Etre jugé devant la Cour pénale internationale ( CPI), ne veut pas dire qu’on est condamné d’avance, a soutenu jeudi à Abidjan, Nouhoum Sangaré, le chef du bureau local de cette juridiction internationale en Côte d’Ivoire.
« La CPI a prononcé près de 9 condamnations et 2 acquittements depuis sa création. Cela veut dire que la cour est crédible », a ajouté M. Sangaré qui s’exprimait lors d’une rencontre avec les journalistes dans le cadre des activités marquant la commémoration du 20ème anniversaire du Statut de Rome (traité international fondant la CPI) prévue mardi prochain dans la capitale économique ivoirienne.
Selon M. Sangaré qui est également le chef du bureau local de cette juridiction au Mali, le statut de Rome, fondateur de la CPI, « demeure une réponse internationale contre les atrocités dans le monde mettant au centre de sa propension les victimes».
Répondant à ceux qui dénoncent « un acharnement » de la CPI contre les dirigeants africains au détriment des occidentaux, le représentant de la CPI en Côte d’Ivoire a répondu qu’il n’y a pas de «focalisation» de cette Cour sur un continent.
Pour lui, cela est dû au fait que l’Afrique est le groupe régional qui a le plus ratifié le Statut de Rome. « Ce statut constitue une avancée inédite et unique », a-t-il insisté appelant les hommes de médias à œuvrer à sa vulgarisation.
« La promotion du statut de Rome vise à prévenir les crimes graves», a-t-il dit aux journalistes. De son côté, le président de l’Autorité nationale de presse (ANP, organe de régulation de la presse en Côte d’Ivoire), Raphaël Lakpé, a souligné qu’il est « important pour un journaliste de savoir de quoi il parle. Il doit connaître la CPI pour en parler ».
Deux communications ont été prononcées au cours de cette rencontre d’échanges. La première a été dite par Mme Konaté Dindio, une experte en gestion des conflits sur le thème, « la Cour pénale internationale : entre nécessité de justice et impératif de paix».
La deuxième communication a été prononcée par le président de la confédération des Associations des victimes de la crise ivoirienne (COVICI), Lassina Kanté sur le thème, « La parole aux victimes ». Mme Konaté a passé en revue le mode de fonctionnement et de saisine de la CPI relevant que cette juridiction a deux limites, notamment une « textuelle » et l’autre « opérationnelle».
Toutefois, estime Mme Konaté, malgré ces limites, « la CPI apparaît comme une lueur d’espoir pour ces milliers de victimes ». Le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI a été créé le 17 juillet 1998. Il est entré en vigueur en 2002 et a été ratifié par plus de 120 pays dont la Côte d’Ivoire. La célébration officielle du 20e anniversaire de ce traité international fondant la CPI est prévue mardi.
LB/ls/APA
« La CPI a prononcé près de 9 condamnations et 2 acquittements depuis sa création. Cela veut dire que la cour est crédible », a ajouté M. Sangaré qui s’exprimait lors d’une rencontre avec les journalistes dans le cadre des activités marquant la commémoration du 20ème anniversaire du Statut de Rome (traité international fondant la CPI) prévue mardi prochain dans la capitale économique ivoirienne.
Selon M. Sangaré qui est également le chef du bureau local de cette juridiction au Mali, le statut de Rome, fondateur de la CPI, « demeure une réponse internationale contre les atrocités dans le monde mettant au centre de sa propension les victimes».
Répondant à ceux qui dénoncent « un acharnement » de la CPI contre les dirigeants africains au détriment des occidentaux, le représentant de la CPI en Côte d’Ivoire a répondu qu’il n’y a pas de «focalisation» de cette Cour sur un continent.
Pour lui, cela est dû au fait que l’Afrique est le groupe régional qui a le plus ratifié le Statut de Rome. « Ce statut constitue une avancée inédite et unique », a-t-il insisté appelant les hommes de médias à œuvrer à sa vulgarisation.
« La promotion du statut de Rome vise à prévenir les crimes graves», a-t-il dit aux journalistes. De son côté, le président de l’Autorité nationale de presse (ANP, organe de régulation de la presse en Côte d’Ivoire), Raphaël Lakpé, a souligné qu’il est « important pour un journaliste de savoir de quoi il parle. Il doit connaître la CPI pour en parler ».
Deux communications ont été prononcées au cours de cette rencontre d’échanges. La première a été dite par Mme Konaté Dindio, une experte en gestion des conflits sur le thème, « la Cour pénale internationale : entre nécessité de justice et impératif de paix».
La deuxième communication a été prononcée par le président de la confédération des Associations des victimes de la crise ivoirienne (COVICI), Lassina Kanté sur le thème, « La parole aux victimes ». Mme Konaté a passé en revue le mode de fonctionnement et de saisine de la CPI relevant que cette juridiction a deux limites, notamment une « textuelle » et l’autre « opérationnelle».
Toutefois, estime Mme Konaté, malgré ces limites, « la CPI apparaît comme une lueur d’espoir pour ces milliers de victimes ». Le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI a été créé le 17 juillet 1998. Il est entré en vigueur en 2002 et a été ratifié par plus de 120 pays dont la Côte d’Ivoire. La célébration officielle du 20e anniversaire de ce traité international fondant la CPI est prévue mardi.
LB/ls/APA