Qui a parlé de « Danse avec moi », le premier album du groupe Bijou, sorti en 1977, ou du feuilleton télévisé brésilien, diffusé pour la première fois en 1981, ou du film d’Eleanor Bergstein sorti en 1995, etc… ?
« Danse avec moi »…ici, est une invite, lancée par chaque ivoirien à son compatriote, à danser. Comme dans un bal. C’est-à-dire à exécuter ensemble, ces mouvements de corps, qui se font en cadence et sont habituellement accompagnés de musique.
« Danse avec moi » au bal des nations unies avec la musique distillée par le système des nations unies !
De fait, l’expression « Nations Unies », suggérée par le Président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, fut utilisée pour la première fois dans la Déclaration des Nations Unies du 1er janvier 1942, pendant la seconde guerre mondiale.
L’Organisation des Nations Unies, (ONU), est alors fondée en 1945, avec aujourd’hui, 193 États Membres.
Le Système des Nations Unies, souvent appelé officieusement la « famille des Nations Unies », est quant à lui, composé des six organes principaux de l’ONU (l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat), et de nombreux programmes, fonds et institutions spécialisées. Chacune de ces entités a sa propre direction, son propre budget et ses propres États Membres.
Le Système des Nations Unies (SNU) en Côte d’Ivoire, placé sous le leadership du Coordonnateur Résident des Activités Opérationnelles du SNU, est composé des Agences, Fonds, Programmes et Institutions spécialisées.
Ces agences travaillent en synergie dans le cadre de la réforme du SNU, amorcée depuis 1997 et dont l’objectif est de renforcer la complémentarité et les synergies entre les différentes Agences du Système des Nations Unies. Le Plan-cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement de la Côte d’Ivoire (UNDAF) est la réponse que donne le SNU aux priorités de développement de la Côte d’Ivoire.
Parmi les musiciens de l’orchestre (système) des nations unies, se trouve une institution spécialisée, le PNUD.
Présent dans près de 170 pays et territoires et en Côte d’Ivoire depuis 1961, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est l’un des principaux organismes multilatéraux de développement contribuant à éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités et l’exclusion.
Après la crise post-électorale de 2011, il est apparu nécessaire d’aligner les interventions du PNUD sur les nouvelles priorités du Plan National de Développement (PND) dont la Côte d’Ivoire s’est doté.
Ainsi, à bien écouter les sonorités de cette musique, la partition du PNUD se joue à partir de 2 notes (deux principaux piliers):
1. la gouvernance, l’état de droit et la cohésion sociale qui vise le renforcement de la gouvernance démocratique et la consolidation de la paix ;
2. le développement durable inclusif, avec un focus sur la promotion des modes de production et de consommation durables, ainsi que la création d’opportunités d’emploi et de revenu pour les plus défavorisés, notamment les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables.
Seulement voilà…
Danser suppose ne pas pratiquer une pauvre harmonie imitative, mais au contraire, déjouer la dysharmonie, pour retrouver le concrétisme du geste qui préside à l’intention fusionnelle en révélant en surimpression la pensée cohérente et commune des danseurs.
C’est que sur le terrain, en Côte d’Ivoire, un environnement difficile pour le « doing business » (malgré quelques améliorations) ; la complexité et le manque de transparence dans les procédures de soumission et de passation des marchés; la très faible efficacité et efficience des administrations publiques; la carence des infrastructures disponibles, notamment au niveau de la santé ; ne permettent pas de créer l’harmonie chromatique entre les danseurs ivoiriens.
La redistribution des retombées de la croissance macroéconomique tarde à être une réalité inclusive. Le niveau de vie des populations (à travers l’accès équitable aux services sociaux de base et de protection sociale de qualité) a des effets perturbateurs sur les pas de danse libérés par les ivoiriens.
Par ailleurs, la corruption et les infractions assimilées, encore endémiques et présentes dans tous les secteurs d’activités, accentuant les clivages sociaux, enlèvent aux pas de danse, la possibilité de se conjuguer dans une physique de la réalité, de la fluidité, encore moins dans une géométrie fusionnelle et tensionnelle, tournant de fait, le dos à une éthique de l’honneur et de la grâce.
Monsieur M’Baye Babacar Cissé, Coordonnateur Résident des Activités Opérationnelles, n’en perd pas le sommeil pour autant…
Il en a vu des vertes et des pas mûres.
Lui qui travaille aux Nations Unies depuis 1980, plus récemment en tant qu’Administrateur assistant adjoint et Directeur régional adjoint du Bureau régional pour l’Afrique du PNUD.
L’homme a également servi comme Représentant résident et Coordonnateur résident au Burkina Faso et Directeur du PNUD en République démocratique du Congo. Après avoir occupé plusieurs postes de direction au siège du PNUD à New York. Après des missions avec le PNUD, notamment au Rwanda, au Bénin, à Madagascar et au Sénégal.
Le Coordonnateur Résident des Activités Opérationnelles dit pouvoir aider notre pays, à travers son instrument (son organisation), à emmener les populations ivoiriennes à éviter d’exécuter des gestes et des pas dissymétriques..
Développement économique, gouvernance, développement du capital humain et développement durable, sont les sonorités qu’il compte diffuser pour permettre aux ivoiriens de puiser dans leur répertoire gestuel afin de danser en harmonie…
La 17ième livraison de Twins magazine est le récit de cette orchestration musicale pour nous inviter à mieux danser…avec en fond, une instrumentation signée PNUD.
