San Pedro – Le Réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous (RIP-EPT) a organisé deux ateliers d’échanges entre parents d’élèves et entre élèves de la ville de San Pedro, afin de permettre à ceux-ci de partager leurs expériences respectives et leçons apprises sur la problématique des grossesses en cours de scolarité.
Débuté par les parents d’élèves dans la matinée de mercredi, ces échanges et partage d’expériences se sont poursuivis l’après-midi par ceux des élèves, avec un constat récurrent relevant le manque de communication entre parents et enfants comme l’une des causes majeures du phénomène des grossesses précoces en milieu scolaire.
Selon le décor planté par le Coordonnateur du centre d’écoute et conseil de la Direction régionale de l’éducation nationale de San Pedro, N’Zégbo Essan Francis, pendant l’année scolaire 2014-2015, 168 cas de grossesses ont été enregistrés, en 2015-2016 le nombre de cas était de 144, en 2016-2017 le nombre est passé à 145, et pour l’année scolaire 2017-2018 137 cas ont été enregistrés .
Le consultant du jour a précisé que «bien que l’on enregistre une baisse sensible du nombre de cas de grossesses, le problème demeure préoccupant, et beaucoup reste à faire».
Selon le Secrétaire à l’organisation du conseil d’administration du RIP-EPT, Deli Siaba, l’initiative de ces ateliers est une contribution de son organisation, en appui aux actions du gouvernement et des partenaires, pour sensibiliser et lutter contre ce phénomène qui impacte souvent négativement la scolarité des jeunes filles.
Au-delà des facteurs environnementaux et socio-économiques, à l’origine de la récurrence du problème, les parents d’élèves et les élèves ont convenu de faire davantage d’efforts pour communiquer à la maison et lever le tabou sur les questions du sexe.
Au plan national, le Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dénombré, dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire, d’octobre 2014 à mars 2015, près de 6 000 cas de grossesses contre 6 800 pendant l’année scolaire 2013-2014. Dans le secondaire où 4 250 cas ont été enregistrés, 30% concerne des jeunes filles de 9 à 15 ans et 47% des filles de 16 à 18 ans. Au primaire il a été enregistré 672 cas, dont cinq fillettes de 9 à 10 ans et 95, âgées de 11 ans.
jmk/kam
Débuté par les parents d’élèves dans la matinée de mercredi, ces échanges et partage d’expériences se sont poursuivis l’après-midi par ceux des élèves, avec un constat récurrent relevant le manque de communication entre parents et enfants comme l’une des causes majeures du phénomène des grossesses précoces en milieu scolaire.
Selon le décor planté par le Coordonnateur du centre d’écoute et conseil de la Direction régionale de l’éducation nationale de San Pedro, N’Zégbo Essan Francis, pendant l’année scolaire 2014-2015, 168 cas de grossesses ont été enregistrés, en 2015-2016 le nombre de cas était de 144, en 2016-2017 le nombre est passé à 145, et pour l’année scolaire 2017-2018 137 cas ont été enregistrés .
Le consultant du jour a précisé que «bien que l’on enregistre une baisse sensible du nombre de cas de grossesses, le problème demeure préoccupant, et beaucoup reste à faire».
Selon le Secrétaire à l’organisation du conseil d’administration du RIP-EPT, Deli Siaba, l’initiative de ces ateliers est une contribution de son organisation, en appui aux actions du gouvernement et des partenaires, pour sensibiliser et lutter contre ce phénomène qui impacte souvent négativement la scolarité des jeunes filles.
Au-delà des facteurs environnementaux et socio-économiques, à l’origine de la récurrence du problème, les parents d’élèves et les élèves ont convenu de faire davantage d’efforts pour communiquer à la maison et lever le tabou sur les questions du sexe.
Au plan national, le Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dénombré, dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire, d’octobre 2014 à mars 2015, près de 6 000 cas de grossesses contre 6 800 pendant l’année scolaire 2013-2014. Dans le secondaire où 4 250 cas ont été enregistrés, 30% concerne des jeunes filles de 9 à 15 ans et 47% des filles de 16 à 18 ans. Au primaire il a été enregistré 672 cas, dont cinq fillettes de 9 à 10 ans et 95, âgées de 11 ans.
jmk/kam