Abidjan- Une semaine après la composition de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Africa Global International déplore la persistance de la faible représentativité des femmes au sein des instances de prises de décisions, selon un communiqué parvenu à l’AIP.
Selon le Directeur exécutif, Dr Charles Zouzoua, de 25% en 2016, le quota est passé respectivement à 21,42% en 2017 et à 17, 07% en 2018, soit une baisse successive d’environ 4 et 8 %.
L’ONG relève que sur 10 nouveaux entrants dans le nouveau gouvernement, on note l’entrée d’une seule femme au poste de Secrétaire d’Etat auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme, Mme Aimée Zebeyoux.
Pour Africa Global International, ces chiffres contrastent également avec la nouvelle loi n°2016-886 du 8 novembre 2016 portant constitution de la troisième République qui incite les pouvoirs publics à promouvoir une meilleure représentativité aux postes électifs et nominatifs.
Comme proposition, M. Zouzoua appelle le président de la République à procéder à la nomination d’au moins 30 % de femmes au Sénat, qui est une nouvelle institution de la République de Côte d’Ivoire, à promouvoir des femmes aux postes de direction et postes stratégiques de leur département ministériel et surtout accélérer le processus d’adoption de l’avant-projet de loi sur la parité.
Le chef de l’Etat ivoirien avait promis le 19 avril 2017, au palais de la présidence de la République, au cours d’une rencontre avec une délégation des femmes de Côte d’Ivoire d’accorder une attention particulière à leur représentativité dans les institutions de notre pays.
Cette volonté a été réaffirmée le 28 novembre 2017 lors du lancement de la campagne Heforshe en Côte d’Ivoire, en présence de la Directrice Exécutive de ONU Femmes, Dr Phumzile, rappelle-t-on.
bsp/fmo
Selon le Directeur exécutif, Dr Charles Zouzoua, de 25% en 2016, le quota est passé respectivement à 21,42% en 2017 et à 17, 07% en 2018, soit une baisse successive d’environ 4 et 8 %.
L’ONG relève que sur 10 nouveaux entrants dans le nouveau gouvernement, on note l’entrée d’une seule femme au poste de Secrétaire d’Etat auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme, Mme Aimée Zebeyoux.
Pour Africa Global International, ces chiffres contrastent également avec la nouvelle loi n°2016-886 du 8 novembre 2016 portant constitution de la troisième République qui incite les pouvoirs publics à promouvoir une meilleure représentativité aux postes électifs et nominatifs.
Comme proposition, M. Zouzoua appelle le président de la République à procéder à la nomination d’au moins 30 % de femmes au Sénat, qui est une nouvelle institution de la République de Côte d’Ivoire, à promouvoir des femmes aux postes de direction et postes stratégiques de leur département ministériel et surtout accélérer le processus d’adoption de l’avant-projet de loi sur la parité.
Le chef de l’Etat ivoirien avait promis le 19 avril 2017, au palais de la présidence de la République, au cours d’une rencontre avec une délégation des femmes de Côte d’Ivoire d’accorder une attention particulière à leur représentativité dans les institutions de notre pays.
Cette volonté a été réaffirmée le 28 novembre 2017 lors du lancement de la campagne Heforshe en Côte d’Ivoire, en présence de la Directrice Exécutive de ONU Femmes, Dr Phumzile, rappelle-t-on.
bsp/fmo