Bonne lecture et à très bientôt.
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef
zokosebe@yahoo.fr
« Danse avec moi »…ici, est une invite, lancée par chaque ivoirien à son compatriote, à danser. Comme dans un bal. C’est-à-dire à exécuter ensemble, ces mouvements de corps, qui se font en cadence et sont habituellement accompagnés de musique.
« Danse avec moi » au bal des nations unies avec la musique distillée par le système des nations unies !
De fait, l’expression « Nations Unies », suggérée par le Président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, fut utilisée pour la première fois dans la Déclaration des Nations Unies du 1er janvier 1942, pendant la seconde guerre mondiale.
L’Organisation des Nations Unies, (ONU), est alors fondée en 1945, avec aujourd’hui, 193 États Membres.
Le Système des Nations Unies, souvent appelé officieusement la « famille des Nations Unies », est quant à lui, composé des six organes principaux de l’ONU (l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat), et de nombreux programmes, fonds et institutions spécialisées. Chacune de ces entités a sa propre direction, son propre budget et ses propres États Membres.
Le Système des Nations Unies (SNU) en Côte d’Ivoire, placé sous le leadership du Coordonnateur Résident des Activités Opérationnelles du SNU, est composé des Agences, Fonds, Programmes et Institutions spécialisées.
Ces agences travaillent en synergie dans le cadre de la réforme du SNU, amorcée depuis 1997 et dont l’objectif est de renforcer la complémentarité et les synergies entre les différentes Agences du Système des Nations Unies. Le Plan-cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement de la Côte d’Ivoire (UNDAF) est la réponse que donne le SNU aux priorités de développement de la Côte d’Ivoire.
Parmi les musiciens de l’orchestre (système) des nations unies, se trouve une institution spécialisée, le PNUD.
Présent dans près de 170 pays et territoires et en Côte d’Ivoire depuis 1961, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est l’un des principaux organismes multilatéraux de développement contribuant à éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités et l’exclusion.
Après la crise post-électorale de 2011, il est apparu nécessaire d’aligner les interventions du PNUD sur les nouvelles priorités du Plan National de Développement (PND) dont la Côte d’Ivoire s’est doté.
Ainsi, à bien écouter les sonorités de cette musique, la partition du PNUD se joue à partir de 2 notes (deux principaux piliers):
1. la gouvernance, l’état de droit et la cohésion sociale qui vise le renforcement de la gouvernance démocratique et la consolidation de la paix ;
2. le développement durable inclusif, avec un focus sur la promotion des modes de production et de consommation durables, ainsi que la création d’opportunités d’emploi et de revenu pour les plus défavorisés, notamment les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables.
Seulement voilà…
Danser suppose ne pas pratiquer une pauvre harmonie imitative, mais au contraire, déjouer la dysharmonie, pour retrouver le concrétisme du geste qui préside à l’intention fusionnelle en révélant en surimpression la pensée cohérente et commune des danseurs.
C’est que sur le terrain, en Côte d’Ivoire, un environnement difficile pour le « doing business » (malgré quelques améliorations) ; la complexité et le manque de transparence dans les procédures de soumission et de passation des marchés; la très faible efficacité et efficience des administrations publiques; la carence des infrastructures disponibles, notamment au niveau de la santé ; ne permettent pas de créer l’harmonie chromatique entre les danseurs ivoiriens.
La redistribution des retombées de la croissance macroéconomique tarde à être une réalité inclusive. Le niveau de vie des populations (à travers l’accès équitable aux services sociaux de base et de protection sociale de qualité) a des effets perturbateurs sur les pas de danse libérés par les ivoiriens.
Par ailleurs, la corruption et les infractions assimilées, encore endémiques et présentes dans tous les secteurs d’activités, accentuant les clivages sociaux, enlèvent aux pas de danse, la possibilité de se conjuguer dans une physique de la réalité, de la fluidité, encore moins dans une géométrie fusionnelle et tensionnelle, tournant de fait, le dos à une éthique de l’honneur et de la grâce.
Monsieur M’Baye Babacar Cissé, Coordonnateur Résident des Activités Opérationnelles, n’en perd pas le sommeil pour autant…
Il en a vu des vertes et des pas mûres.
Lui qui travaille aux Nations Unies depuis 1980, plus récemment en tant qu’Administrateur assistant adjoint et Directeur régional adjoint du Bureau régional pour l’Afrique du PNUD.
L’homme a également servi comme Représentant résident et Coordonnateur résident au Burkina Faso et Directeur du PNUD en République démocratique du Congo. Après avoir occupé plusieurs postes de direction au siège du PNUD à New York. Après des missions avec le PNUD, notamment au Rwanda, au Bénin, à Madagascar et au Sénégal.
Le Coordonnateur Résident des Activités Opérationnelles dit pouvoir aider notre pays, à travers son instrument (son organisation), à emmener les populations ivoiriennes à éviter d’exécuter des gestes et des pas dissymétriques..
Développement économique, gouvernance, développement du capital humain et développement durable, sont les sonorités qu’il compte diffuser pour permettre aux ivoiriens de puiser dans leur répertoire gestuel afin de danser en harmonie…
La 17ième livraison de Twins magazine est le récit de cette orchestration musicale pour nous inviter à mieux danser…avec en fond, une instrumentation signée PNUD.
Bonne lecture et à très bientôt.
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef
zokosebe@yahoo.fr