La communauté tunisienne de Côte d’Ivoire s’est spontanément portée au secours des populations victimes des inondations meurtrières de la semaine dernière, en organisant une série d’activité notamment la distribution de plats chauds.
Une des actions a ciblé le quartier des Rosiers, à Abidjan, à quelques pas du commissariat du 35e arrondissement à la Palmeraie. Des plats chauds ont été distribués mardi par les bénévoles d’aTunCI ou l’Association des Tunisiens de Côte d’Ivoire.
La distribution a eu lieu au centre d’accueil installé par les autorités ivoiriennes dans le quartier des Rosiers. Le centre héberge quelques centaines de personnes qui ont perdu leur habitation suite aux dernières inondations. Parmi eux, beaucoup de femmes et d’enfants.
Pour Nathalie Koné, de la direction du centre, cette attention tombe à point nommé. « Nos réfugiés ont tout perdu, commente-t-elle. Tout élan de solidarité est le bienvenu, car il est difficile de satisfaire tous les besoins. »
Les sinistrés, confie-t-elle, sont encore en état de choc, après la perte de tout ce qu’ils possédaient. « Un plat chaud et consistant représente, dans ces circonstances, plus que la nourriture et les calories dont ils ont besoin : cela apporte du réconfort, et je remercie la communauté tunisienne d’avoir eu ce geste », s’enthousiasme Nathalie Koné.
Mme Koné a lancé à cet égard un appel supplémentaire à la solidarité en attirant l’attention sur les besoins urgents du centre. Le centre manque de lait pour bébé (environ une vingtaine de bébés vit actuellement au centre) ainsi que de vêtements pour enfants (en particulier les garçons).
Présent lors de la distribution des plats chauds, Mahrez Karoui, vice-président d’aTunCI, estime que la communauté tunisienne n’a fait que son devoir. « Il est de notre devoir de soutenir nos frères ivoiriens touchés par ces intempéries, indique-t-il. C’est dans des moments pareils que les liens de fraternité s’imposent. Nous vivons dans ce magnifique pays, et nous ne pouvons pas rester insensibles à la détresse qui nous entoure. Notre communauté n’a fait que concrétiser à sa manière l’élan de solidarité exprimé par tous. »
Les Tunisiens en Côte d’Ivoire ne sont pas nombreux. Forte aujourd’hui d’environ deux mille ressortissants tunisiens (essentiellement des cadres dans des entreprises locales ou des organisations internationales), la communauté tunisienne de Côte d’Ivoire cherche à s’organiser à travers son association, aTunCI, appelée à jouer un rôle culturel et social et de rapprochement des deux cultures.
« L’Association des Tunisiens de Côte d’Ivoire est en cours de constitution juridique mais nous ne pouvions pas rester sans rien faire en attendant d’obtenir les agréments définitifs, témoigne Hichem Ghanmi, membre fondateur de l’association. Nous sommes ainsi reconnaissants aux autorités ivoiriennes d’avoir laissé aTunCI entamer ses activités en attendant que la procédure suive son cours. »
CC et DA
Une des actions a ciblé le quartier des Rosiers, à Abidjan, à quelques pas du commissariat du 35e arrondissement à la Palmeraie. Des plats chauds ont été distribués mardi par les bénévoles d’aTunCI ou l’Association des Tunisiens de Côte d’Ivoire.
La distribution a eu lieu au centre d’accueil installé par les autorités ivoiriennes dans le quartier des Rosiers. Le centre héberge quelques centaines de personnes qui ont perdu leur habitation suite aux dernières inondations. Parmi eux, beaucoup de femmes et d’enfants.
Pour Nathalie Koné, de la direction du centre, cette attention tombe à point nommé. « Nos réfugiés ont tout perdu, commente-t-elle. Tout élan de solidarité est le bienvenu, car il est difficile de satisfaire tous les besoins. »
Les sinistrés, confie-t-elle, sont encore en état de choc, après la perte de tout ce qu’ils possédaient. « Un plat chaud et consistant représente, dans ces circonstances, plus que la nourriture et les calories dont ils ont besoin : cela apporte du réconfort, et je remercie la communauté tunisienne d’avoir eu ce geste », s’enthousiasme Nathalie Koné.
Mme Koné a lancé à cet égard un appel supplémentaire à la solidarité en attirant l’attention sur les besoins urgents du centre. Le centre manque de lait pour bébé (environ une vingtaine de bébés vit actuellement au centre) ainsi que de vêtements pour enfants (en particulier les garçons).
Présent lors de la distribution des plats chauds, Mahrez Karoui, vice-président d’aTunCI, estime que la communauté tunisienne n’a fait que son devoir. « Il est de notre devoir de soutenir nos frères ivoiriens touchés par ces intempéries, indique-t-il. C’est dans des moments pareils que les liens de fraternité s’imposent. Nous vivons dans ce magnifique pays, et nous ne pouvons pas rester insensibles à la détresse qui nous entoure. Notre communauté n’a fait que concrétiser à sa manière l’élan de solidarité exprimé par tous. »
Les Tunisiens en Côte d’Ivoire ne sont pas nombreux. Forte aujourd’hui d’environ deux mille ressortissants tunisiens (essentiellement des cadres dans des entreprises locales ou des organisations internationales), la communauté tunisienne de Côte d’Ivoire cherche à s’organiser à travers son association, aTunCI, appelée à jouer un rôle culturel et social et de rapprochement des deux cultures.
« L’Association des Tunisiens de Côte d’Ivoire est en cours de constitution juridique mais nous ne pouvions pas rester sans rien faire en attendant d’obtenir les agréments définitifs, témoigne Hichem Ghanmi, membre fondateur de l’association. Nous sommes ainsi reconnaissants aux autorités ivoiriennes d’avoir laissé aTunCI entamer ses activités en attendant que la procédure suive son cours. »
CC et DA