La présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), Rachel Gogoua, a plaidé mercredi pour une plus grande présence des femmes au gouvernement ivoirien, dont la représentativité est estimée à 18,73% de 2016 à 2018, lors d’une conférence de presse.
S’appuyant sur une analyse comparative de l’évolution de la femme dans les gouvernements de 2016, 2017 et 2018, Mme Rachel Gogoua, a relevé que la composition de ces équipes comprenait 20,93% de femmes en 2016 contre 18,18% en 2017 et 16,28% en 2018, soit un taux moyen de 18,73%.
Le dernier gouvernement, formé de 41 membres dont 36 ministres et cinq secrétaires d’État, enregistre sept femmes, soit 17,07%. En tenant compte des ministres nommés au titre de la présidence de la République, l’on dénombre 43 ministres dont sept femmes, soit 16,28%, mentionne l’analyse.
Le gouvernement de 2017, lui, comptait 29 ministres dont six femmes, soit 20,69%. Cependant, en y ajoutant les ministres nommés au titre de la présidence, l’on déchiffre 35 ministres dont six femmes soit 17,14%, note-t-on.
Pour l’année 2016, l’organisation fait observer que le gouvernement comptait 36 ministres dont neuf femmes soit un taux de 25%. Avec les ministres nommés au titre de la présidence, le nombre affiche 43 ministres parmi lesquels neuf femmes, soit 20,93%.
Elle a fait remarquer que le titulaire du ministère chargé du genre « change à chaque gouvernement, ce qui a un impact négatif sur l’avancée des questions des femmes et du genre », avant d’inviter les autorités ivoiriennes à nommer davantage de femmes pour « réduire les inégalités de genre criardes» dans le pays.
La présidente du GOFEHF a par ailleurs demandé au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, « de tenir compte des engagements internationaux et aux promesses électorales faites aux femmes en nommant 33 femmes sénatrices sur les 33 restant » pour boucler la composition du Sénat.
Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF) est une faîtière de 18 réseaux et ONG des droits des femmes. Il lutte pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire où tous les citoyens sont égaux en droits dans tous les secteurs et les instances de prises de décisions.
AP/ls/APA
S’appuyant sur une analyse comparative de l’évolution de la femme dans les gouvernements de 2016, 2017 et 2018, Mme Rachel Gogoua, a relevé que la composition de ces équipes comprenait 20,93% de femmes en 2016 contre 18,18% en 2017 et 16,28% en 2018, soit un taux moyen de 18,73%.
Le dernier gouvernement, formé de 41 membres dont 36 ministres et cinq secrétaires d’État, enregistre sept femmes, soit 17,07%. En tenant compte des ministres nommés au titre de la présidence de la République, l’on dénombre 43 ministres dont sept femmes, soit 16,28%, mentionne l’analyse.
Le gouvernement de 2017, lui, comptait 29 ministres dont six femmes, soit 20,69%. Cependant, en y ajoutant les ministres nommés au titre de la présidence, l’on déchiffre 35 ministres dont six femmes soit 17,14%, note-t-on.
Pour l’année 2016, l’organisation fait observer que le gouvernement comptait 36 ministres dont neuf femmes soit un taux de 25%. Avec les ministres nommés au titre de la présidence, le nombre affiche 43 ministres parmi lesquels neuf femmes, soit 20,93%.
Elle a fait remarquer que le titulaire du ministère chargé du genre « change à chaque gouvernement, ce qui a un impact négatif sur l’avancée des questions des femmes et du genre », avant d’inviter les autorités ivoiriennes à nommer davantage de femmes pour « réduire les inégalités de genre criardes» dans le pays.
La présidente du GOFEHF a par ailleurs demandé au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, « de tenir compte des engagements internationaux et aux promesses électorales faites aux femmes en nommant 33 femmes sénatrices sur les 33 restant » pour boucler la composition du Sénat.
Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF) est une faîtière de 18 réseaux et ONG des droits des femmes. Il lutte pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire où tous les citoyens sont égaux en droits dans tous les secteurs et les instances de prises de décisions.
AP/ls/APA