Abidjan (Côte d’Ivoire) - La déforestation constitue la troisième source d’émission de gaz à effet de serre avant la pollution des véhicules, a affirmé mercredi à Abidjan, le capitaine Zana Ouattara, chargé de la composante changement climatique au secrétariat exécutif ivoirien permanent du mécanisme international dénommé « Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts ( REDD+), un projet auquel s’est engagé la Côte d’Ivoire en juin 2011.
Dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale, le mécanisme REDD+ a notamment pour objectif de réduire la déforestation et la dégradation des forêts dans le pays et de reconstituer le couvert forestier pour atteindre 20% au moins à l’horizon 2030.
« Le premier secteur qui émet beaucoup plus de gaz à effet de serre, c’est celui des énergies fossiles. La déforestation constitue la troisième source d’émission de gaz à effet de serre avant la pollution provoquée par les véhicules », a indiqué le capitaine Ouattara parlant des causes des changements climatiques lors d’un atelier initié par le mécanisme REDD+ à l’attention des journalistes et acteurs des médias ivoiriens où il a présenté un module sur le thème, « les changements climatiques, causes, conséquences et solutions ».
Énumérant les conséquences des changements climatiques, le conférencier a cité entre autres, les inondations, l’érosion côtière, la sécheresse et la fonte des glaciers. « Pour réduire l’impact des changements climatiques sur l’homme, il y a des solutions d’adaptation et d’atténuation. Investir dans la foresterie et le reboisement par exemple, permettent de réduire les effets du changement climatique», a expliqué M. Ouattara soulignant que « le défi est d’arriver à donner une valeur à l’arbre sur pieds».
Dans le même registre, M. Kessié Brou, assistant technique au secrétariat exécutif permanent du REDD+, qui a présenté ce mécanisme, a fait savoir, à son tour, que « la déforestation est la source la plus importante d’émission de gaz à effet de serre dans les pays en développement ».
Au cours de cet atelier de formation à l’attention des médias, les journalistes ont été invités à s’impliquer davantage dans la vulgarisation du mécanisme REDD+. « L’objectif de cette formation, c’est de faire en sorte que nous soyons accompagnés par la presse. Nous attendons des journalistes une plus grande implication dans la vulgarisation du REDD+ et dans la formation des différents acteurs », a déclaré, pour sa part, le colonel Ernest Ahoulou, le secrétaire exécutif permanent et coordonnateur du REDD+.
Le mécanisme international REDD+, né en 2005 est une approche d’atténuation des changements climatiques. Ce mécanisme vise à fournir des rémunérations aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, pour la conservation et la gestion durable de leurs forêts.
La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en juin 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux et de restaurer son couvert forestier fortement dégradé.
LB/ls
Dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale, le mécanisme REDD+ a notamment pour objectif de réduire la déforestation et la dégradation des forêts dans le pays et de reconstituer le couvert forestier pour atteindre 20% au moins à l’horizon 2030.
« Le premier secteur qui émet beaucoup plus de gaz à effet de serre, c’est celui des énergies fossiles. La déforestation constitue la troisième source d’émission de gaz à effet de serre avant la pollution provoquée par les véhicules », a indiqué le capitaine Ouattara parlant des causes des changements climatiques lors d’un atelier initié par le mécanisme REDD+ à l’attention des journalistes et acteurs des médias ivoiriens où il a présenté un module sur le thème, « les changements climatiques, causes, conséquences et solutions ».
Énumérant les conséquences des changements climatiques, le conférencier a cité entre autres, les inondations, l’érosion côtière, la sécheresse et la fonte des glaciers. « Pour réduire l’impact des changements climatiques sur l’homme, il y a des solutions d’adaptation et d’atténuation. Investir dans la foresterie et le reboisement par exemple, permettent de réduire les effets du changement climatique», a expliqué M. Ouattara soulignant que « le défi est d’arriver à donner une valeur à l’arbre sur pieds».
Dans le même registre, M. Kessié Brou, assistant technique au secrétariat exécutif permanent du REDD+, qui a présenté ce mécanisme, a fait savoir, à son tour, que « la déforestation est la source la plus importante d’émission de gaz à effet de serre dans les pays en développement ».
Au cours de cet atelier de formation à l’attention des médias, les journalistes ont été invités à s’impliquer davantage dans la vulgarisation du mécanisme REDD+. « L’objectif de cette formation, c’est de faire en sorte que nous soyons accompagnés par la presse. Nous attendons des journalistes une plus grande implication dans la vulgarisation du REDD+ et dans la formation des différents acteurs », a déclaré, pour sa part, le colonel Ernest Ahoulou, le secrétaire exécutif permanent et coordonnateur du REDD+.
Le mécanisme international REDD+, né en 2005 est une approche d’atténuation des changements climatiques. Ce mécanisme vise à fournir des rémunérations aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, pour la conservation et la gestion durable de leurs forêts.
La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en juin 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux et de restaurer son couvert forestier fortement dégradé.
LB/ls