Dimbokro - Trois footballeurs évoluant au N’zi FC de Dimbokro, dont l'un aux arrêts et deux en fuite, sont poursuivis pour viol collectif commis sur une adolescente de 17 ans au quartier Cité Sogefia de la ville, a appris l’AIP, vendredi, de source judiciaire locale.
Kabogbo Tagbo Olivier, 19 ans, footballeur au N’zi FC de Dimbokro, l'un des suspects, a été arrêté jeudi. Gbaho Kagne Franck, 16 ans, et Coulibaly Soungatin Martial, 21 ans, tous détenteurs d’une licence de ce club évoluant en troisième division, et mis en cause dans cette affaire d'abus sexuel, ont déserté la ville depuis l’annonce de l’arrestation de leur coéquipier. Ils sont activement recherchés par la gendarmerie, précise la source.
D'après la même source, les faits remontent à fin juin lorsque les trois joueurs surprennent, pendant une balade nocturne aux environs de 23 h 30 mn, une jeune fille et son petit copain en plein ébat sexuel sur la terrasse d’une école primaire située non loin du stade Koné Samba Ambroise de Dimbokro. Les tourtereaux, plongés dans le noir, sont subitement éclairés par des lumières intenses de flashes. Le cliquetis de cameras de téléphone portable qui leur parvient leur fait comprendre qu’ils ont été photographiés par des individus qui les épiaient depuis leur arrivée en ces lieux.
Le copain de la jeune fille, profitant de l’obscurité, s'enfuit, laissant sa dulcinée, nue, aux mains des inconnus. « Tu nous laisses faire aussi et on n'en dit rien à personne, ou tu refuses et on publie les images sur les réseaux sociaux », menace Coulibaly Soungatin Martial s’adressant à la victime.
La demoiselle cède à la menace, et les trois jeunes footballeurs, à tour de rôle, abusent d’elle sexuellement. Ils en profitent même, selon la source, pour fixer les images de leur action à chaque fois que l’un d’entre eux entre en scène.
Une fois rentrée chez elle, la jeune fille se mure dans un silence total, n'en soufflant mot à personne en dépit de l’humiliation, de la honte et la souffrance physique qui la tenaillaient.
Mais une semaine plus tard, elle est recontactée au téléphone par un de ses bourreaux qui tente à nouveau de la soumettre à un chantage. « Tu m’envoies tout de suite 5000 FCFA à ce numéro, et puis il faut qu’on se retrouve pour que je couche avec toi; sinon tu retrouveras tes photos ce soir sur Facebook », fulmine l'interlocuteur qui n’était autre que Coulibaly Soungatin.
Vu l’allure d'intimidation que commençaient à prendre les choses, la jeune fille prend courage et informe son père qui porte plainte à la gendarmerie contre les jeunes gens pour viol.
L’enquête diligentée par les gendarmes aboutit à l’arrestation de Kabogbo Tagbo Olivier. Même si ce dernier a nié formellement toute participation à cette agression sexuelle, il a été mis sous mandat de dépôt et écroué à la prison civile de Dimbrokro.
ik/tm
Kabogbo Tagbo Olivier, 19 ans, footballeur au N’zi FC de Dimbokro, l'un des suspects, a été arrêté jeudi. Gbaho Kagne Franck, 16 ans, et Coulibaly Soungatin Martial, 21 ans, tous détenteurs d’une licence de ce club évoluant en troisième division, et mis en cause dans cette affaire d'abus sexuel, ont déserté la ville depuis l’annonce de l’arrestation de leur coéquipier. Ils sont activement recherchés par la gendarmerie, précise la source.
D'après la même source, les faits remontent à fin juin lorsque les trois joueurs surprennent, pendant une balade nocturne aux environs de 23 h 30 mn, une jeune fille et son petit copain en plein ébat sexuel sur la terrasse d’une école primaire située non loin du stade Koné Samba Ambroise de Dimbokro. Les tourtereaux, plongés dans le noir, sont subitement éclairés par des lumières intenses de flashes. Le cliquetis de cameras de téléphone portable qui leur parvient leur fait comprendre qu’ils ont été photographiés par des individus qui les épiaient depuis leur arrivée en ces lieux.
Le copain de la jeune fille, profitant de l’obscurité, s'enfuit, laissant sa dulcinée, nue, aux mains des inconnus. « Tu nous laisses faire aussi et on n'en dit rien à personne, ou tu refuses et on publie les images sur les réseaux sociaux », menace Coulibaly Soungatin Martial s’adressant à la victime.
La demoiselle cède à la menace, et les trois jeunes footballeurs, à tour de rôle, abusent d’elle sexuellement. Ils en profitent même, selon la source, pour fixer les images de leur action à chaque fois que l’un d’entre eux entre en scène.
Une fois rentrée chez elle, la jeune fille se mure dans un silence total, n'en soufflant mot à personne en dépit de l’humiliation, de la honte et la souffrance physique qui la tenaillaient.
Mais une semaine plus tard, elle est recontactée au téléphone par un de ses bourreaux qui tente à nouveau de la soumettre à un chantage. « Tu m’envoies tout de suite 5000 FCFA à ce numéro, et puis il faut qu’on se retrouve pour que je couche avec toi; sinon tu retrouveras tes photos ce soir sur Facebook », fulmine l'interlocuteur qui n’était autre que Coulibaly Soungatin.
Vu l’allure d'intimidation que commençaient à prendre les choses, la jeune fille prend courage et informe son père qui porte plainte à la gendarmerie contre les jeunes gens pour viol.
L’enquête diligentée par les gendarmes aboutit à l’arrestation de Kabogbo Tagbo Olivier. Même si ce dernier a nié formellement toute participation à cette agression sexuelle, il a été mis sous mandat de dépôt et écroué à la prison civile de Dimbrokro.
ik/tm