La Banque mondiale a rendu public ce jeudi 12 juillet 2018, son 7ème rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire. Il ressort de ce rapport, qu’en 2017, l’économie ivoirienne a continué à croître à un rythme rapide de 7,8%, légèrement supérieur à ce qui avait été anticipé dans le 6ème rapport de la Banque mondiale.
Selon l’institution, cette ‘’excellente’’ performance a permis au pays d’être dans le Top 5 des pays à forte croissance dans le monde en 2017. La Côte d’Ivoire doit cette belle performance économique au secteur agricole, qui a enregistré une forte croissance de 10,9% alors que l’année d’avant cette croissance n’était que de -1,1%. Le rapport de la Banque mondiale indique également que le secteur des services est resté dynamique, porté par le commerce, le transport et les communications. Par contre le secteur secondaire a enregistré un ralentissement passant de 15,2% en 2016 à 4,2% en 2017.
Selon le Rapport, la qualité de la politique budgétaire s’améliore avec non seulement une maîtrise du déficit dans un contexte mouvementé, mais aussi grâce à l’amélioration des recettes, l’apurement d’un certain nombre d’arriérés et de factures accumulées, et la gestion intelligente de l’endettement.
En somme, à en croire la Banque mondiale, les perspectives restent favorables mais elles supposent que l’effet négatif associé à l’ajustement budgétaire prévu sur la croissance économique sera compensé par une accélération des activités du secteur privé et par une bonne gestion des risques, notamment la hausse des prix du pétrole et les incertitudes autour du calendrier politique.
S’il est vrai que les perspectives économiques demeurent favorables, la banque mondiale recommande qu’à plus long terme, la Côte d’Ivoire veille à ce que son développement économique ne se fasse pas au détriment des générations futures, étant donné que son stock de capital naturel a déjà diminué de 26% entre 1990 et 2014, et qu’il risque d’être encore plus affecté par le changement climatique dans les années à venir.
Elisée B.
Selon l’institution, cette ‘’excellente’’ performance a permis au pays d’être dans le Top 5 des pays à forte croissance dans le monde en 2017. La Côte d’Ivoire doit cette belle performance économique au secteur agricole, qui a enregistré une forte croissance de 10,9% alors que l’année d’avant cette croissance n’était que de -1,1%. Le rapport de la Banque mondiale indique également que le secteur des services est resté dynamique, porté par le commerce, le transport et les communications. Par contre le secteur secondaire a enregistré un ralentissement passant de 15,2% en 2016 à 4,2% en 2017.
Selon le Rapport, la qualité de la politique budgétaire s’améliore avec non seulement une maîtrise du déficit dans un contexte mouvementé, mais aussi grâce à l’amélioration des recettes, l’apurement d’un certain nombre d’arriérés et de factures accumulées, et la gestion intelligente de l’endettement.
En somme, à en croire la Banque mondiale, les perspectives restent favorables mais elles supposent que l’effet négatif associé à l’ajustement budgétaire prévu sur la croissance économique sera compensé par une accélération des activités du secteur privé et par une bonne gestion des risques, notamment la hausse des prix du pétrole et les incertitudes autour du calendrier politique.
S’il est vrai que les perspectives économiques demeurent favorables, la banque mondiale recommande qu’à plus long terme, la Côte d’Ivoire veille à ce que son développement économique ne se fasse pas au détriment des générations futures, étant donné que son stock de capital naturel a déjà diminué de 26% entre 1990 et 2014, et qu’il risque d’être encore plus affecté par le changement climatique dans les années à venir.
Elisée B.