Songon- La nouvelle voie express menant du carrefour Ghandi au Palais de justice de Yopougon, ne disposant d’aucun lampadaire est la cause de nombreuses agressions chaque soirée, a appris mercredi, l’AIP auprès des riverains.
"Le lundi soir vers 22H, n’ayant pas de petites monnaies pour emprunter un taxi, j’ai décidé de marcher du carrefour Palais pour rentrer à mon domicile sis au petit camp militaire. Malheureusement des malfrats tapis dans le noir vers l’église catholique Saint Laurent de Kouté, m’ont agressé et poignardé avant de prendre mon téléphone portable et mon porte monnaie où j’avais mon argent de loyer ", a expliqué Frédéric Kouassi, étudiant dans une grande école, en larmes.
Comme lui, des transporteurs ont été aussi victimes des jeunes délinquants qui sévissent impunément sur cette voie express. Au nombre de ceux ci, figure Ahmed Fofana, chauffeur de taxi compteur qui a failli y perdre la vie en voulant lutter avec les malfrats de cette zone.
" Vers minuit, trois jeune gens dont une fille, m’ont signalé au niveau de la station Texaco de Niangon et m’ont proposé 2000 francs CFA comme tarif pour que je les dépose au village Kouté en passant par le cimetière de ce village. Arrivé au niveau du cimetière, celui qui était assis derrière moi à serrer mon cou avec une grosse chaîne en fer en me demandant de donner toute ma recette", a t il dit.
Il a ajouté que ces malfrats l’ont roué de coups lorsqu’il a tenté de se défendre avant de prendre de force sa recette estimée à plus de 40 000 francs CFA enfouis sous son tapis. Par la suite, ils se sont volatilisés dans la broussailles après s’être faufilés entre les tables du marché Kouté.
A côté de ce cas d’agression, les chauffeurs de taxis communaux de Yopougon ont été également victimes de ces agressions. C’est pourquoi dorénavant quand il est 23H, ces derniers évitent de passer sur la voie express Ghandi-Palais ou au cas contraire, ils ne considèrent pas les feux tricolores situés au carrefour de l’Eglise catholique Saint Laurent de Kouté.
"C’est préférable d’éviter de passer sur cette voie express lorsqu’il fait tard car les jeunes délinquants agressent violemment", a fait savoir Amani, un jeune conducteur de taxi communal.
D’autres cas d’agressions ont été signalés derrière le lycée municipal Pierre Gadie de Yopougon notamment des vols à main armée et des viols. "A cet endroit, lorsque les malfrats finissent d’agresser souvent même à 20H dans la pénombre, ils arrivent à s’éclipser en passant par le caniveau de cet établissement qui ouvert", a-t-on appris auprès de la police.
Face à ces nombreuses agressions signalés sur cette voie express Ghandi-Palais de Yopougon, le district de police de ladite commune a mobilisé des forces de défense et de sécurité mais les résultats ne sont toujours pas escomptés car sans lumière c’est à dire sans installation de lampadaire sur cet axe, il est difficile pour les policiers, gendarmes et militaires de mettre la main sur ces délinquants qui maîtrisent leur zone criminologène, a fait remarquer notre source sécuritaire.
"Pis au lieu de réparer les feux tricolores installés au carrefour de l’Église catholique Saint Laurent Kouté, c’est plutôt une caméra qui a été récemment installée pour filmer dans la pénombre. Comment peut on avoir des résultats probants", s’interroge notre source sécuritaire.
"La voie express est fréquentée par de nombreux automobilistes la journée mais à défaut de lampadaires et pour notre sécurité, nous préférons passer par la voie d’Assonvon hôtel les soirs et c’est une perte pour nous les transporteurs", a déploré Lamine Diaby, plaidant pour l’installation de lampadaire.
Les riverains dont les habitations sont en bordure de cette voie express pour leur part, demandent aux autorités d’agir urgemment parce qu’à cause de ces agressions ils sont apeurés quand il fait soir.
