En marge du petit-déjeuner débat sur la problématique du respect de la règle du flottant qui s’est tenu le jeudi 05 juillet dernier à Abidjan, nous avons échangé avec le premier responsable, Fanny Siaka, Secrétaire Exécutif du Programme de Développement du Secteur Financier en abrégé PDESFI.
Dans quel cadre s’inscrit ce petit-déjeuner que vous venez d’organiser ce jour?
Cette activité s’inscrit dans la cadre de la mise en oeuvre de la Stratégie de Développement du Secteur Financier (SDSF) adoptée par le Gouvernement en Avril 2014 et dont l’organe de mise en oeuvre est le Programme de Développement du Secteur Financier. Un axe important de cette stratégie concerne la reforme du Marché Financier Régional.
Quel est l’objectif de l’organisation de ce petit-déjeuner débat ?
L’organisation de ce déjeuner débat vise des objectifs divers mais tous convergent vers le développement du secteur financier et précisément la dynamisation du marché boursier de l’UEMOA. Il s’agit pour nous de sensibiliser les sociétés cotées au respect d’une règle importante du Marché Boursier, à savoir la règle du flottant.
Pouvez-vous nous expliquer le thème qui a été débattu au cours de cette activité?
Le flottant est la partie du capital d’une société cotée en bourse qui est susceptible, à court terme, d’être cédée en bourse. Plus le flottant d’une société est important, meilleure sera la liquidité de ses actions. Conformément aux articles 62 et 63 du règlement général de la BRVM, le flottant minimum des sociétés cotées à la bourse est de 20%. A l’instar du fractionnement des titres, la règle du flottant vise à augmenter le volume des transactions et à améliorer la liquidité du marché boursier régional.
Quel est l’intérêt de cette règle?
L’ouverture du capital au grand public permet aux sociétés de développer l’actionnariat populaire et de transformer ses clients en actionnaires.
Elle permet également de redistribuer la richesse et de renforcer la consommation.
Certaines entreprises ont évoqué des réserves. Est-ce que vous pensez que leur réserve sont légitimes ?
Il n’y a pas eu de réserves en réalité. il y a plutôt eu des questions de clarification. Il faut rappeler qu’à ce jour il n’y a que 11 sociétés qui ne respectent pas la règle du flottant sur 45 qui sont cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)
Un appel aux entreprises qui trottinent encore à épouser l’idée de la règle du flottant ?
Il y a toujours lieu de lancer un appel. Car tant qu’il n’y aura pas zéro entreprise, il aura toujours des efforts à faire et c’est en cela que le Ministère de l’Economie et des Finances à travers le PDESFI fait appel à ces entreprises qui ne sont pas encore à jour.
Je voudrais encourager toutes les entreprises à se conformer à la règle. L’ouverture du capital permet à l’entreprise de bénéficier des avantages de la Bourse à savoir, le renforcement de la Gouvernance, la transparence financière et une valorisation plus juste de l’entreprise.
Je formule donc le vœu qu’à l’échéance du 31 décembre 2018, toutes les entreprises cotées seront conformes à la règle du flottant.
Par C. K.
Dans quel cadre s’inscrit ce petit-déjeuner que vous venez d’organiser ce jour?
Cette activité s’inscrit dans la cadre de la mise en oeuvre de la Stratégie de Développement du Secteur Financier (SDSF) adoptée par le Gouvernement en Avril 2014 et dont l’organe de mise en oeuvre est le Programme de Développement du Secteur Financier. Un axe important de cette stratégie concerne la reforme du Marché Financier Régional.
Quel est l’objectif de l’organisation de ce petit-déjeuner débat ?
L’organisation de ce déjeuner débat vise des objectifs divers mais tous convergent vers le développement du secteur financier et précisément la dynamisation du marché boursier de l’UEMOA. Il s’agit pour nous de sensibiliser les sociétés cotées au respect d’une règle importante du Marché Boursier, à savoir la règle du flottant.
Pouvez-vous nous expliquer le thème qui a été débattu au cours de cette activité?
Le flottant est la partie du capital d’une société cotée en bourse qui est susceptible, à court terme, d’être cédée en bourse. Plus le flottant d’une société est important, meilleure sera la liquidité de ses actions. Conformément aux articles 62 et 63 du règlement général de la BRVM, le flottant minimum des sociétés cotées à la bourse est de 20%. A l’instar du fractionnement des titres, la règle du flottant vise à augmenter le volume des transactions et à améliorer la liquidité du marché boursier régional.
Quel est l’intérêt de cette règle?
L’ouverture du capital au grand public permet aux sociétés de développer l’actionnariat populaire et de transformer ses clients en actionnaires.
Elle permet également de redistribuer la richesse et de renforcer la consommation.
Certaines entreprises ont évoqué des réserves. Est-ce que vous pensez que leur réserve sont légitimes ?
Il n’y a pas eu de réserves en réalité. il y a plutôt eu des questions de clarification. Il faut rappeler qu’à ce jour il n’y a que 11 sociétés qui ne respectent pas la règle du flottant sur 45 qui sont cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)
Un appel aux entreprises qui trottinent encore à épouser l’idée de la règle du flottant ?
Il y a toujours lieu de lancer un appel. Car tant qu’il n’y aura pas zéro entreprise, il aura toujours des efforts à faire et c’est en cela que le Ministère de l’Economie et des Finances à travers le PDESFI fait appel à ces entreprises qui ne sont pas encore à jour.
Je voudrais encourager toutes les entreprises à se conformer à la règle. L’ouverture du capital permet à l’entreprise de bénéficier des avantages de la Bourse à savoir, le renforcement de la Gouvernance, la transparence financière et une valorisation plus juste de l’entreprise.
Je formule donc le vœu qu’à l’échéance du 31 décembre 2018, toutes les entreprises cotées seront conformes à la règle du flottant.
Par C. K.