Séguéla– L’insuffisance tant du personnel enseignant que d’encadrement est la principale cause du faible taux de réussite au brevet d'études du premier cycle (BEPC), dans la direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (DRENETFP) de Séguéla, a appris l’AIP auprès du directeur régional, M’Bassidjé Augoud Roger, mardi.
« Le plus grand problème que nous avons, c’est le déficit d’enseignants. Certains enfants sont allés composer sans avoir eu de professeurs dans certaines disciplines », a-t-il fait savoir, à la presse venue s’enquérir des résultats du BEPC, proclamés un peu plus tôt, qui sont de 33,19%, à plus de cinq points en dessous de ceux de l’année passée qui étaient de 38,55% et très loin du taux de 60,14% au plan national.
Outre les enseignants, le nombre peu élevé des encadreurs de ceux-ci est également pointé du doigt par le premier responsable de l’Education nationale dans la région du Worodougou qui, précisons-le, comptait cinq centres de composition, à savoir quatre à Séguéla et un à Kani.
« Les enseignants que nous avons ici, pour ce qui concerne le public, ont besoin d’être formés pour s’adapter à la nouvelle donne pédagogique et pour mieux saisir les contours des formats d’évaluation », a-t-il ajouté, précisant que le personnel de la direction de la formation continue chargé d’assurer cette tâche est en nombre insuffisant.
« Notre problème se situe à ce niveau. Ressources humaines insuffisantes », a conclu le DRENETFP, qui envisage l’organisation, pour la prochaine année scolaire et avec l’appui de quelques cadres, d’une journée dite de l’enseignant pour motiver ce corps.
Au cours de l’année scolaire, au lycée moderne Dominique Ouattara, le plus grand établissement de la région avec plus de 4 500 élèves, des classes ne disposaient pas de professeurs dans des matières telles qu’en français et en mathématiques quand d’autres voyaient leur volume horaire drastiquement réduit pour permettre aux enseignants de prendre le maximum de classes, rappelle-t-on.
Face à cette situation, le Conseil régional du Worodougou avait sollicité l’aide de professeurs vacataires pris en charge sur son budget.
Selon les services des ressources humaines de la DRENETFP, un besoin d’une soixantaine de professeurs est répertorié dans la région avec des déficits criants en mathématiques, anglais, physiques-chimie et SVT.
kkp/fmo
« Le plus grand problème que nous avons, c’est le déficit d’enseignants. Certains enfants sont allés composer sans avoir eu de professeurs dans certaines disciplines », a-t-il fait savoir, à la presse venue s’enquérir des résultats du BEPC, proclamés un peu plus tôt, qui sont de 33,19%, à plus de cinq points en dessous de ceux de l’année passée qui étaient de 38,55% et très loin du taux de 60,14% au plan national.
Outre les enseignants, le nombre peu élevé des encadreurs de ceux-ci est également pointé du doigt par le premier responsable de l’Education nationale dans la région du Worodougou qui, précisons-le, comptait cinq centres de composition, à savoir quatre à Séguéla et un à Kani.
« Les enseignants que nous avons ici, pour ce qui concerne le public, ont besoin d’être formés pour s’adapter à la nouvelle donne pédagogique et pour mieux saisir les contours des formats d’évaluation », a-t-il ajouté, précisant que le personnel de la direction de la formation continue chargé d’assurer cette tâche est en nombre insuffisant.
« Notre problème se situe à ce niveau. Ressources humaines insuffisantes », a conclu le DRENETFP, qui envisage l’organisation, pour la prochaine année scolaire et avec l’appui de quelques cadres, d’une journée dite de l’enseignant pour motiver ce corps.
Au cours de l’année scolaire, au lycée moderne Dominique Ouattara, le plus grand établissement de la région avec plus de 4 500 élèves, des classes ne disposaient pas de professeurs dans des matières telles qu’en français et en mathématiques quand d’autres voyaient leur volume horaire drastiquement réduit pour permettre aux enseignants de prendre le maximum de classes, rappelle-t-on.
Face à cette situation, le Conseil régional du Worodougou avait sollicité l’aide de professeurs vacataires pris en charge sur son budget.
Selon les services des ressources humaines de la DRENETFP, un besoin d’une soixantaine de professeurs est répertorié dans la région avec des déficits criants en mathématiques, anglais, physiques-chimie et SVT.
kkp/fmo