"Nous avons peur.Car des jeunes délinquants agressent souvent des commerçants et des étudiants qui sortent très tôt souvent devant nos portes ou nos fenêtres. Et nous sommes impuissants à cause de l’obscurité. Alors, nous demandons aux autorités compétentes de doter cet axe de lampadaires", ont souhaité les riverains.
tg/fmo
"Le lundi soir vers 22H, n’ayant pas de petites monnaies pour emprunter un taxi, j’ai décidé de marcher du carrefour Palais pour rentrer à mon domicile sis au petit camp militaire. Malheureusement des malfrats tapis dans le noir vers l’église catholique Saint Laurent de Kouté, m’ont agressé et poignardé avant de prendre mon téléphone portable et mon porte monnaie où j’avais mon argent de loyer ", a expliqué Frédéric Kouassi, étudiant dans une grande école, en larmes.
Comme lui, des transporteurs ont été aussi victimes des jeunes délinquants qui sévissent impunément sur cette voie express. Au nombre de ceux ci, figure Ahmed Fofana, chauffeur de taxi compteur qui a failli y perdre la vie en voulant lutter avec les malfrats de cette zone.
" Vers minuit, trois jeune gens dont une fille, m’ont signalé au niveau de la station Texaco de Niangon et m’ont proposé 2000 francs CFA comme tarif pour que je les dépose au village Kouté en passant par le cimetière de ce village. Arrivé au niveau du cimetière, celui qui était assis derrière moi à serrer mon cou avec une grosse chaîne en fer en me demandant de donner toute ma recette", a t il dit.
Il a ajouté que ces malfrats l’ont roué de coups lorsqu’il a tenté de se défendre avant de prendre de force sa recette estimée à plus de 40 000 francs CFA enfouis sous son tapis. Par la suite, ils se sont volatilisés dans la broussailles après s’être faufilés entre les tables du marché Kouté.
A côté de ce cas d’agression, les chauffeurs de taxis communaux de Yopougon ont été également victimes de ces agressions. C’est pourquoi dorénavant quand il est 23H, ces derniers évitent de passer sur la voie express Ghandi-Palais ou au cas contraire, ils ne considèrent pas les feux tricolores situés au carrefour de l’Eglise catholique Saint Laurent de Kouté.
"C’est préférable d’éviter de passer sur cette voie express lorsqu’il fait tard car les jeunes délinquants agressent violemment", a fait savoir Amani, un jeune conducteur de taxi communal.
D’autres cas d’agressions ont été signalés derrière le lycée municipal Pierre Gadie de Yopougon notamment des vols à main armée et des viols. "A cet endroit, lorsque les malfrats finissent d’agresser souvent même à 20H dans la pénombre, ils arrivent à s’éclipser en passant par le caniveau de cet établissement qui ouvert", a-t-on appris auprès de la police.
Face à ces nombreuses agressions signalés sur cette voie express Ghandi-Palais de Yopougon, le district de police de ladite commune a mobilisé des forces de défense et de sécurité mais les résultats ne sont toujours pas escomptés car sans lumière c’est à dire sans installation de lampadaire sur cet axe, il est difficile pour les policiers, gendarmes et militaires de mettre la main sur ces délinquants qui maîtrisent leur zone criminologène, a fait remarquer notre source sécuritaire.
"Pis au lieu de réparer les feux tricolores installés au carrefour de l’Église catholique Saint Laurent Kouté, c’est plutôt une caméra qui a été récemment installée pour filmer dans la pénombre. Comment peut on avoir des résultats probants", s’interroge notre source sécuritaire.
"La voie express est fréquentée par de nombreux automobilistes la journée mais à défaut de lampadaires et pour notre sécurité, nous préférons passer par la voie d’Assonvon hôtel les soirs et c’est une perte pour nous les transporteurs", a déploré Lamine Diaby, plaidant pour l’installation de lampadaire.
Les riverains dont les habitations sont en bordure de cette voie express pour leur part, demandent aux autorités d’agir urgemment parce qu’à cause de ces agressions ils sont apeurés quand il fait soir.
"Nous avons peur.Car des jeunes délinquants agressent souvent des commerçants et des étudiants qui sortent très tôt souvent devant nos portes ou nos fenêtres. Et nous sommes impuissants à cause de l’obscurité. Alors, nous demandons aux autorités compétentes de doter cet axe de lampadaires", ont souhaité les riverains.
tg/fmo