Bouna - Le marché hebdomadaire de Niamoué dans le département de Doropo passe pour être l'un des véritables pôles économiques de la région du Bounkani en raison de la forte densité des opérations commerciales qui s'y déroulent.
Erigée en circonscription administrative en 2010, selon le décret N° 2010-230 du 25 août 2010, et officiellement ouverte depuis le 28 décembre 2016 par décret n°1158 du 28 décembre 2016, la sous-préfecture de Niamoué est née de la scission de celles de Téhini et de Bouna. Cette nouvelle circonscription administrative se situe à 37, 5 km de Doropo (Chef-lieu de Département), 25 km de Téhini et 73,5 km de Bouna (Chef-lieu de Région).
Cette position en fait un pôle économique stratégique. Cette sous-préfecture a une économie essentiellement basée sur les transactions agricoles et le marché hebdomadaire du mercredi cristallise toutes les attentions.
En effet, chaque mercredi, Niamoué connaît une effervescence bien particulière et voit affluer des milliers de commerçants et acheteurs de produits et marchandises diverses. Certains proviennent des pays limitrophes tels que le Ghana et le Burkina Faso et traversent la frontière pour bénéficier des offres exceptionnelles que propose ce marché.
Ce jour particulier, la population de Niamoué s’accroît de façon significative du fait de l’arrivée d’une population importante venue d’horizons divers.
Ainsi, ce sont environ une dizaine de camions de type Kia, une vingtaine de tricycles pleins à craquer qui déversent chaque mercredi à Niamoué des commerçants et des populations qui y convergent dans une ambiance très mouvementée.
Une des particularités de ce marché, pour ne pas dire la principale, est son marché du bétail. Tous les revendeurs de la région s'y approvisionnent, souligne-t-on. Moutons, cabris, poulets, pintades, dindons et bien d'autres volailles sont vendus à vil prix.
En dehors de la période de traite de l'anacarde, la pintade y est vendue à 2500 francs CFA et le mouton à 20 000 francs CFA. Il se raconte même que dans un passé passé récent, ce marché attirait des acheteurs de Bouaké et même de Bondoukou appâtés par la richesse du marché à bétail de Niamoué.
Par ailleurs, le marché hebdomadaire de Niamoué a une intensité cyclique due aux cycles des différentes spéculations agricoles avec un pic d’intérêt lors de la campagne de l’anacarde (de mars à juillet) et de la mi-juin/juillet à août/septembre (karité).
Les spéculations comme l’igname, le vivrier, le mil, etc se répartissent le long de l’année. Pour ce qui est de l’igname, il faut avouer que cette spéculation a depuis quelques années perdu de l’intérêt du fait de l’anacarde.
La réorganisation du marché, demeure un projet en perspective, pour le sous-préfet de la localité, Kouamé Foulé Maruis qui entend faire remplacer les étales de toiture en pailles par des toitures en tôles.
(AIP)
on/fmo
Par Oulai Koatéhi Natem
Correspondant de l'AIP à Bouna
Erigée en circonscription administrative en 2010, selon le décret N° 2010-230 du 25 août 2010, et officiellement ouverte depuis le 28 décembre 2016 par décret n°1158 du 28 décembre 2016, la sous-préfecture de Niamoué est née de la scission de celles de Téhini et de Bouna. Cette nouvelle circonscription administrative se situe à 37, 5 km de Doropo (Chef-lieu de Département), 25 km de Téhini et 73,5 km de Bouna (Chef-lieu de Région).
Cette position en fait un pôle économique stratégique. Cette sous-préfecture a une économie essentiellement basée sur les transactions agricoles et le marché hebdomadaire du mercredi cristallise toutes les attentions.
En effet, chaque mercredi, Niamoué connaît une effervescence bien particulière et voit affluer des milliers de commerçants et acheteurs de produits et marchandises diverses. Certains proviennent des pays limitrophes tels que le Ghana et le Burkina Faso et traversent la frontière pour bénéficier des offres exceptionnelles que propose ce marché.
Ce jour particulier, la population de Niamoué s’accroît de façon significative du fait de l’arrivée d’une population importante venue d’horizons divers.
Ainsi, ce sont environ une dizaine de camions de type Kia, une vingtaine de tricycles pleins à craquer qui déversent chaque mercredi à Niamoué des commerçants et des populations qui y convergent dans une ambiance très mouvementée.
Une des particularités de ce marché, pour ne pas dire la principale, est son marché du bétail. Tous les revendeurs de la région s'y approvisionnent, souligne-t-on. Moutons, cabris, poulets, pintades, dindons et bien d'autres volailles sont vendus à vil prix.
En dehors de la période de traite de l'anacarde, la pintade y est vendue à 2500 francs CFA et le mouton à 20 000 francs CFA. Il se raconte même que dans un passé passé récent, ce marché attirait des acheteurs de Bouaké et même de Bondoukou appâtés par la richesse du marché à bétail de Niamoué.
Par ailleurs, le marché hebdomadaire de Niamoué a une intensité cyclique due aux cycles des différentes spéculations agricoles avec un pic d’intérêt lors de la campagne de l’anacarde (de mars à juillet) et de la mi-juin/juillet à août/septembre (karité).
Les spéculations comme l’igname, le vivrier, le mil, etc se répartissent le long de l’année. Pour ce qui est de l’igname, il faut avouer que cette spéculation a depuis quelques années perdu de l’intérêt du fait de l’anacarde.
La réorganisation du marché, demeure un projet en perspective, pour le sous-préfet de la localité, Kouamé Foulé Maruis qui entend faire remplacer les étales de toiture en pailles par des toitures en tôles.
(AIP)
on/fmo
Par Oulai Koatéhi Natem
Correspondant de l'AIP à Bouna