Abidjan - Quatre soldats camerounais ont été arrêtés après la diffusion d'une vidéo devenue virale montrant de présumés membres de l'armée exécutant sommairement deux femmes et leurs deux enfants accusés d'être des jihadistes de Boko Haram.
"A ce jour, quatre militaires ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur la vidéo qui a été diffusée sur les réseaux sociaux", a déclaré à l’AFP une source à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord où les faits se seraient déroulés.
Selon elle, ces militaires seraient directement impliqués dans les faits exposés par la vidéo en cause. "Ils sont issus de l'Armée de l'air et étaient déployés à Mabass", village du département du Mayo-Tsanaga, dans l'Extrême-Nord proche du Nigeria pays d'origine de Boko Haram, a-t-elle rapporté.
Leur audition a permis de mettre la main sur un quatrième militaire qui n'était pas présent au moment des faits, mais aurait joué un rôle.
L'armée camerounaise est engagée dans la région de l'Extrême-Nord pour contrer les incursions fréquentes de combattants du groupe jihadiste nigérian.
Le 11 juillet, lendemain de la diffusion de cette vidéo très violente, le gouvernement camerounais avait déclaré avoir ouvert une enquête, tout en qualifiant la vidéo de "fake-news" et d'"horrible trucage".
kam
"A ce jour, quatre militaires ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur la vidéo qui a été diffusée sur les réseaux sociaux", a déclaré à l’AFP une source à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord où les faits se seraient déroulés.
Selon elle, ces militaires seraient directement impliqués dans les faits exposés par la vidéo en cause. "Ils sont issus de l'Armée de l'air et étaient déployés à Mabass", village du département du Mayo-Tsanaga, dans l'Extrême-Nord proche du Nigeria pays d'origine de Boko Haram, a-t-elle rapporté.
Leur audition a permis de mettre la main sur un quatrième militaire qui n'était pas présent au moment des faits, mais aurait joué un rôle.
L'armée camerounaise est engagée dans la région de l'Extrême-Nord pour contrer les incursions fréquentes de combattants du groupe jihadiste nigérian.
Le 11 juillet, lendemain de la diffusion de cette vidéo très violente, le gouvernement camerounais avait déclaré avoir ouvert une enquête, tout en qualifiant la vidéo de "fake-news" et d'"horrible trucage".
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