son effigie, partagent le deuil avec sa famille.
Le visage grave, une chantre du groupe auquel appartenait Michael, avoue que c’est une énorme perte, avant d’ajouter : « on ne peut pas trouver un batteur comme lui ». Michael, la trentaine, a été tué dans l’éboulement avec son frère, un tailleur de 27 ans.
Un imam et un pasteur ont dit des prières à l’endroit des victimes, qui devraient être inhumées dans l’après-midi au cimetière de Yopougon, une commune populaire à l’Ouest d’Abidjan.
De fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin 2018 ont fait 20 morts dans tout le pays dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, un mort à Tiassalé (sud) et un autre à Guiberoua dans le centre-ouest ivoirien.
AP/ls/APA
Dans le déchirement, les familles réunies dans la mythique salle Félix Houphouët-Boigny, avaient à leurs côtés la ministre ivoirienne de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Pr Mariatou Koné, des diplomates et plusieurs personnalités, venues témoigner leur compassion aux victimes.
Dans la nuit du 18 au 19 juin 2018, « un grand cri a déchiré » le cœur de la cité d’Attécoubé, à l’Ouest d’Abidjan, lors de fortes pluies, a rappelé le maire Paulin Danho, souhaitant que Dieu console les familles endeuillées dans cet élan d’ultime séparation, devant près de 1.000 personnes.
« Chers frères, allez en paix, que le Tout-puissant vous accueille dans son paradis », a lancé le premier magistrat de la commune d’Attecoubé, étreint d’émotion face à cette catastrophe qui frappe sa cité, quatre ans après des éboulements ayant occasionné des pertes en vies humaines.
Mme Mariatou Koné a réitéré la « compassion et les sincères condoléances » du gouvernement et de la Nation ivoirienne aux parents et aux familles des victimes des pluies diluviennes de la commune d’Attecoubé, dans un bref discours.
« Ces morts doivent nous interpeler sur nos responsabilités dans la vie en société » et le respect des normes qui réglementent les comportements quotidiens, a dit la ministre, invitant les uns et les autres à savoir tirer les leçons de ce drame afin de ne pas endeuiller leur famille par des « actes inconscients ».
Mariam Fofana, en larme et visiblement en sanglot, dit éprouver une grande douleur suite au décès de sa petite sœur et ses deux enfants qui ont péri dans les eaux de pluie. Avec des pas lourds, se dirige-t-elle vers les siens qui tentent de la réconforter.
L’éboulement survenu à Mossikro où l’on dénombre la plupart des victimes à Attecoubé, a causé la mort d’un jeune nigérian, Michael Odachi, batteur dans un groupe de gospel. Plusieurs de ses amis et proches, vêtus de tee-shirts noirs à son effigie, partagent le deuil avec sa famille.
Le visage grave, une chantre du groupe auquel appartenait Michael, avoue que c’est une énorme perte, avant d’ajouter : « on ne peut pas trouver un batteur comme lui ». Michael, la trentaine, a été tué dans l’éboulement avec son frère, un tailleur de 27 ans.
Un imam et un pasteur ont dit des prières à l’endroit des victimes, qui devraient être inhumées dans l’après-midi au cimetière de Yopougon, une commune populaire à l’Ouest d’Abidjan.
De fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin 2018 ont fait 20 morts dans tout le pays dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, un mort à Tiassalé (sud) et un autre à Guiberoua dans le centre-ouest ivoirien.
AP/ls/APA