Yamoussoukro - Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Coulibaly Sangafowa, a procédé lundi dans le village de Lolobo (à 10 km de Yamoussoukro) au lancement du projet d’appui au développement de la filière manioc et des maraîchers en Côte d’Ivoire (PRO2M).
D’un coût de 11,5 milliards de F CFA, le projet, financé par l’Union européenne (UE), vise à professionnaliser ces filières et à renforcer la sécurité alimentaire.
Le PRO2M va durer jusqu’à 2021 et se déroulera sur 21 régions du pays avec l’intronisation d’innovations comme la production sous serre, l’irrigation, la mécanisation et la professionnalisation des acteurs pour un meilleur accès au marché.
Les principales filières agricoles en Côte d’Ivoire ont connu des réformes. Le manioc, considéré par le passé comme une culture de soudure, est devenu une culture de rente depuis la production avec des produits dérivés.
« Culture émergente de par l’utilisation de son biogaz, cette culture créatrice de richesse ne pouvait demeurer en reste avec des réformes souhaitées par le président de la République », a expliqué le Dr Bédoumi Kouassi, directeur des productions vivrières et de la sécurité alimentaires au MINADER.
Le projet est exécuté par le FIRCA avec le MINADER comme maître d’ouvrage. Il ambitionne d’améliorer la nutrition dans des ménages ciblés, notamment les cantines scolaires. L’offre des légumes et du manioc frais connaîtra une amélioration pour atteindre 150 000 T dont 60 000 T de produits transformés (attiéké et placali).
« Notre but, c’est de former un véritable entrepreneur qui soit capable de dominer le marché et d’imposer son prix plutôt que de subir à travers des négociations préalables à la production », a confié l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean-François Valette, qui a rappelé que l’une des thématiques les plus importantes du sommet l’UE-UA du 29 au 30 novembre 2017 à Abidjan était l’emploi des jeunes, notamment dans le secteur stratégique de l’agriculture en Côte d’Ivoire.
Le diplomate européen a indiqué qu’avec la croissance démographique en Afrique, il est important que les villes africaines soient nourries par des Africains et notamment par des nationaux.
Selon le ministre Coulibaly Sangafowa, l’impact de ce projet permettra une production additionnelle de 300 000 T de manioc frais et mettra à disposition des producteurs 100 000 de boutures pour couvrir 10 000 ha. Il permettra de fournir 7 500 emplois directs et plus de 20 000 emplois indirects.
Lolobo est une grande zone de production de manioc dans la région du Bélier qui bénéficie déjà du projet d’acropole, un projet structurant d’un montant de 81 milliards de FCFA bénéficiant du financement de la Banque africaine de développement (BAD), rappelle-t-on.
Le lancement officiel du PRO2M a été précédé d’un atelier national qui a réuni dans la capitale politique ivoirienne des producteurs de manioc et du vivrier pour échanger et s’accorder sur le bon déroulement dudit projet.
nam/kp
D’un coût de 11,5 milliards de F CFA, le projet, financé par l’Union européenne (UE), vise à professionnaliser ces filières et à renforcer la sécurité alimentaire.
Le PRO2M va durer jusqu’à 2021 et se déroulera sur 21 régions du pays avec l’intronisation d’innovations comme la production sous serre, l’irrigation, la mécanisation et la professionnalisation des acteurs pour un meilleur accès au marché.
Les principales filières agricoles en Côte d’Ivoire ont connu des réformes. Le manioc, considéré par le passé comme une culture de soudure, est devenu une culture de rente depuis la production avec des produits dérivés.
« Culture émergente de par l’utilisation de son biogaz, cette culture créatrice de richesse ne pouvait demeurer en reste avec des réformes souhaitées par le président de la République », a expliqué le Dr Bédoumi Kouassi, directeur des productions vivrières et de la sécurité alimentaires au MINADER.
Le projet est exécuté par le FIRCA avec le MINADER comme maître d’ouvrage. Il ambitionne d’améliorer la nutrition dans des ménages ciblés, notamment les cantines scolaires. L’offre des légumes et du manioc frais connaîtra une amélioration pour atteindre 150 000 T dont 60 000 T de produits transformés (attiéké et placali).
« Notre but, c’est de former un véritable entrepreneur qui soit capable de dominer le marché et d’imposer son prix plutôt que de subir à travers des négociations préalables à la production », a confié l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean-François Valette, qui a rappelé que l’une des thématiques les plus importantes du sommet l’UE-UA du 29 au 30 novembre 2017 à Abidjan était l’emploi des jeunes, notamment dans le secteur stratégique de l’agriculture en Côte d’Ivoire.
Le diplomate européen a indiqué qu’avec la croissance démographique en Afrique, il est important que les villes africaines soient nourries par des Africains et notamment par des nationaux.
Selon le ministre Coulibaly Sangafowa, l’impact de ce projet permettra une production additionnelle de 300 000 T de manioc frais et mettra à disposition des producteurs 100 000 de boutures pour couvrir 10 000 ha. Il permettra de fournir 7 500 emplois directs et plus de 20 000 emplois indirects.
Lolobo est une grande zone de production de manioc dans la région du Bélier qui bénéficie déjà du projet d’acropole, un projet structurant d’un montant de 81 milliards de FCFA bénéficiant du financement de la Banque africaine de développement (BAD), rappelle-t-on.
Le lancement officiel du PRO2M a été précédé d’un atelier national qui a réuni dans la capitale politique ivoirienne des producteurs de manioc et du vivrier pour échanger et s’accorder sur le bon déroulement dudit projet.
nam/kp