La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, a apporté dimanche la compassion du gouvernement aux populations d’Aboisso, ville située à 106 Km au Sud-est d’Abidjan, où le fleuve de la Bia est sorti de son lit faisant deux morts.
«C’est avec une grande tristesse et une grande peine que j’ai découvert les dégâts causés par les eaux dans les quartiers autour du fleuve de la Bia », a dit la ministre Mariatou Koné, après une visite des sites inondés.
Un homme de la trentaine identifié comme un nigérien qui tentait de traverser vendredi un étang dans le quartier « Quatre palmiers », a été emporté par les eaux et retrouvé le lendemain sans vie. Le second décès, lui a eu lieu dans un village d’Aboisso, selon un agent de la gendarmerie.
« La situation que vous vivez nous amène à comprendre pourquoi nous devons tous nous engager dans la protection de l’environnement afin de réduire les effets du changement climatique mais aussi de nous assurer un développement durable », a ajouté Mme Mariatou Koné.
L’inondation a fait 500 victimes dont 200 relocalisés dans des sites provisoires. Selon le secrétaire général de la préfecture d’Aboisso, Sidiki Coulibaly, le fleuve de la Bia, qui prend sa source au Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire, est sorti de son lit, un phénomène dû au réchauffement climatique.
Deux barrages hydroélectriques sont placés sur ce fleuve, a rapporté M. Sidiki Coulibaly, indiquant que l’eau « fait trois fois le débit » habituel, d’où les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) « jonglent » pour stabiliser le courant d’eau afin de produire l’électricité.
« Je voudrais vous demander d’être vigilants et prudents tout au long de cette période, l’eau monte et descend, pour éviter tout cela il faut quitter ces zones pour vous mettre à l’abri où il n’y a pas d’inondation (car) il est préférable de perdre des biens que de perdre sa vie », a-t-elle poursuivi.
Ce phénomène, selon les autorités n’est pas nouveau. Il s’est déjà produit en 1966 et en 1975. Cette inondation due au changement climatique intervient après 43 ans dans ce département, privant certaines populations d’électricité.
La ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, a après la visite de terrain, offert des vivres et non vivres d’une valeur de 30 millions de Fcfa aux populations sinistrées. Ces kits sont composés entre autres de 300 sacs de riz, 50 matelas et 80 cartons de pattes alimentaires.
Les habitants d’Aboisso, à travers leur porte-parole, M. Chenal Koffi, ont exprimé leur gratitude pour la solidarité qui se tisse autour d’eux, appelant les autorités à relocaliser certaines populations qui subissent encore les effets des inondations.
Trois cadres et fils de la région, notamment Aka Aouélé ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Marcel Amon-Tanoh le chef de la diplomatie ivoirienne et Hien Sié, directeur général du Port d’Abidjan, ont en appui aux dons du gouvernement, offert des vivres et non vivres d’un montant de 7,4 millions Fcfa.
Des pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin à Abidjan ont fait 18 décès et deux autres à l’intérieur du pays, soit un total de 20 morts, ce qui a amené le gouvernement à engager dans la capitale économique ivoirienne la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.
AP/ls/APA
«C’est avec une grande tristesse et une grande peine que j’ai découvert les dégâts causés par les eaux dans les quartiers autour du fleuve de la Bia », a dit la ministre Mariatou Koné, après une visite des sites inondés.
Un homme de la trentaine identifié comme un nigérien qui tentait de traverser vendredi un étang dans le quartier « Quatre palmiers », a été emporté par les eaux et retrouvé le lendemain sans vie. Le second décès, lui a eu lieu dans un village d’Aboisso, selon un agent de la gendarmerie.
« La situation que vous vivez nous amène à comprendre pourquoi nous devons tous nous engager dans la protection de l’environnement afin de réduire les effets du changement climatique mais aussi de nous assurer un développement durable », a ajouté Mme Mariatou Koné.
L’inondation a fait 500 victimes dont 200 relocalisés dans des sites provisoires. Selon le secrétaire général de la préfecture d’Aboisso, Sidiki Coulibaly, le fleuve de la Bia, qui prend sa source au Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire, est sorti de son lit, un phénomène dû au réchauffement climatique.
Deux barrages hydroélectriques sont placés sur ce fleuve, a rapporté M. Sidiki Coulibaly, indiquant que l’eau « fait trois fois le débit » habituel, d’où les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) « jonglent » pour stabiliser le courant d’eau afin de produire l’électricité.
« Je voudrais vous demander d’être vigilants et prudents tout au long de cette période, l’eau monte et descend, pour éviter tout cela il faut quitter ces zones pour vous mettre à l’abri où il n’y a pas d’inondation (car) il est préférable de perdre des biens que de perdre sa vie », a-t-elle poursuivi.
Ce phénomène, selon les autorités n’est pas nouveau. Il s’est déjà produit en 1966 et en 1975. Cette inondation due au changement climatique intervient après 43 ans dans ce département, privant certaines populations d’électricité.
La ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, a après la visite de terrain, offert des vivres et non vivres d’une valeur de 30 millions de Fcfa aux populations sinistrées. Ces kits sont composés entre autres de 300 sacs de riz, 50 matelas et 80 cartons de pattes alimentaires.
Les habitants d’Aboisso, à travers leur porte-parole, M. Chenal Koffi, ont exprimé leur gratitude pour la solidarité qui se tisse autour d’eux, appelant les autorités à relocaliser certaines populations qui subissent encore les effets des inondations.
Trois cadres et fils de la région, notamment Aka Aouélé ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Marcel Amon-Tanoh le chef de la diplomatie ivoirienne et Hien Sié, directeur général du Port d’Abidjan, ont en appui aux dons du gouvernement, offert des vivres et non vivres d’un montant de 7,4 millions Fcfa.
Des pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin à Abidjan ont fait 18 décès et deux autres à l’intérieur du pays, soit un total de 20 morts, ce qui a amené le gouvernement à engager dans la capitale économique ivoirienne la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.
AP/ls/APA